Qui est est Festus Keyamo Militant juridique, Keyamo a commencé sa carrière en tant que membre de l'équipe juridique de la Coalition nationale démocratique (NADECO), l'organisation formée pour résister au règne dictatorial de Sani Abacha. Il a acquis une plus grande expérience au cabinet juridique de Gani Fawehinmi, le plus grand activiste juridique du Nigeria. Keyamo mena la campagne judiciaire qui mit en cause un contrat d'achat de voiture impliquant Dimeji Bankole, président de la Chambre des représentants. Il a mené une croisade pour faire la lumière sur l'assassinat du chef Bola Ige. Il était également l’avocat principal de la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) dans la mise en accusation du chef Bode George pour vol de l'argent destiné à des contrats.
Lapite, le roi élu de JOGBO a décidé de s'enrichir en accédant au trône. Il élimine toute opposition, assassine ses adversaires ou en les pousse à l’exil. Après avoir perpétré un coup d’état magique en se soustrayant d’autorité au rituel sacré verrouillant l’enrichissement personnel du roi, il commandite l’assassinat de son rival ADEBOMI, et AYANGALU, le batteur officiel du royaume, n’a eu la vie sauve qu’en fuyant en exil. Dans l’hubris du bon plaisir sous le signe duquel il s’est fait roi, Lapite prend une nouvelle femme, et se lance dans une exploitation massive des ressources énormes d'arbres forestiers. Les protestations des citadins et des paysans sont impitoyablement réprimées. En désespoir de cause, les jeunes marchent sur le palais et s'emparent de la couronne royale qui, par tradition ne doit pas quitter le palais. Décidé à faire flèche de tout bois, Lapite engage le mercenaire Lagata, un officier militaire à la retraite. Celui-ci parvient à reprendre la couronne aux ravisseurs mais au lieu de la restituer, il profite d’une cérémonie publique pour tuer le roi. Lagata, qui est maintenant déterminé à devenir roi impose une administration oppressive sur le peuple. Mais le peuple en tant qu’entité politique renaît à travers la voix de Saworoide que seul un roi légitime peut entendre sans succomber à une attaque cérébrale. L’usurpateur Lagata tombera raide mort pendant la cérémonie d'investiture, où résonnait Saworoide, symbole et voix du peuple. Ce peuple de Jobo qui l’a échappé belle !
On aura compris qu’à travers Saworoide, Tunde Kelani examine les traumatismes politiques qui se sont abattus sur le Nigeria après l'indépendance. Un film qui résume de façon ironique et précise toute la tragicomédie politique africaine...
Gordon qui fait peur aux gouvernements africains, et n’hésite pas à menacer certains de représailles politiques et économiques s’ils ne dépénalisaient pas l’homosexualité, est ici en face de Poutine dans ses petits souliers. Le Président de la nation la plus vaste du monde et certainement de l’une des plus puissantes lui assène ses quatre vérités diplomatiques, politiques et morales, et le Premier Ministre conservateur anglais est scotché, incapable de bouger, en sueur, tout petit. Comme quoi le chat qui fait peur à la souris n’en mène pas large devant le chien, sans même parler du lion…
Abu Yusuf Ibn Sadiq Babasani, le nouveau porte-parole du Jama'atu Ahl Sunnah Wal Jihad Lih Da'awati (JAS), plus communément connu sous le nom de Boko Haram, a annoncé l’existence de tractations pour un accord de paix avec le gouvernement nigérian, et le renversement du Cheikh Abubakar Shekau, dans une nouvelle vidéo YouTube mise à la disposition du site Nigeria Village Square (NVS) aujourd'hui.
Dans la vidéo, JAS a retracé la genèse des problèmes avec le gouvernement après la mort de Mohammed Yusuf et se dit maintenant décidé à embrasser le dialogue « parce que les gens souffrent et parce que bon nombre de groupes utilisent le nom de Boko Haram pour commettre des atrocités, des enlèvements de femmes, d’enfants et d'autres choses qui ne sont pas admises dans
l'Islam. » Il a enfin invité tous les hommes à travailler à une solution pacifique. Selon la vidéo, les dirigeants du PAC ont signé l'accord de paix et sont en attente de la réponse du gouvernement. Ceci fait suite à notre reportage du 20 Juillet 2013, dans lequel JAS annonçait l’amorce de discussions de paix avec le gouvernement fédéral du Nigeria
Port Harcourt - La crise politique de longue durée dans l'Etat de Rivers a dégénéré en chaos mardi après que cinq membres de l'Assemblée ont convoqué une session pour destituer le président. Les cinq législateurs ont engagé d’autres qui ont essayé de les arrêter en un combat physique. Les analystes locaux disent que la crise de la législature de l'État a ses racines dans les intrigues d’arrière-scène fomentées par le président Goodluck Jonathan pour destituer le gouverneur Rotimi Amaechi qui est censé s'opposer aux ambitions présidentielles de briguer un second mandat…
Le ciel de la musique traditionnelle béninoise vient de s'enrichir d'une nouvelle étoile nommée Norberka. La nouvelle star cumule un certain nombre de qualités tout à fait fantastiques que sont sa jeunesse, sa truculence, une gestuelle à la fois esthétique et riche, une prodigieuse capacité à vous donner envie de danser, et surtout sa très belle voix. Comme le dit son producteur, on peut affirmer que Norberka « c'est la représentation d'un rythme », un rythme qui transporte au comble de la joie. La nouveauté de Norberka c'est de proposer un rythme zinli typiquement du mono.
Comme chez beaucoup de Béninois la jeune chanteuse glane dans le champ de ses prédécesseurs. Notamment, la chanteuse Vivi l’internationale qu'elle cite nommément et Sagbohan Danialou qu'elle considère comme un maître affectueux. Mais il y a chez Norberka un emprunt des grivoiseries gestuelles d’un Anice Pépé qu'elle oublie au passage de citer parmi ses références. Il est vrai que ceux que nous imitons le plus souvent sont ceux que nous feignons d'ignorer.
Il y a aussi dans les images qui accompagnent ses albums notamment le dernier, un accent sur des gestes suggestifs qui, sous prétexte d’excitation, flirtent avec l'obscène sans pour autant, Dieu merci, y succomber tout à fait. Je pense que pour qu'elle s'affirme, Norberka doit se refréner du côté d’une Pélagie la Vibreuse pour tendre plutôt vers une Anagonou Vodjo, où la danse est d'abord une joie saine, magnifique, riche et spontanée et non pas un mécanisme bestialement racoleur. Sur le plan des thèmes, comme elle l’a bien réussi avec la plupart des
titres de son dernier album Kpe Dido, il faudra qu'elle évite la thématique de l'encensement de la haine de soi qui est devenu un lieu commun dans les chansons du sud du Bénin. Au contraire, elle doit mettre l'accent sur des thèmes et des idées positifs.
Enfin pour la langue, Norberka dit elle-même qu'elle vient battre en brèche l'apanage fon du zinli. Elle n'est pas la première à donner un écho diversifié et un cachet spécifique au rythme zinli de l’aire AdjaTado. Anice Pépé aussi a élargi la base culturelle du zinli en donnant sa voix et ses gestes de noblesse à une variété authentiquement de l’Ouémé. Cela dit si Norberka veut
s'en tenir à sa démarche d'authenticité, il faut qu'elle s'abstienne des errances idiomatiques qui font que sous prétexte d'unité de l'ère culturelle Adja/Tado, elle se rabat souvent sur des intonations goun ou fon. Au contraire, à l'instar de Dahoue Doto qui a promu le rythme gogohoun en démontrant avec brio que la poésie de la langue d’Aplahoué avait du beau et du vivant, susceptible d'être magnifié, Norberka doit vraiment coller au parler Adja qui définit la variété spécifique du zinli qu'elle propose. Car une variété musicale traditionnelle n'est pas seulement faite des gestes et des rythmes mais elle touche aussi à la langue, aux accents, aux mots et à l'expression.
Bienvenue donc à la jeune et talentueuse, Norberka la Fougueuse à la voix sublime et aux gestes envoûtant… Écoutez plutôt
Ce que j’aime chez les Ouémènou, c’est cette manière qu’ils ont d’avoir l’influence yoruba aussi discrète que latente, dans les gestes, les vêtements, et les manières. Et cette manière, contrairement au Fons, de ne pas la renier. Il suffit de gratter un peu pour retrouver cette influence in-culturante. Ce qui donne sa double culture à toute cette région dont la capitale Adjatchè, qui veut dire victoire en Yoruba ( et non pas Adja-tchè « « Mon Adja à moi » comme le prétendent certains bricoleurs historiens étymologistes et lexicologues du dimanche) l'exprime
Asese bere ni inu biwan de Dosu Letriki en est un vibrant témoignage
Il y a à boire et à manger dans les Yoruba movies. Mais il est surprenant parfois d’y découvrir des perles, films simples et vrais d’une force allégorique éblouissante. Tel est le cas de Saworoide. de Tunde Kelani, un classique à voir et à revoir. Un autre film plus récent de Yoruba Movies explore avec minutie la même veine allégorique dans le domaine politique, avec une vraisemblance évocatrice qui en fait presque un récit à clef. Il s’agit de OYELAJA.
L’histoire se déroule dans un des états yoruba du Nigéria et montre dans une description réaliste les tractations qui mènent à l’élection de l’Apase, le Gouverneur. Entre meurtres, intrigues, corruption, faux et usage de faux, trahison et abus en tous genres, il nous donne à voir le pouvoir africain en lui-même. Le récit atteint à une dimension universelle car, on peut y lire aussi certaines constances de la vie politique partout ailleurs dans le monde.
Les Nigérians et notamment les Yoruba étant des frères directs des Béninois, tout ce qui se passe dans ce pays voisin ressemble comme deux gouttes d’eau à ce qui se passe chez nous.
Entrez la légende de la vidéo ici
Ainsi, si vous voulez savoir comment Yayi Boni a pris le pouvoir en 2006, comment il l’a conservé en 2011, comment et pourquoi, Dangnivo a disparu, comment Yayi Boni compte se perpétuer au pouvoir, pourquoi on nous rebat les oreilles aujourd’hui avec cette histoire farfelue d’empoisonnement, regardez OYELAJA. tout y est… Petite précision, le film est en yoruba – c’est peut-être une différence de taille que les Nigérians ont sur nous : ils prennent leurs langues nationale au sérieux et là-dessus ne se laissent pas distraire par les séquelles de l’assimilationnisme que nous autres francophones nous trainons depuis l’époque coloniale et qui nous fait mépriser passionnément nos langues nationales, tandis qu’en dehors de nous vanter de connaître la langue du Blanc, celle-ci nous essouffle bien vite et nous ne savons pas la chevaucher pour un long voyage de découverte et de connaissance… Bref, trêve de sermon sur nos bêtises congénitales, regardez plutôt !
tu es aux prises à l'adversité garde ton calme, sois patient.
Si tu n'es pas patient, tu te tueras tandis que le monde continuera d'exister. Mais si tu es patient, l'histoire te donnera raison.
Voici le sens de ma chanson, ainsi introduite. Voici le développement de cette invocation philosophique.
Il était une fois un roi yoruba, LOFIN, qui décéda, et son trône était vaquant. LOFIN avait trois fils, mais tous étaient dans des contrées lointaines.
AWAKAKA était le prince aîné, AWALILE, le puîné et ADONGLE le cadet.
Sophie Aguidigbadja alias Edia Sophie est la doyenne des chanteuses modernes Béninoises mais aussi la première à avoir pris le micro avec un orchestre moderne. Elle décide de chanter en 1965, après avoir entendu un morceau chanté par Nestor Hountondji au sein du Renova Band. Elle le rencontre et lui fait part de son désir de chanter. A l'époque, il était très mal vu pour une femme de chanter dans un orchestre moderne. Grâce à Dansi Zindjo, percussionniste du Renova, Sophie fait la connaissance du chef d'orchestre, William Basile Cakpo, qui l'intègre immédiatement après avoir écouté sa voix si particulière. Sophie Edia apporte une révolution dans un système musical assez rébarbatif. Il est en effet difficile à l'époque de faire la différence entre les Super Stars de Ouidah, les Sunny Blacks band ou autres qui jouent tous un même style musical afro-cubain. Plus tard Sophie fonde son propre groupe, "le Caméléon Sonore", et enregistre son fameux titre "Gahounga".
Le premier 45 tours a été enregistré en 1967 sur le label Philips. Le morceau "Oni Yegue" est un rythme Sakara composé par William Basile et "Misetogbe" est un boléro composé par Seraphin Bassa. Le deuxième disque, longue durée, a été enregistré en 1973 sur le label Impressions Sonores du Bénin Les 4 morceaux ont été composés par Toussaint Loko et chantés par Sophie Edia.
Enfin le dernier, a été enregistré vraisemblablement en 1969 sur le label Albarika Store. Le titre "Adjanouvi" (et non comme il est imprimé "De Eglo Kanlhuin") a été composée par Edia Sophie et demeure jusqu'à ce jour, le plus célèbre morceau de la Diva.
On aurait Tant Aimé qu’en 2011 Yayi Boni Prononçât Pareil Discours et s’Éclipsât pour de Bon, Au lieu de quoi, il dupa et Holdupa, et Empoisonne nos Vies et l'Image du Pays...
Les grandes figures de la contestation politique au Nigeria sont légion. Nous connaissons des yoruba comme Wole Soyinka, dramaturge, écrivain Prix Nobel de littérature ; et surtout feu Fela Anikulapo Kuti, le maître de l’Afrobeat qui se faisait passer pour Présidentde KalakutaRepublic, une formation parodique, vouée à la contestation et à la musique. Kalakuta Republic avait aussi un parfum de harem, où le monarque Fela, au torse souvent nu trônait sur un chœur de femmes-épouses frémissantes de volupté et de jeunesse. Le discours de Fela était frontal, sagittal, et sans concession ; la provocation en était l’âme et l’arme. Et il y avait de quoi. En ces années de dictature militaire, de corruption généralisée qui ont suivi la guerre, il fallait être courageux pour défier le pouvoir. Et Fela a payé de sa personne. Au-delà de la liberté d’expression qu’un formalisme bourgeois entretenait, la voix du chanteur et la langue pidgin étaient un véhicule idéal, dans une population composée massivement d’analphabètes, et où l’oralité l’emportait sur l’écrit. Maintenant, à l’ère de la démocratie balbutiante et plus ou moins arrangée, Fela Anikulapo Kuti a fait des émules. L’un de ceux-ci a nom Joseph Osayomore.
Joseph Osayomore est né à la fin des années quarante dans un village près de Benin-city.
L’état d’Edo, dont Benin City est la capitale, est coincé au sud entre les états yoruba et les états du delta du Niger, d’où provient le pétrole. On y parle plusieurs langues comme le bini, l’esan, l’afemai, l’ora, l’ijaw etc. Selon une thèse non confirmée, les Houeda du Bénin et les Edo relèveraient d’une parenté commune. Quoi qu’il en soit, cette parenté se retrouve dans le nom de la capitale, Benin qui n’est pas sans rappeler le nom de notre pays. D’où la curiosité légitime que suscitent les Edo.
Tout jeune, Joseph Osayomore a décidé de suivre un parcours artistique qui l'a conduit, au cours des années soixante-dix, à devenir l'une des plus grandes stars du paysage musical nigérian. Fortement attaché à la tradition Joseph
Osayomore est un adepte des esprits du panthéon edo, un véritable
«animiste» ; parti-pris que reflète le nom Ulele donné à son
groupe : la puissance du l’Ulele se réfère à ses convictions
religieuses. Selon les croyances edo, la puissance de l’Ulele vient de
l’esprit de celui qui le sert et le respecte.
Musicalement parlant, si durant sa
longue carrière, Joseph Osayomore a tâté à quelques-uns des genres les
plus populaires du Nigeria, dont le highlife et l'afrobeat, son originalité le maintient dans le giron rythmique de la culture edo.
Joseph Osayomore, un musicien polémiste
L'héritage de Fela
La principale caractéristique du son edo est la puissance du groove. L’orchestration du « Ulelele Power Sound » -- son groupe musical -- est constituée de tambours, congas, basse, deux guitares, des instruments à vent et des voix ; tous les instruments sont utilisés pour le rythme. Le résultat est un puissant mélange d’harmonies grinçantes, sur lequel plane la voix envoûtante et mélodieuse d’Osayomore, accompagnée d'une rengaine hypnotique du choeur. Le résultat est une joyeuse invitation à la danse.
Joseph Osayomore suscite une réelle curiosité ; de par son talent, son énergie, son engagement, son franc-parler et sa critique sans concession de l'injustice et de la fausse démocratie nigériane, Joseph Osayomore est considéré comme une sorte de successeur de Fela Kuti. Et il est vrai qu’il a été plus d’une fois trainé devant les tribunaux et emprisonné. Son style, son jeu musical, puise ses racines dans la terre edo ; mais la culture et la langue edo sont fortement influencées par la culture yoruba depuis des siècles. En écoutant Osayomore Joseph, on sent son originalité edo avec ses impulsions orientales mais l’héritage de Fela et de la culture yoruba saute aux yeux. Cette sensation peut s’appréhender dans l’évolution de l’artiste depuis son stade de musicien du terroir jusqu’à son apogée de chanteur national mondialement connu, ainsi que dans son jeu rythmique et ses instruments.
Joseph Osayomore a à son actif plus de 60 disques ou albums parmi lesquels « Army of Freedom » et « Efewedo » -- une critique du matérialisme et de l’argent roi -- sont les plus connus. La thématique de la contestation, la posture de polémiste public, la rhétorique guerrière ou politique, la satyre, l’ironie, la mise en scène et la parodie, tout cela campe le décor d’une kalakuta Republic version démocratique. D’où le thème de la marche, du combat, et surtout le nom de son brûlot-phare : Osayomore Joseph Liberation Army
Une armée comme on en voudrait dans toutes les sociétés africaines, une armée qui vous libère de l’inertie et donne espoir à la résistance par ces temps de démocratie d’opérette… Le chanteur qui se fait appeler Ambassadeur Osayomore Joseph n'a pas sa langue dans sa poche, rien de diplomatique; ambassadeur doit être compris ici au sens de représentant, évidemment du Peuple… Noble mission, écoutez plutôt
Évangéliste Lanre Teriba (aka Atorise) est né quelque trois décennies plus tôt de Mr et Mme Oladimeji Teriba. Après ses études primaires et secondaires, il poursuit ses études supérieures au Collège Polythechnique Fédéral d’Offa dans l'Etat de Kwara au Nigeria. Durant ses années d’études dans cette institution, il rejoint l’Amicale du Collège Polytechnique de Kwara nommé « palmwine drinkars » et populairement connue sous le nom de "KEGITES". Ses talents musicaux se révèlent lorsqu’il compose de belles chansons à ses camarades. Aujourd'hui, Evangéliste Lanre Teriba compose désormais des chants divins pour la maison du seigneur et à toute la race humaine ; à ce jour, il a cinq albums à son crédit : (1) Atorise (2) Atorise Series Two (3) Atorise Remix (4) Onise Iyanu (5) Alagbawi Nla
KAYODE Fashola: «L'ARTISTE PIEUX » Le Regretté KAYODE Fashola a commencé sa vie d'adulte en tant qu’instituteur au Nigeria, mais a dévié vers la musique professionnelle en raison de son fervent amour pour la musique. Il avait rejoint le groupe d'un
certain ONIDE BAYO pendant deux ans, mais plus tard est allé dans un autre groupe. Il a rejoint le groupe populaire Ayinde Bakare qui s’appelait à l’époque MERINDER. Après la mort du vieil homme, il a été élu dirigeant du groupe. Deux ans plus tard, le groupe a changé de nom pour s’appeler Music Makers. Les prouesses musicales, ainsi que la maîtrise de la guitare de KAYODE Fashola ont très vite fait sensation et lui ont valu une grande renommée. Il est connu pour sa capacité à sortir une prodigieuse variété de sons de sa guitare, comme un ventriloque. En raison de l’engagement évangélique dont sa musique se fait le porte-voix, KAYODE FASHOLA est également connu parmi ses pairs comme L'ARTISTE PIEUX.
Christy Essien-Igbokwe est née Christy Essien Uduak le 11 Novembre 1960. Son genre musical qui a vibré dans les airs des années 70 lui a valu d’être appelée la Lady nigériane de la musique
Essien-Igbokwe a commencé la musique au collège où elle chantait dans différents clubs. En 1976, elle rejoint la série satirique de NTA, « The New Masquerade » où elle incarne le personnage très attachant de Apeno. Son rôle dans ce court sitcom qui a été la série télévisée la plus populaire des années 70 et 80 a contribué à sa notoriété.
Mais le destin a voulu qu’Essien se lance dans la carrière musicale professionnelle en 1977 à l'âge de 17 ans. Nombre de ses albums ont fait sensation mais aucun n’égala en réussite son album de 1981, «Ever Liked My Person’» produit par Lemmy Jackson. Grâce à son fameux « Rere Seun », Essien Igbokwe a propulsé le Nigeria sur la carte musicale du monde. Artiste créative et talentueuse, Essien appartient à la génération des femmes nigérianes qui n’avaient cure de la barrière entre les sexes dans l’évolution de leur carrière.
C’est armée de cette conviction et d’un esprit novateur qu'elle est
devenue la première femme présidente de l'Association des musiciens de
la scène Nigeria, PMAN.
Toujours à la pointe des questions touchant les femmes et les enfants, elle a également joué un rôle remarquable dans certains des tout premiers films de Nollywood tels que « Flesh and Blood » et « Scars of Womanhood » qui abordaient tous deux les questions de la maltraitance des enfants et de l'excision. Avec le désir d'améliorer la vie des artistes nigérians, elle a été à l’origine de la création de l'Association des Musiciens et Interprètes, PMAN en 1981.
Christy Essien-Igbokwe est décédée le 30 June 2011. Mais son œuvre sociale et son empreinte musicale restent inoubliables, au Nigéria et dans toute l’Afrique Albums
Freedom (LP, Album) Anodisc Records 1977
Patience (LP) Anodisc Records 1978
Time Waits For No One (LP) Blackspot (2), Decca 1978
One Understanding (LP) Afrodisia 1979
Give Me A Chance (LP, Gat) Afrodisia 1980
Ever Liked My Person? ◄ (2 versions) Lagos International Records, Skylark Records 1981
It's Time (LP, Album) EMI (Nigeria) 1982
Taking My Time (LP, yel) Soul Train Records 1986
Hear The Call (LP) Ivory 1990
Mysteries Of Life (LP) Soul Train Records 1992
All Of A Sudden (LP) Soul Train/Core Records 2011 (TBR)
La mélodie de ce duo que je découvre est envoûtante. Il est un des représentants du rythme Gogohoun qui fait fureur dans le Mono/couffo. Mais Gogo ou pas, il y a quelque chose de captivant dans la voix, et d'hypnotique dans la ritournelle. Pour un mordu des langues du groupe Adja/Tado, c'est admirable de sentir, à travers les intonations et les mots de ce chanteur la proximité d'une matrice linguistique commune. Ecoutez plutôt Dahoué Doto et Doto Adjiho...
Les commentaires récents