BABILOWN~Mawolè

Kufuor, Mills only reversed Ghana’s achievements – Rawlings

Former President Jerry John Rawlings has accused the administrations of former presidents John Kufuor and John Atta Mills of only reversing the many achievements chalked by the nation. Mr Rawlings therefore sees President John Dramani Mahama as the messiah to put Ghana’s development back on the right track. He was speaking at the Cadres Forum to commemorate the 34th anniversary of the June 4 Uprising on Monday. “June 4th, the great day the Armed Forces led this country in a revolt against oppression and corruption. In spite of the many achievements, many setbacks and reversals have also taken place. “But for more than a decade now, Ghana appears to have been moving towards an irreversible situation down a tunnel, thanks to Presidents Mills and Kufuor/John II and John III. “President Mahama has the responsibility to pull this country out of that tunnel. How well, how far and how soon John IV can achieve that is hard to say.” According Mr Rawlings, “Recently there have been some calls for a new revolution to again restore those values [which necessitated the uprising]. We do not have to allow the politics of our country to descend to the point where bloodshed and violent revolt [is] seen as the only means to restore those values.” The former President also stated that if the ruling National Democratic Congress fails to “clean up” the party, it would be “very difficult” for the party to retain power in 2016. continued

Images du Passé (17) Ouidah, le Temple du Python

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We will continue live broadcast of election petition hearing – GBC

The Ghana Broadcasting Corporation (GBC) has given an assurance that it will continue the live broadcast of the election petition hearing currently going on at the Supreme Court. The assurance, which was given by the Director-General of the corporation, Major Albert Don-Chebe (retd), through the Daily Graphic yesterday, clears the dark cloud that hung over the live coverage of the petition in view of the huge cost involved. According  to  Major   Don-Chebe,   the  live  coverage cost the GBC about GHc130,000 daily. That means after 24 days of proceedings at the Supreme Court, the live coverage has imposed a cost of GHc3.12 million on the GBC, which is already reeling under serious financial challenges. Major Don-Chebe, speaking on some Accra-based radio networks last week, had expressed concern over the cost implication of the live coverage of the election petition to the corporation. In view of that, he said, the GBC could not sustain the live coverage of the Supreme Court proceedings forever.

He, however, told the Daily Graphic yesterday that “we intend to continue the coverage”. Major Don-Chebe said the GBC was holding discussions with some of its major stakeholders to see how best the corporation could be supported to continue the live coverage. Responding to suggestions that the GBC could leverage on the live coverage to rake in more revenue through advertisements, he said the election petition hearing was a very serious national matter that should not be diluted with advertisements. continued

Images du Passé (16) Phare de Cotonou, 1930

Phare de Cotonou. – « Je suis parti un soir de Lomé et le lendemain matin je suis arrivé à Cotonou, Dahomey : côte basse, toujours, la barre, la plage, la longue rangée d’arbres et le wharf hérissé de grues. Une seule chose distingue Cotonou de Lomé : à Lomé, le phare est à gauche du wharf ; ici, on l’a planté à droite. Mêmes barcasses, mêmes chaloupes à vapeur venant chercher à bord passagers et bagages. Même panier ». Source : Martet, Jean, Les bâtisseurs de royaumes, Paris, Albin Michel, 1934…. source

Obasanjo Advises Nigerians to Partner With FG On Flood Prevention

Former President Olusegun Obasanjo on Saturday in Abeokuta urged Nigerians and civil society groups to partner with the Federal Government to tackle flood in the country. The former president said this at a one-day workshop on "Building a Coordinated Approach to Flood Disasters in Nigeria". The workshop was organised by the Centre for Human Security (CHS), an arm of Olusegun Obasanjo Presidential Library (OOPL). "We are here to find a lasting solution to flood disasters in this country; I will not say that we are fools because already we are learning from our mistakes. The good thing about flood is that even though it's a natural occurrence it is reasonably predictable and it's seasonal and you also can predict places that may be affected. "Normally, flood should not be a disaster; it is only when we are caught unawares that it becomes a disaster since it is seasonal and

reasonably predictable. "Why not therefore adequately prepare ourselves for it; I believe that the aspect of how to prepare for it is what brought us here," Mr. Obasanjo said. Mr. Obasanjo said that the Federal Government and United Nations agencies were working together on how to manage flood-related issues. He said the government should not be left alone to prevent and avoid floods. He said the states, local governments, civil society groups and corporate organisations had crucial roles to play. "So, I believe strongly that all these groups and individuals as well as corporate organisations are also important in tackling flood disasters," he said…. continued

Bénin : De l’Utilité de la Mauvaise Gouvernance

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…

Le Salaire de notre Rêve

Au Bénin, depuis au moins le début du Renouveau Démocratique sinon même depuis l'indépendance en passant par la longue nuit de la Révolution, à chaque échéance, nous découvrons la médiocrité relative de nos gouvernants ainsi qu'un vice récurrent des hommes de pouvoir : la corruption et l'enrichissement personnel. Tous travers que nous rangeons sous le terme policé de la mal-gouvernance. Que le gouvernement soit « démocratiquement élu » comme c'est le cas formellement sous le Renouveau Démocratique, ou qu'il se soit imposé de lui-même comme ce fut le cas pendant la Révolution, le peuple est très vite déçu par le décalage entre ses attentes et sa vie quotidienne ; celle-ci, loin de s'améliorer se dégrade. Ce qui n'empêche pas le système politique de relancer à chaque fois la machinerie de l'espérance et le peuple, ou ce qui en tient lieu, de donner en plein dans la fiction d'une nouvelle donne politique. Au Bénin, ce mouvement de Sisyphe a cru devoir se réaliser à travers la recherche ou la découverte de ce qu'on appelle l'oiseau rare. Mais l'oiseau rare n'est qu'une esthétisation de la fonction dénégatoire qu'assument nos dirigeants. En fait de quoi s'agit-il ? Supposons que nos dirigeants ne se montrent pas régionalistes ; supposons qu'ils ne soient pas corrompus ; supposons qu'il n’y ait sous leur règne aucune affaire, aucun scandale politico-financier ; supposons qu'ils ne s'accaparent pas des médias ; supposons que rien de ce dont depuis 50 ans nous avons pris l'habitude de charger nos gouvernants ne puisse leur être reproché. Supposons alors que tout ce qu'on constate concernant un président de la république qui n'a jamais trempé dans une affaire de corruption et a scrupuleusement respecté la démocratie, soit le fait que le pays n'a pas avancé et que nous serions au moins aussi pauvres à la fin de son mandat qu'au début. Nous aurions alors pris conscience qu'en vérité notre sort ne dépendait pas du Président ; que nous sommes une nation qui est dans un continent qu'on appelle Afrique où les autres nations ne sont pas mieux loties que nous, en raison d'une pesanteur historique que nous n'avons jamais pris le temps d'exorciser ; en raison d'un état d'aliénation symbolique et intellectuelle incompatible avec le développement mais dont nous ne nous soucions pas des implications sur notre vie quotidienne et notre devenir collectif ; en raison d'une mise à l'écart politique du peuple, dont nous ne sommes même pas conscients, parce qu'elle procède d'un héritage du passé colonial, etc.. Nous nous rendrions alors compte que nous ne sommes ni la Norvège pour créer un groupe industriel et commercial performant comme

Nokia ni la Corée du sud pour nous lancer dans une politique capitaliste et diplomatique agressive à l'échelle du monde ; ni le Japon pour, en l'espace d'une génération, nous hisser parmi les économies non-occidentales les plus performantes et les plus respectées. Ce qui, soit dit en passant, ne veut pas dire qu’entre la Norvège et le Japon il n’y aurait pas eu de la place pour un peuple travailleur et décidé à assumer son destin. Notre vérité nous serait alors apparue en pleine lumière du jour. Cette vérité que nous dénions dans nos rêves d'espérance politique, dénégation symbolique pour laquelle les régimes successifs et leurs présidents nous servent de trompe-l’œil, de masques et de boucs émissaires. Nos hommes politiques ont bien compris la fonction symbolique qui est la leur, tiraillés entre leurs intérêts personnels et ceux de la logique d'aliénation qui continue de régir nos destins collectifs en nous réduisant à la minorité politique du monde. Alors, leurs agissements crapuleux, la compulsion quasi-irrémédiable à la corruption, le goût de l'enrichissement personnel, les excès antidémocratiques auxquels il faut ajouter à titre idiosyncrasique quelque rationalisation idéologique sous couleur de régionalisme, et d’autres vices du même genre, toute cette mauvaise gouvernance indécrottable et récurrente n’est que le salaire bien compris de la fonction qu'ils acceptent de jouer pour que nous continuions de rêver ou de croire à ce que nous ne sommes pas. Rêve dont le réveil serait pour nous pénible, et source d’une déchirante révision de notre être au monde. Éloi Goutchili

Images du Passé (15) Pobè, Danse d’une Vodunci, 1925

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Libérons notre Race et sa Destinée !

Interdiction d'imaginer l’Afrique de nos rêves ! Interdiction de rien fabriquer par nous-mêmes, pas même des clous ! Interdiction de parler sa propre langue ! Interdiction d'écrire sa propre histoire ! Interdiction d'écrire dans sa propre langue ! Interdiction de penser par soi ! Interdiction de se référer à son imaginaire intellectuel ! Interdiction de ne pas acheter des armes de guerre ! Interdiction de ne pas faire la guerre entre nous ! Interdiction de ne pas laisser exploiter notre pétrole par Total, BP, Shell etc. ! Interdiction de ne pas laisser exploiter son uranium par Areva ! Interdiction de ne pas laisser exploiter ses mines de diamants ! Interdiction de ne pas laisser exploiter ses mines d'or ! Interdiction de ne pas faire des génocides assistés par des Etrangers ! Encouragement à importer massivement des voitures ! Encouragement à user du téléphone portable au risque du cancer du cerveau ! Encouragement à faire partie des premiers consommateurs de champagne ! Encouragement à recevoir en terre africaine des déchets radioactifs occidentaux ! Encouragement à laisser partir nos élites hors d'Afrique ! Encouragement à remplir nos hôpitaux et pharmacies de leurs médicaments et machines ! Interdiction de ne pas vendre le port de Cotonou à Bolloré ! Encouragement à vendre son coton pour recevoir des fripes à Dantokpa ou à Misèbo ! Encouragement à dépendre de l'Occident en aval de nos productions agricoles ! Prise en étau entre encouragements et interdictions l'Afrique se meurt au fil du temps. Cette mainmise basée sur l’assomption implicite de la minorité définitive de l’Afrique; Ce racisme anti-noir viscéral qui sévit depuis des siècles Quel océan de révolte, quel déluge de fiel et de feu En libèrera notre race et sa destinée injustement préemptées Par la cupidité perverse de l'Occident capitaliste et pédophile ? Alao Bissiriou

CHINUA ACHEBE, Interview by Oyiza Adaba

Part1

Nigeria: 'I Sell Babies 1.5 to N3 Million Depending On the Sex

Shock could best describe the expression on the faces of members of the press as they listened to the confessional statements made by 50-year-old Oby George, over the role she, and other members of a baby-for-sale syndicate, played in helping women deliver babies. Making the confession recently in Lagos, at the state Police Command, the Port Harcourt-based woman, who had been in the business for over a year, confessed to having helped women deliver countless number of children through a very questionable method. This she does after she is been paid between N1,500,000 to N3,000,000, depending on the sex and number of babies her clients requests for. Waterloo The bubble, however, bust when a 61-year-old Lagos-based woman, identified as Cecilia Adesope, who was allegedly delivered of a set of twins at the Port Harcourt delivery centre, was arrested by the police in Lagos, when she took the babies to a hospital for inoculation. Embattled Oby said: "I am now ready to talk, because it seems we are hiding something here. Cecilia was brought to me by one Mr. and Mrs Peller. No... she was brought to me by Mrs Okoro, who is now at large. She has been treating her, and she pleaded with me to help her deliver a set of twin babies. That all her life she has not had any child of her own, that she is desperate.

"Mrs Okoro told me that we should use my apartment since her husband was around and she does not want him to know about this issue. So I agreed and N1,500,000 was paid into my account for the job. On her due date, she travelled down to Port Harcourt and we all went to my place. I gave her some herbs to chew after which she went to the toilet, when she got out, we asked her to lie down and push with all her might while I held her hands. "At a point, we used a razor blade to give her some tear so that blood will come out and make the whole thing look real. Mrs Okoro then brought the babies, whom she had arranged from somewhere. That was when mama heard the cries of babies." continued source image

Kétou, Igbale Aiye ou le Berceau de l’Humanité

Le gouverneur de l'Etat Ogun, au Nigeria le sénateur Ibikunle Amosun, son homologue de l'État d'Osun, Monsieur Ogbeni Rauf Aregbesola, en compagnie du prix Nobel de littérature Wole Soyinka, ont visité hier Igbale Aiye, un village considéré comme le berceau de l'humanité. La communauté d’Igbale Aiye, qui daterait de 450.000 ans, est à Apotoku, commune de Kétou, en République du Bénin. S'exprimant au cours de la Convention de «La Ville-Berceau de l'humanité (Igbale Aiye), organisée par Africa culture international institut (ACII) et le Gouvernement de la République du Bénin, les gouverneurs nigérians et le prix Nobel, ont salué la vision de Monsieur Olofindji Akande, le promoteur du projet Igbale Aiye, et fondateur de l’ACII. Ils ont appelé à des efforts concertés pour promouvoir la culture et les valeurs africaines. Le Gouverneur Amosun a promis de soutenir le projet en conformité avec la vision de son administration pour promouvoir la culture africaine. Il a dit que l’Etat d’Ogun avait été associé à de nombreuses premières et «ce projet est le premier entre tous. » Le Gouverneur d’Osun, Monsieur Aregbesola a souligné la nécessité d’effectuer davantage de recherche sur le lien entre les pyramides égyptiennes et Aiyê Igbale.

Pour sa part, Wole Soyinka a déclaré que le Centre pour la culture noire et la compréhension internationale avait adopté l'initiative IGBA Aiye en raison de son importance historique. Les visiteurs ont fait le tour des reliques d’un village souterrain datant de 450.000 ans, censé avoir abrité les premiers humains et « d’où sont sortis les bâtisseurs des Pyramides d'Egypte » Les deux gouverneurs nigérians et l’icône de la culture on plus tard, planté des bananiers pour commémorer la Convention de 2013 amené et traduit par Binason Avèkes d’après Vanguard, 1/06/2013

Igbale Aiye... where souls of departed slaves rest

Still recovering from the trauma caused by Transatlantic trade in humans (slave trade) and haunted by the remnants of colonianism, Africans, home and the Diaspora seems to have a new consciousness waiting to blossom. It’s a new beginning; a future, but independent city within two countries. Christened African Renaissance City, it’s designed as “home for all nations, Black people in particular, irrespective of nationalities, “to become one and free” from the nation state borders created by colonialism. Also, it is “in tribute to departed and enslaved African Ancestors”, a documents on the project states. Quietly starting from the scratch with several culture-related events spread across the year, African Renaissance City is designed to cover border areas of Republic of Benin and Nigeria, with as much as 600, 000 acres expected to be taken across the two countries. Already note able personalities such as Bishop Desmond Tutu, Prof Wole Soyinka, American civil right activist, Rev Jesse Jackson, Late Ambassador Segun Olusola, Giles and Yvette Saverd-Forget, among others have been inducted into the African Renaissance consciousness during the last five years of the project. “It’s a concept that started 30 years ago,” the founder, Beninese Olofindji Akande repeated part of his earlier statement during a chat with one of his guests. He had just led over three hours procession of the 2013 edition of the African Renaissance convention titled Humanism at the Benin rural area of Akpotokou, near Ilara, a border town between Ogun State and Republic of Benin. About an hour earlier, Olofindji had, on behalf of African Renaissance, honoured over 10 people including royal fathers from the border towns and some young enthusiasts of the projects. Also, posthumous honours were given to Ambassador Segun Olusola and a Beninese Erin Ilu Rabiu Asabi Adeaga. Among top dignitaries and multitude of pilgrims at the entrance of the future city where the ceremony held were familiar faces such as a monarch, the Fadesewa of Simawa, Ijebu, Oba Gbenga Sonuga, Thomas Atanda Idowu, Arolagbade II of Dinyin and former Director-General, Voice of Nigeria (VON) Chief Taiwo Alimi. The concept, Akande stated, was inspired by what he described as the needs for Africans to have a centre of spiritual convergence. He therefore sees African Renaissance as the Blacks' "Vatican City”, where people across nations will feel at home, except that unlike the Roman city, "African Renaissance is not based on one religion; its home for all faiths." And in seeking support for the project, Akande disclosed that "it has the recognition and support of UNESCO." At the period of the visit, there were activities spread across three days, involving visitors from the African continent and the Caribbean. However, the only visible structure was what looked like the entrance to the future city; a huge plaque, erected as one makes a roundabout at an ongoing road construction designed for the city. continued

Babilown/ la Semaine

Le Politique et le Savant en Afrique Bénin : Albert Tévoédjrè et la Fuite dans l’Universel Images du Passé(14)Porto-Novo, le Roi du Jour en son Carrosse, 1930 Images du Passé (13) : Porto-Novo, le Roi de la Nuit, 1925 Ghana : le Plus Grand Centre Commercial de l’Afrique de l’Ouest… Bénin : une Épidémie Inconnue fait plus de 100 Morts Images du Passé (12) : Guerriers Sombas en Arcs, 1920 La Sexualisation à Outrance de la Danse en Afrique Images du Passé(11): Chaise à Porter(les fantasmes du Blanc), 1930 Livre à Vous : Monographie de la Ville de Sakété Images du Passé (10) Vodunci d’Abomey, 1930 Amnesty International : Situation du Bénin de 2008 à 2013 Ghana: Tension à l’Approche du Verdict de la Cour Suprême Il était une Foi, la Manipulation

Le Politique et le Savant en Afrique

En Afrique, on oppose volontiers les intellectuels et les hommes politiques. Ces derniers, comme leurs semblables du monde, et peut-être plus qu’eux, feraient peu de cas de la pensée. Mais en Afrique l’opposition entre le politique et l’intellectuel est trompeuse. Car plus d’une similitude unit ces deux catégories d’acteurs que le sens commun oppose. Par exemple, sur le plan éthique, nos intellectuels sont les premiers à profiter de l'impunité ambiante ; vu le peu de cas qu'ils font de la nécessité de rendre compte de ce qu’ils prétendent être. Car, bien souvent il leur suffit d'obtenir un titre, de se faire appeler « Docteur », « Maître », « Professeur ». Après ils n'ont plus rien à prouver. Tout le monde sait et eux les premiers, que les recherches sérieuses, les grandes découvertes qui transforment le monde viennent de chez les Blancs. L’Africain ne cherche même pas à adapter ses connaissances aux réalités spécifiques de sa société. Donc, peinard est le soi-disant intellectuel africain qui ne se croit pas obligé de prouver quoi que ce soit. Ce qui signifie qu'il n'entend pas rendre compte de ce qu'il prétend être. Cette attitude, traduite sur le plan juridique et éthique ressemble à l'impunité de l'homme politique qui n'a aucun compte à rendre de ses actions, de son bilan, de ses fautes sinon de ces crimes. De même aussi la posture d’aliénation et de servilité qui est la caractéristique de nos hommes politiques et que le néocolonialisme a codifiée, cette posture en fait n'est pas leur seul apanage. En vérité il s'agit d'un fait de culture hérité de l’historie que l’on retrouve chez les lettrés, les akowé et à plus forte raison chez l'intellectuel parvenu. Cette manière que la bonne volonté intellectuelle sous nos cieux a de

pactiser avec l'extraversion et  l'hétéronomie ; que, fondée sur nos conditions historiques d'aliénation symbolique, nos intérêts intellectuels ainsi que nos œuvres ne prennent d'importance à nos yeux que lorsqu'elles sont reconnues par le Blanc, aussi peu objective que soit souvent cette reconnaissance. Combien de savants africains ne se considèrent comme tels que lorsqu'ils ont bénéficié d'un strapontin à Harvard, Massachusetts ou même Paris ? Combien d'écrivains ne se considèrent comme tels que parce qu'ils sont édités à Paris, Londres ou New York et qui n'hésitent pas de ce fait à mépriser leurs congénères qui n'ont pas la même opportunité ? Combien d'entre eux ne rêvent que de la reconnaissance de jurys occidentaux ? Si en Afrique la tendance qu’ont les titres intellectuels de se suffire à eux-mêmes frise une forme d’impunité de la part de leurs détenteurs, l'hétéronomie compulsive qui caractérise l'intellectuel est l'équivalent de la servilité néocoloniale des politiques. Prof. Cossi Bio Ossè

Images du Passé(14)Porto-Novo, le Roi du Jour en son Carrosse, 1930

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Nigeria military dismisses Boko Haram 'propaganda'

ABUJA: Nigeria's military on Thursday dismissed as "empty propaganda" claims by Boko Haram's leader that soldiers have retreated during an ongoing offensive, insisting the campaign has heavily damaged the Islamist insurgents. In a video obtained by AFP on Tuesday, Boko Haram chief Abubakar Shekau said soldiers have at times "turned and ran" when facing Islamist fighters and rejected military boasting about the success of the operation. "We consider it as empty propoganda," defence spokesman Brigadier General Chris Olukolade said of the video. "To the best of our understanding, at the moment (the insurgents) are in disarray. They are on the run and so many of them have been captured," he told AFP.

He declined to provide figures of those captured or killed in the operation launched on May 15 after President Goodluck Jonathan . declared a state of emergency in three northeastern states considered Boko Haram strongholds. Shekau's whereabouts, which cannot be determined in the video, remain unknown. "I don't know his location but I know that intelligence is trailing him," Olukolade said… continued

Nigeria lawmakers pass anti-gay marriage bill

Nigeria's House of Representatives voted Thursday to ban gay marriage and outlaw any groups actively supporting gay rights, endorsing a measure that also calls for 10-year prison sentences for any "public show" of affection by a same-sex couple. Representatives appeared to unanimously approve the proposal in a voice vote, sending it immediately to President Goodluck Jonathan for him to potentially sign into law in Africa's most populous nation. It wasn't immediately clear if Jonathan would sign the measure, though gays and lesbians already face public ridicule and possible prison sentences in Nigeria. While Western diplomats declined to immediately comment, the United Kingdom already has threatened to stop aid to nations that discriminate against gays. But those threats appear unlikely to assuage the desire of Nigerian authorities to further criminalize homosexuality, part of a wave of such laws in African nations eager to legislate against what they believe is a challenge of their traditional values by the West. Nigeria's Senate previously passed the bill in November 2011 and the measure quietly disappeared for some time before coming up in Thursday's session of the House. A copy of the House bill, obtained by The Associated Press, mirrored what the Senate previously passed. Under the proposed law, Nigeria would ban any same-sex marriage from being conducted in either a church or a mosque. Gay or lesbian couples who marry could face up to 14 years each in prison. Witnesses or anyone who helps couples marry could be sentenced to 10 years behind bars. Anyone taking part in a group advocating for gay rights or anyone caught in a "public show" of affection also would face 10 years in prison if convicted by a criminal court. In its voice vote, the House simply adopted all the clauses previously passed by the Senate without any discussion. The bill now sits before Jonathan for his approval or veto. Presidential spokesman Reuben Abati did not respond to a request for comment Thursday night regarding the president's position on the measure.

Chidi Odinkalu, the chairman of Nigeria's National Human Rights Commission, said he only learned about the House's vote late Thursday night. He said the bill, if passed into law, likely would be challenged in court. "If that's the scope, there will be serious issues," Odinkalu said. Gay sex has been banned in Nigeria, a nation of more than 160 million people, since colonial rule by the British. Gays face open discrimination and abuse in a country divided by Christians and Muslims who almost uniformly oppose homosexuality. Across the African continent, many countries already have made homosexuality punishable by jail sentences. Ugandan legislators introduced a bill that would impose the death penalty for some gays and lesbians, though it was amended in November to remove the threat of execution. Even in South Africa, the one country where gays can marry, lesbians have been brutally attacked and murdered in so-called "corrective rapes." continued

Images du Passé (13) : Porto-Novo, le Roi de la Nuit, 1925

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Bénin : Albert Tévoédjrè et la Fuite dans l’Universel

On peut mesurer l'image d'un personnage public par les commentaires que suscite un article en ligne sur sa personne. Un tel feed-back est pour l'opinion ce que l'onde de choc est pour une bombe. Le cas de M. Albert T est assez révélateur de la vérité des faits lorsque celui qu'ils concernent en a joué jusqu'à la corde. Albert T est un personnage qui a la réputation d'un renard parce qu'il serait rusé, retors et fin fabricant en usines à gaz politico-médiatiques. Mais ce caractère de renard ne concerne pas uniquement sa personnalité politique dont tout le monde sait, au soir de sa vie, qu'elle a été plus tissée de bluffs et de consensus frauduleux que de vérités. L’homme s’est en effet autoproclamé faiseur de rois parce qu'il avait d’abord acquis la stature très valorisée au Bénin de ceux qui ont squatté à l’envi les organisations internationales. Après avoir harcelé le régime politique au pouvoir au lendemain de l'indépendance, à coups de brûlots et d'articles venimeux dans la presse, il a fini par être coopté en son sein. Cet opportunisme espiègle basé sur le chantage à la virulence rhétorique lui a permis de fil en aiguille de se retrouver au Bureau International du Travail, BIT. Et de ce lieu international, il a acquis ce qui pour l'imaginaire extraverti du Béninois, constitue le sésame de l'influence politique, l'image de la grande personnalité qui s'imposa comme incontournable dans le paysage et le système des acteurs politiques. Il s'agit bel et bien d'une montée en puissance vicieuse, basée sur un stratagème circulaire : on fait peur au landerneau politique avec sa verve venimeuse ; celui-ci pour avoir la paix vous coopte, vous en profitez pour accéder à un poste international ; puis, de là vous revenez auréolé de gloire et de l'aura mystérieuse d'un « grand quelqu'un ».

 

Ghana transfixed as court case throws elections into doubt

Ghana : le Plus Grand Centre Commercial de l’Afrique de l’Ouest…

En 2014, le Ghana  aura le Plus Grand Centre Commercial de l’Afrique de l’Ouest

Les Ghanéens auront bientôt le plus grand et le plus spacieux centre commercial, non seulement au Ghana, mais en Afrique de l’Ouest. Le Centre déjà en construction a pour nom : West Hills Mall. Construit avec des infrastructures de classe mondiale, le Centre vise à proposer une multiplicité intégrée d’offres en matière de commerce de détail moderne. Sis sur un terrain qui s’étend sur près de 10 hectares et disposant d’une superficie construite totale d'environ 32.000 mètres carrés, le West Hills Mall, est une joint-venture entre la Delico Property Developments Limited (60%) et la Société Nationale de Sécurité et d’Assurance (SSNIT ) (40%) ; il est situé le long de l'autoroute Kasoa-Cape Coast sur ​​le côté ouest d'Accra. L'installation ultra-moderne, dont la construction, selon des sources bien informées, serait achevée en Octobre 2014, coûterait 93 millions de dollars US. Selon les propriétaires, le montant final pourrait augmente à 100 millions de dollars US.

Certaines des installations du West Hills Mall comprennent deux supermarchés de référence, 65 boutiques, des restaurants, un complexe cinématographique 5-écran, et des locataires aussi bien ghanéens qu’internationaux. Parmi les locataires déjà engagés dans le projet, il y a : Shoprite, Palace, Mr. Price, Woolworths, Jet, MTN, Stanbic, Barcellos, Foods Inn, Basillia, Tante Marie, pour n'en citer que quelques-uns. amené et trad. par Binason Avèkes

Bénin : une Épidémie Inconnue fait plus de 100 Morts

COTONOU, le 28 mai (Xinhua) - Plus de 100 personnes, principalement des enfants âgés de quatre à 17 ans, ont trouvé la mort au Bénin au cours des quatre dernières semaines d’une maladie non identifiée. La zone la plus touchée est Dekin dans la commune de Dangbo, située à 50 km au sud de Cotonou, a rapporté une télévision privée locale lundi. Fièvre, vomissements et épistaxis, suivis d’un ronflement étrange, puis survient l'arrêt définitif du cœur du malade. Ce sont là les symptômes visibles d’un mal, non encore identifié, qui s’est transformé en épidémie.

Plusieurs personnes auraient également été dans un état critique et seraient hospitalisées au centre de santé local qui n'a ni infirmière ni médecin, selon le rapport. «Seule une sage-femme fait office de médecin au centre de santé dans la localité qui compte plus de 10.000 habitants », a dit la télévision. ( source image, la voie de la Russie) amené & trad. par Binason Avèkes/ sce

Images du Passé (12) : Guerriers Sombas en Arcs, 1920

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Nigeria: NGF Splits as Jang Holds Meeting With 17 Governors

Indications that the once united, strong and influential Nigeria Governors' Forum may have split into two factions emerged Saturday in Abuja as Governor Jonah Jang of Plateau State led some governors to hold what they called the first inaugural meeting of the new NGF leadership. Jang has been claiming emergence as NGF chairman, despite his defeat by Governor Rotimi Amaechi of Rivers State, who was re-elected as chairman of the forum at an election held on Friday. The Plateau State governor's basis is a typed endorsement letter signed by 19 pro-presidency governors before the poll, where his name was filled in after his selection as the party's consensus candidate. But Amaechi had defeated Jang by 19 to 16 votes at the election proper. The Rivers State governor described his victory as a proof that the country's democracy is working and a reaffirmation of the unity of the governors.

"Today the governors have spoken with one voice reaffirming our faith in democratic governance as the hope of Nigeria's future," he said. The governor added: "We remain committed to supporting our leader, the President and Commander-in-chief of the Armed Forces of the Federal Republic of Nigeria, His Excellency, Dr. Goodluck Ebele Jonathan, to realise the development dream of all Nigerians by reducing tension, uncertainty and insecurity in our beloved country. But THISDAY gathered that the Presidency may recognise the Jang group as the authentic body of governors. It is gathered that the Jang group of governors may pay an official visit to President Goodluck Jonathan immediately after his return from the African Union Summit in Addis Ababa, Ethiopia continued

La Sexualisation à Outrance de la Danse en Afrique

La Sexualisation à Outrance de la Danse en Afrique, un Sida Colonial Florissant

 

En Afrique jadis, le corps était exposé. La danse était l'occasion d'une expression codifiée. On dansait pour les dieux, on dansait pour les cieux, on dansait pour la vie, on dansait pour transcender la mort. Ce qu'on a appelé manque d'écriture en Afrique était une interprétation erronée du regard occidental. Si l'écriture telle que le conçoit l'Occident a fait défaut, bien d'autres systèmes, au demeurant intégrés, y palliaient. Et la danse faisait partie du système d'écriture et d'expression corporelle de l'Afrique Noire. Les corps étaient nus jadis, ils se contorsionnaient, se trémoussaient, ils se rétrécissaient, s’ouvraient ; ils suaient, bougeaient et respiraient la vie. Par sa médiation, les deux sexes entraient en effusion vitale. Mais jamais le regard n'était fixé sur l'intention sexuelle. D'autant moins que, loin du regard lesté de culpabilité judéo-chrétienne qui caractérise la mentalité occidentale, le regard africain sur le corps était un regard d'extase, de joie, de communion et de communication vitales. Quand le blanc est arrivé, dans ce mouvement de la vie, il n'a vu que du sexe, de la luxure, du feu torride du diable. Dans les images qui nous viennent de la période coloniale et dont les auteurs étaient des blancs, on remarque cet étonnement et cet arrêt devant les corps, notamment les corps de jeunes filles pubères. Pour les blancs, les gestes, les rapports, les expressions corporelles mis en jeu au cours de nos diverses danses ne pouvaient qu'être sexuels. Pour eux, cela ne faisait aucun doute. Et cette certitude a été élevée au rang d’une vérité génératrice à son tour d'images, de lieux communs, de préjugés et d'évidences qu’ils nous ont inoculés. Et ce dont nous n'étions pas conscients parce que tout simplement il n'existait pas pour nous, nous est renvoyé en miroir par la perversité tenace du blanc à travers le prisme réducteur et violent de la civilisation consumériste dominante qu'il a imposée au monde--à travers le seul rôle sérieux qu’il accorde aux Africains, rôle d'experts corporels( sport, danse, chant) rôle d'amuseur des races supérieures--et nous nous en sommes appropriés. Et comme des singes, nous avons commencé à agir selon la perception que le blanc se fait de nos expressions corporelles primitives. Et maintenant, dans une logique de violence symbolique, l’Africain revendique spontanément comme son exclusive caractéristique et sa raison d'être, la fixation sur l'élément sexuel comme le sens profond de la danse. Cette appropriation intériorisée du regard incident de l'Occident sur nous est maintenant devenue le fonds de commerce sinon la matière première des chorégraphies africaines modernes ou de tous ceux qui se réfèrent à l'Afrique : de Michael Jackson à la musique congolaise moderne. Et pourtant, sans vouloir verser dans la nostalgie de l'âge d'or, nos ancêtres n'étaient pas des obsédés sexuels comme la danse africaine standardisée moderne à la sauce et sous le regard occidentaux tend à le faire croire. Nos ancêtres communiquaient, communiaient, écrivaient s'exprimaient dans et par le corps mais jamais dans leur esprit, l'obsession sexuelle et la provocation à visée commerciale, cette dérive de la pornographie en transe tarifée n'était leur préoccupation. Dédiés au dieux et à la vie, jamais d'ailleurs la danse et son corolaire, la musique, n’étaient conçus comme un produit commercial. Il est urgent que l'Afrique s'arrache au poison de la dénaturation de ses valeurs, du sens profond de ses institutions et de sa mémoire. Il y va de notre survie et de notre liberté. Beatrice  Akouetey

Images du Passé(11): Chaise à Porter(les fantasmes du Blanc), 1930

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Nigeria: Clark at 86 - President Is Too Powerful, Let's Have PM

Edwin Kiagbodo Clark, a former Minister of Information, was 86 years old yesterday having been born May 25, 1932. He is a trained lawyer, politician, and elder statesman. The Ijaw National Leader, who spoke with selected Journalists in his Asokoro Residence, Abuja observed that the Nigerian president is too powerful, and we should combine both presidential and parliamentary system of governance. IORAKPEN ISHU-JOSEF was there for LEADERSHIP. Nigeria's Past Leaders Nigeria's previous leaders were dedicated in serving Nigeria. Even though there was corruption, it was minimal. There was nothing wrong anyone working for government and you get a favour out of that job. It was difficult to see one person amass wealth the way we have today. Today, people are thinking of themselves more that the country. When you think of yourself first, to take public money, it is bad. You take 80% and give people 20%? That is why there is no development. I think the difference between leaders of those days and today, we were thinking of Nigeria before ourselves. Politics and Nationalism At that time, nobody was thinking about where you come from. There was no tribalism like now. In our little ward, in Warri, the urban district council was for everybody. The Igbos were elected chairmen. An Uroboman was a chairman of in my place for 8 years. So that ethnicity was not there. Come to reginal level, Dr. Nnamdi Azikiwe was more popular in the west than the east and he won election in Yorubaland but today they will say go to your state. Even your wife cannot contest election is her husband's place. That is pertinence in politics. There was no bitterness in politics. There was no money in politics but today politics is business. Politics in Nigeria is now a profession. Legislators are found guilty of bribe and are being tried and they are not ashamed. The nationality feeling was very strong in those days. Presidential And Parliamentary Systems Of Government Any of these systems can succeed but because the fault is our not the system. If we practice presidential system as it is practiced in America there is nothing wrong with it. If we practice parliamentary as it is done in Britain or Canada, there is not wrong with it. But when you deliberately combine the two to suit your own purpose, to take what is good for you and leave what is not good for you. continued

Livre à Vous : Monographie de la Ville de Sakété

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Images du Passé (10) Vodunci d’Abomey, 1930

Amnesty International : Situation du Bénin de 2008 à 2013

Depuis 2008, année ou l’actuel régime était pleinement aux commandes, jusqu’à nos jours, la situation des Libertés, et la conformité de la vie sociopolitique du pays aux mœurs démocratiques ont fini par présenter leur visage propre. Ce visage est caractérisé par des avancées symboliques, comme sur le sujet de la peine de mort, mais aussi des reculs ou des persistances comme en ce qui concerne, l’aggravation des conditions carcérales, les violations de la liberté d’expression, la corruption au plus haut sommet de l’Etat, et d’une manière générale l’hégémonie politique du régime qui a fini par réduire l’opposition à la portion congrue. Nous présentons ici l’évolution de la situation des Droits de l’Homme au Bénin, telle qu’auscultée par Amnesty International entre 2008 et 2013.

 

Ghana: Tension à l’Approche du Verdict de la Cour Suprême

Ghana: La Tension monte à l’Approche du Verdict de la Cour Suprême dans le Conflit Post-électoral

L’ancien Recteur de l'Institut Ghanéen de Gestion et d'Administration Publique (GIMPA), le professeur Stephen Adei, a déclaré que la Cour suprême du Ghana est l'une des institutions les plus crédibles au monde. Au fil des années, a-t-il dit, les hautes juridictions du pays se sont montrées très crédibles dans leur rendu de justice, et à maintes reprises, différents gouvernements en place ont perdu des procès. Prof Adei, qui participait à une discussion au cours d’une table ronde à l’Institut des Affaires Économiques sur le thème : « La résolution des conflits postélectoraux : Comment promouvoir la paix, la cohésion nationale et la réconciliation après la décision de la Cour suprême», a exhorté les Ghanéens à ne pas nuire à la magistrature. L’Ancien Recteur a noté que, au fil des années, les décisions rendues par les juridictions supérieures en matière de contentieux électoral parlementaire n'avaient jamais créé de désordre, d'où son espoir que la décision de la Cour suprême ne provoquera pas de chaos. articles connexes Election Petition threatens stability - Kwesi Jonah Nana Akufo-Addo: "I'll Accept The Presidential Election Verdict

Selon lui, si des bouleversements devaient intervenir au Ghana suite à la décision de la Cour Suprême, il y a de fortes chances que ce soit à Accra ou à Kumasi. Le Prof. Adei a demandé aux deux protagonistes -- le Président John Mahama Dramani et Monsieur Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, -- en vue de désamorcer la crise, de prendre les devants pour dire leur volonté d’accepter la décision de la Cour, afin de calmer les nerfs de leurs partisans dans la perspective du verdict qui se prépare. Il a déclaré que les deux personnalités rivales doivent tenir leur promesse de respecter la décision de la Cour suprême. L'ancien recteur de la GIMPA a exhorté les services de sécurité à travailler dur pour prévenir toute éventualité. amené et Trad. par Binason Avèkes

Images du Passé (9) : Cotonou, marché lagunaire, 1930

Cotonou, marché lagunaire - Cotonou est reliée par voie lagunaire tous les deux jours à Abomey-Calavi et tous les cinq jours à Porto-Novo grâce à des pirogues de 10 à 20 t.

Opinion: Nigeria must win battle for youth to beat Boko Haram

Editor's note: 'Funmi Olonisakin is the founding director of the African Leadership Centre, and director of the Conflict, Security and Development Group, at King's College London. (CNN) -- President Goodluck Jonathan's response to the Boko Haram insurgency, including his recently declared state of emergency in three northern Nigerian states, is eerily reminiscent of previous approaches to sectarian violence in that region. The Maitatsine uprising of 1980 is perhaps the single most important precedent-setting example. In December 1980, the confrontation between the Al-Masifu Islamic sect -- which advocated purity in the practice of Islam -- and the people of Kano came to a head. The Nigerian army and air force mounted a campaign against the sect. In the end, more than 4,000 people were dead with double this number injured alongside massive destruction of property. Times have certainly changed. Nigeria's population has doubled since the Maitatsine uprising. Nigeria continues to experience the "youth bulge" -- a growing youth population -- that was not planned for. The resulting pressure on socio-economic systems is evident in limited education and health and dwindling economic opportunities for young people.

Poor policies and bad planning have produced youth vulnerability and exclusion from mainstream life. This is doubly so in northern Nigeria, where class divides have further created a community of people with nothing to lose. Read this: Nigerians ask, are we at war? The global environment has also changed amid growing transnational threats. Al Qaeda continues to lurk in the neighborhood. Excluded groups in the region with affinity for Boko Haram are potential support networks amid an ever-rising flow of illicit weapons into the region. One thing has hardly changed: elite behavior. Nigeria's power elite remains far removed from the realities of life experienced by ordinary citizens. continued

Ghana: TWN Blames Scale Mining Menace On Weakling Economy

Third World Network-Africa (TWN), an Accra-based a research and advocacy non-governmental organisation (NGO), has blamed the recent gangsterism and other challenges in the artisanal and small scale mining (ASM) in Ghana on a weakling economy. The NGO argued that if the Ghanaian and African economies were creating enough jobs, no citizen of African would have engaged in illegal scale small mining, knowing the dangers involved. The Executive Director of Third World Network-Africa, Dr. Yao Graham, expressed these views at the opening of a two-day capacity building workshop for West African civil society organisations on regional and continental mining reforms, held in Accra. The workshop, which was attended by 40 representatives of major constituencies from across West African, were drawn from civil society organisations, labour unions, women organisations, the media and other stakeholders on the continental Africa Mining Vision (AMV), and the related ECOWAS Minerals Development Policy (EMDP) Organised by Third World Network Africa, with support from the Open Society Initiative for West African (OSIWA), the workshop

was designed to expand and deepen participants' understanding of the AMV and EMDP's objectives and their implications; support engagement with ECOWAS to harmonise the goals of the AMV and the EMDP, and the envisioned harmonised regional code; and lastly, to strengthen collaboration and networking among a diversified range of non-state actors and organisations for advocacy on the AMV and EMDP. According to him, mining had emerged as a leading economic activity in West Africa. Ghana, Mali, and now, Burkina Faso, are today three of Africa's most important gold producers. continued

Election Petition threatens stability - Kwesi Jonah

Political scientist Dr Kwesi Jonah has said that whatever direction the Supreme Court (SC) ruling on the presidential election petition takes, Ghana will never be the same. He said the outcome of the petition hearing has the potential of threatening national peace and cohesion, the overstretched security system, constitutional paralysis, and paralysis of central and local government machinery. He feared the outcome also has the latent of political revenge, poisoned political atmosphere that could spill over into Election 2016, tarnished integrity and weakened legitimacy of the Electoral Commission (EC) and major political reversals. Dr Jonah made the observation in Accra at a roundtable discussion organized by the Institute of Economic Affairs Thursday on the theme: “Post-electoral disputes resolution: Fostering peace, national cohesion and reconciliation after the Supreme Court ruling". According to him, the outcome of the petition hearing has the tendency of creating deep seated distrust for the EC, stressing that the remedy would be a thorough reform of the architecture of electoral governance in Ghana.

He added that in the mist of all this upheavals, the energy and resources of the security forces might be stretched to its limits. He therefore urged civil societies and faith-based organizations to educate their members to accept the Supreme Court’s ruling in order to promote national unity and stability. He called on the media to avoid provocative discussions that could inflame passions and cautioned the parties to avoid victory celebrations and wild jubilations. continued

Images du Passé (8) : Porto-Novo, le Roi de la Nuit ̴1930

Il était une Foi, la Manipulation

TB Joshua sous les Feux de la Critique après la Bousculade Mortelle d’Accra

Images du Passé (7) Porto-Novo, Marché au Poisson, 1904

ARRESTATION ARBITRAIRE ET FUSILLAGE DES ETUDIANTS A L’UP

ARRESTATION ARBITRAIRE ET FUSILLAGE DES ETUDIANTS A L’UP : LA SAUVAGERIE DU DUO BIAO BARTHELEMY ET ARMAND NATTA EN ŒUVRE.

Bénin : l’Endémique Réalité des Violations Sexuelles à l’Ecole

La Grande Bretagne Promet 100 Milliards de FCFA pour le Mali

La Grande Bretagne Promet 100 Milliards de FCFA pour le Mali LONDRES - Le gouvernement britannique s’est engagé à dépenser 195 millions de dollars pour aider à sécuriser le Mali et le Sahel ouest-africain.. L'annonce est intervenue alors que les représentants de 103 pays et organisations se sont réunis à Bruxelles pour envisager la reconstruction du Mali en tant qu'Etat viable plutôt qu’un refuge pour les terroristes. L'objectif est de réunir la somme de 2, 6 milliards de dollars dans le cadre d'un plan de $5,58 milliards, visant la reconstruction d’un état malien Démocratique et Stable.

Le Ministère britannique pour le développement international a déclaré que l’engagement de 195 millions de dollars sur trois ans sera annoncé plus tard mercredi à Bruxelles. Les fonds contribueront à accroître l'accès aux soins de santé d'urgence et aux médicaments pour les réfugiés forcés de fuir leurs maisons, ainsi que pour aider à prévenir les pénuries alimentaires amené et trad. par Binason Avèkes

Le Corps de Chinua Achebe est arrivé au Nigeria

Le corps de l'icône de la littérature, feu Professeur Chinua Achebe, est arrivé à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d'Abuja, tôt ce matin, 21 mai où il a été accueilli par des responsables gouvernementaux. Le corps a ensuite été transporté à bord d'un avion de ligne privé à Enugu d’où il a rejoint sa ville natale, Ogidi, dans l’état d'Anambra. A Ogidi, la dépouille de l’illustre écrivain a étér reçu par

son frère aîné,  le chef Augustine Achebe, ainsi que d'autres membres de la famille et des fonctionnaires du gouvernement de l’Etat. L’inhumation aura lieu le jeudi 23 mai source

Images du Passé (6) ; Danse à Porto-Novo, 1908

TB Joshua's 'holy water' was supposed to end poverty

TB Joshua’s ‘holy water’, over which four Christian worshippers died in Accra on Sunday, was apparently meant to bridge the poverty gap between the poor and the rich in Ghana, one of the Nigerian Prophet’s Evangelists has told XYZ News. Evangelist Samuel Excellence said: “[TB Joshua’s] position about this whole anointing water has to do with the fact that he realises that there was a large gap between the Rich and the Poor, and the grace of God is what brings healing, deliverance and blessings for the salvation of the souls; so his intention is that as people participate in this grace, through the medium of anointing water, that gap will be bridged”. Thousands of Christians trooped to the Synagogue Church of All Nations (SCOAN) at the Spintex Road on Sunday to have access to the free anointing water. A scramble ensued within the humongous congregation with virtually every Worshipper pushing and shoving for access to the ‘holy water’.

The chaos resulted in a stampede in which four Worshippers got trampled and asphyxiated. The bodies have been deposited at the Police Hospital in Accra. At least 30 others also got seriously injured and had to be rushed to the Hospital. Evangelist Excellence said Prophet TB Joshua had to personally intervene to prevent the disaster from exacerbating. “Immediately the stampede took place….he was made aware and right on Emmanuel TV, he spoke to the whole world that he understands this and that and that is what is happening at the Ghana branch and as a result the church [was] coming to an end so that the Evangelists could take care of the situation on the ground; so he spoke publicly declaring that the service was coming to an end”.  continued

Ghana hopes to shield economy from African oil curse

* Economists cite risks of fiscal laxity, Dutch disease * Nigeria saw agricultural sector ravaged, corruption soar * Ghana wants to increase investment in cocoa sector * Ghana has strong democratic institutions, oil wealth funds By Matthew Mpoke Bigg and Kwasi Kpodo ACCRA, May 21 (Reuters) - Oil brought riches to Nigeria but also ravaged its economy and fuelled corruption and conflict. Now nearby Ghana has begun production and wants to take the wealth but dodge the oil curse. Ghana is used to resource riches: it is already the world's number two cocoa producer and Africa's second-largest gold miner. But there are signs it is struggling to manage the new oil money and some people are disappointed. A budget deficit last year which soared to 12 percent of gross domestic product (GDP), nearly twice the targeted level, raised fears among economists of fiscal laxity, a classic symptom of the resource curse that often feeds corruption.

Investors are also watching the strengthening cedi currency . An inflation-adjusted rise due to an influx of petro-dollars can signal "Dutch disease", where the competitiveness of farming and manufacturing is eroded, as in Holland in the 1960s. "The government seems to be very much wary of the dangers of Dutch Disease," central bank governor Henry Kofi Wampah said. "Oil will continue to attract attention but not at the expense of cocoa or gold." continued

Don’t arrest our people – Chinese delegation beg govt

A 9-member delegation from China’s Gonchi province where majority of the illegal miners are believed to have hailed from are appealing to the Government of Ghana not to arrest their compatriots engaging in small scale mining. The delegation made the proposal when they met Ghana’s Minister for Lands and Natural Resources, Alhaji Inusah Fuseini in Accra, Monday to try and find a lasting solution to the influx of Chinese nationals engaged in illegal mining in Ghana. The Minister after the closed door meeting told Joy News’ Paa Kwesi Asare the meeting did not yield any positive conclusion. “I don’t think one can say there was any conclusive outcome because what they were looking for precisely we couldn’t give…they wanted us not to arrest the Chinese, and wanted us to recognize what the Chinese are doing as business, and those things definitely we will not agree to that.” According to the Minister, the delegation did not appreciate the extent of damage the Chinese nationals were causing in the country and the criminal consequences of their activities. But Inusah Fuseini said the government was unwavering and kept hammering home to them that it was criminal for foreigners to engage in small scale mining.

He reiterated President Mahama’s decision to set up a taskforce to bring under control illegal mining in the country, adding, “we are determined to flush out illegal miners from all the mining sites in Ghana”. Nevertheless, he said the delegation “kept repeating to us” that these Chinese are only “victims”, whom they said, came to Ghana to make a living. “We, however, indicated to them that Ghana has no responsibility in providing employment for the Chinese.” continued

Images du Passé (5) Anécho, Barrage sur la Lagune, 1902

Fenêtre sur le Monde (1) : le Yubitsume

Archbishop of Canterbury, others eulogise Achebe at service of songs

• Academy of Letters, college old boys, others  pay tributes FRESH tributes came for the late Nigerian novelist, Prof. Chinua Achebe, as the Archbishop of Canterbury – the leader of the Anglican Church Communion worldwide – the Most Rev. Justin Welby, led a full Anglican service of songs for him in London. The Bishop of Woolich, Rt. Revd. Michael Ipgrave and his Southwark counterpart, Rt. Revd. Christopher Chessun, also eulogised him, so also was the Jamaican High Commissioner to the United Kingdom (UK), Mrs. Aloun Ndombet-Assamba. Also, the Nigerian Academy of Letters (NAL) and old boys of Government College, Umuahia, Sunday paid tributes to the late literary icon. In a one-page eulogy read by his representative at the service held  at All Saints Cathedral in New Cross on Saturday evening, Welby said “it is a great privilege to be able to send this tribute to Chinua Achebe as you gather for a service at All Saints in his memory. Chinua Achebe was a wonderful poet and novelist, and one of the most important and influential writers in the history of Literature in English. “He was a world figure, and played a significant role in shaping my own understanding of Nigeria and of the post-colonial era. In offering my condolences, I would also like to express my admiration for his courage in pursuing justice and integrity. ” Welby also described Achebe as “a tremendous human being, and also a family man.” In his own eulogy, Chessun described him as a “novelist of great stature.” The cleric also echoed what Nelson Mandela famously said of Achebe, that he, through his writings, “brought Africa to the world” while remaining rooted as an African. Continuing, Chessun noted: “Certainly his role in the formation of national identity and consciousness in post-independence Nigeria cannot be under-estimated.” Eulogising Achebe, Ipgrave said he  was not just “a great teller of stories,” but “a notable academic” who “lived between the worlds of scholarships and of popular culture,  and at times, also of politics and religion.” According to him, that place in-between often proved to be a hard and costly place to be. The bishop told the congregation of about 200 not to be gloomy, noting that: “What we mark tonight for Chinua Achebe is his

journey into a place which is no longer at the centre where things fall apart.” On her part, Ndombet-Assamba commended Achebe for not only having a “great impact” on her personally and others who read his books in the Caribbean, but that he “gave them dignity as people of colour.” The diplomat thanked Achebe for giving her and millions of others the “wonderful gift of words from an African perspective.” There were also eulogies from the Chairman of the Central Association of Nigerians in the United Kingdom (CANUK), Chief Bimbo Afoloyan and from the service organiser, Alex Achebe, who was Achebe’s nephew. Alex also read from his uncle’s last work, There was a country. At the colloquium and night of tributes organised by old boys of Government College, Umuahia, elder statesman, Dr. Arthur Agwuncha Nwankwo, regretted that the societal ills, which made Achebe reject national honours on two occasions, still thrive in the country. He particularly lamented the state of infrastructure, especially the deplorable Enugu-Onitsha highway, where Achebe sustained the road mishap that condemned him to a wheelchair until his death, stressing that it was unfortunate that Achebe’s remains would be taken through the same road in its poor state. He said: “He had hoped that in his life continued

Nana Akufo-Addo: "I'll Accept The Presidential Election Verdict

From Leadership Newspaper (Nigeria), about the Ghanaian center-right politician's case before Ghana's Supreme Court: "Mr. Nana Akufo-Addo, Presidential candidate of Ghana’s New Patriotic Party (NPP), said he would accept the verdict of ongoing election petition matter before the country’s Supreme Court. Akufo-Addo stated this in his Accra residence on Friday when the King (Asantehene) of the Ashanti Kingdom, Otumfuo Osei Tutu II, visited him. 'Our party has a very good record; the party is reputed to be peace-loving, if you

look back into history, we have always accepted the outcome of elections. The party decided to go to court this time because of the widespread irregularities that characterised the December, 2012 general elections,' he said." continued