BABILOWN~Mawolè

L’idée Spécifique du Changement

La véritable idée spécifique du régime du Changement façon cauris, c’est qu’on peut parfaitement voler et construire des ponts. On peut parfaitement voler en présentant des comptes qui ont l’apparence de la rationalité – comme ceux qui affichent sans sourciller des gants à 80000 F ou des imperméables à 400000F ! C'est même en présentant de tels comptes et en construisant des ponts plus ou moins supérieurs que l'on vole... Mais la vraie question de fond est celle-ci : Est-ce qu’on peut voler et développer le même pays ?

Amida Bashô

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Boire ou Gouverner, il faut Choisir

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:

Conducteur de Nation

L’immoralisme choquant de Yayi Boni a un air de famille pour le moins troublant avec la conduite des ivrognes. Car il n’y a que chez les ivrognes que tout devient égal et s’embrouille dans la nuit perverse de l’immoralité où le désir le plus instinctuel fait la nique à l’acte vertueux, réfléchi, sensé et juste. Il n’y a que chez les ivrognes que se succèdent sans états d’âme des choix contradictoires, comme animer la corruption d’une main et limoger de l’autre, nommer un ministre à l’aune de son patronyme et prêcher l’égalité républicaine, saper  méthodiquement les fondements de la République et pince sans rire parler de Refondation. Comme si l’esprit était une  succession d’images sans aucun rapport les unes avec les autres autre que celui de la juxtaposition. Ce fonctionnement de l’esprit qui passe pour normal chez un ivrogne pose problème chez un gouvernant. Car gouverner c’est conduire (un peuple). Et  comme cela se dit pour la prévention routière, boire ou gouverner, il faut choisir.

Éloi Goutchili

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Refondation, mon Cul c'est du Poulet !

La scène se passe entre le Docteur H2O et le Professeur Zonon à la Gare de G.

« Tu as entendu la dernière, Professeur ?

— De qui, Docteur ?

— Du Prégo, pardi !

— Eh alors quoi ?

— Le Mec parle de Refondation

— Il a lu ça sur le pupitre de Martine Aubry ce weekend ?

— Peu importe, en tout cas, il n’hésite pas à le brandir !

— Refondation ! Le lexique politique du Mec s’enrichit

— Il doit s’attendre à ce que quelques intellos à la noix sautent au ciel de joie !

— Et si possible lui tiennent le crachoir …

— Refondation…Il y a des gens qui ne doivent pas prononcer certains mots…

— Pourquoi ?

— Au risque de les profaner, de les souiller, de les flétrir..

— C'est sûr...

— Refondation, ce mec est trop vilain pour prononcer ce mot ! Est-ce qu’il sait au moins ce que ça implique ?

— C’est-à-dire ?

— Que dans un Bénin refondé, au sens élevé du terme il n’aura plus le droit moral d’acheter un Rachid Gbadamassi à coup de milliards ni celui politique d’abuser à contre-sens de l’article 68 de la Constitution ! Pas plus que d'emprisonner de façon arbitraire des citoyens parce que la jouissance hypothétique de leur droit d'être candidat à la  magistrature suprême est pour lui source de maladive inquiétude ! Oui un Bénin refondé serait délivré de ces vices dont le mec se repaît jour et nuit, comme un vampire se repaît du sang humain !

— C’est fort souhaitable !

— Sait-il que dans un Bénin refondé, un Président aussi vénal, véniel et venimeux comme lui devrait avoir rendu son tablier depuis des lustres, pour laisser le Bénin respirer, le sait-il  ?

— Ça, rien n’est moins sûr !

— Alors, il n’a qu’à se la boucler, et arrêter d’abuser de la crédulité des gens ! Arrêter ce jeu lexical pervers et puéril !

— Ciel, cet homme est superficiel !

— C'est le moins qu'on puisse dire !

— Mais il a beau être superficiel, il doit y mettre du sens !

— Pour un mec moralement contrarié, faut pas chercher loin !

— Où donc ?

— Eh bien pour ce vil agent du stupre politique, Refonder ne doit vouloir rien dire d’autre que d’aller recoudre le vagin de la femme violée…

— Voilà qui devient cosmético-esthétique… au lieu d’être politico-éthique…

— Eh oui ! Et quand on sait que depuis 2006, le mec est le violeur n°1 de la Femme-République, l’abuseur n°1 de la Mère-Nation, on se dit qu’il a le chic de se foutre de la gueule du peuple ! Non, mais… Refondation, mon cul c’est du poulet ! »

 

HODONOU ODJO

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Pourquoi sous Yayi Boni, on parle plus de Limogeage que de Démission ?

Pourquoi avec les Ministres sous Yayi Boni, il est plus question de limogeage que de démission ? Cette question est pertinente. Ce n’est pas seulement une question de style mais aussi un enjeu éthique, médiatique et symbolique d’une grande portée politique. Pour répondre à cette question, il convient de revenir au sens des mots.

Démissionner, selon le Littré, c’est donner sa démission ; la démission étant l’acte par lequel on renonce à une dignité, à un emploi. Limoger, en revanche, c’est relever (un officier général) de son commandement ; frapper (une personne haut placée) d’une mesure de disgrâce ( déplacement d’office, mise à la retraite, ou à l’écart.) Syn. Destituer, disgracier. La démission, surtout dans le cas politique d’un ministre,  peut être acceptée ou refusée par le chef hiérarchique à qui elle est donnée. D’un point de vue syntaxique, il est intéressant de noter que le verbe démissionner est un verbe intransitif ; il possède un sujet mais n’a pas d’objet, tandis que le verbe limoger est transitif et possède à la fois un sujet et un objet. Cette distinction n’est pas anecdotique car elle dénote de la différence du statut actanciel de ses deux verbes/situations. Le limogeage est à la démission ce que le meurtre est au suicide. Dans un cas, il y a une contrainte souvent extérieure, plus physique que morale, et dans un autre, il y a une volonté, intérieure plus morale que physique. Dans un cas l’acte est commis par un autre dans l’autre il est le fait du sujet en cause.

Les Temps Changent

Les Gouns disent : “Mε̆ nan dalè bó Akplogan nan ɖou nou ”;  autrement dit : “ Qui va travailler pour le roi de Prusse. Jusque-là les Akplogan étaient le roi du culte, voilà qu’une de leur brebis galeuse devient le roi de l’arnaque version ICC SERVICE. Les Temps changent…

Alao Bissiriou

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Requiem Pour la Fin des Temps du Changement

Si tu avais reconnu ta part de responsabilité et puni les auteurs dans le scandale Censad, il n'y aurait pas eu d'Affaire Machines Agricoles, Si tu avais avoué et puni les auteurs de l'Affaire des Machines Agricoles, il n'y aurait pas eu d'Affaire ICC Services. Ainsi de suite... Car chaque fois que tu nies et tu impunies, c'est un appel d'air que tu fais à la tourbe infecte des détrousseurs du peuple pour qui l'Ere Cauris que tu as promue est pain béni ! Maintenant que, à force d'entêtement et d'arbitraire,  tu as creusé ta propre tombe, aies le coura-ge d'entendre ce requiem de la fin des temps du Changement qui t'est dédié

Amida Bashô

Yayi Boni et la Sentence de Bob Marley

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:

ICC= International Cauris Connection

   Monsieur Yayi Boni est en train d’être rattrapé par la sentence comminatoire de Bob Marley. Le célèbre musicien jamaïcain un peu mystique sur les bords n’avait-il pas dit : “ You can fool some people sometimes, but you can not fool all the people all the time” ? Well that’s it ! Nous y voilà ! La scabreuse Affaire ICC-Service va enfin déciller les yeux de ceux qui se refusaient à voir que le Banquier n’est pas fait pour Présider une Républi-que, diriger une nation UNie éprise de Progrès et de Paix. Il s’en faut de beaucoup pour que la culture du tout argent, de l’argent roi, proclamée sous la bannière abêtissante du cauris, monnaie désuète, et symbole d’un passé douteux, apporte la prospérité partagée sans référence au travail et à l’effort de tous ! D’une certaine manière l’Affaire ICC-Service est paradigmatique de la culture cauris et de toute la philosophie politique qui est au principe du changement. Yayi Boni a miroité au peuple frustré la promesse cauris d’une prospérité partagée. Hélas c’était une supercherie, une imposture, une menterie, un bourrage de crâne, de la fumée qui peut éblouir quelque temps quelques-uns ! Mais jamais tout le temps tout le monde… Oh, brother Bob you were so right ! Thank you  !

Éloi Goutchili

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Le Banquier et le Politique

Publié le 23 février 2009

Les lieux communs et images d’Epinal associés au président Béninois façon Renouveau Démocratique sont maintenant connus. A en croire les agitations médiatiques, le bon candidat à la fonction de Président doit :

— Être économiste

— Ancien ou Actuel Fonctionnaire International

Dixit:Yayi Boni, « Docteur en Économie », Diplômé de l’International Cauris College (ICC)

  Comment comprendre que des structures de collecte de l’épargne non agréées, aient pu exercer  pendant 4 ans dans le pays, collecter des milliards et pratiquer des taux d’intérêts exorbitants en violation de la législation bancaire et ce, au vu et au su de tout le monde, sans la complicité du gouvernement ?  Cette complicité au vu de tout ce qui s’est passé ne fait l’ombre d’aucun doute. En effet Boni YAYI leur a servi de caution morale dans le cadre de leur activité. En effet le Chef de l’Etat, Boni YAYI, alors que les activités de ces structures étaient manifestement illégales et potentiellement dangereuses pour la population, non seulement n’a rien fait  pour y mettre fin, bien au contraire, a  reçu les dirigeants à plusieurs reprises. Selon les sources concordantes, ces dirigeants eux-mêmes ne manquent aucune occasion pour souligner leurs activités de bienfaisance au Chef de l’Etat et notamment le financement des activités de la Première Dame. Dixit PCB

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Refondation, mon Cul c'est du Poulet !

La scène se passe entre le Docteur H2O et le Professeur Zonon à la Gare de G.

« Tu as entendu la dernière, Professeur ?

— De qui, Docteur ?

— Du Prégo, pardi !

— Eh alors quoi ?

— Le Mec parle de Refondation

— Il a lu ça sur le pupitre de Martine Aubry ce weekend ?

— Peu importe, en tout cas, il n’hésite pas à le brandir !

— Refondation ! Le lexique politique du Mec s’enrichit

— Il doit s’attendre à ce que quelques intellos à la noix sautent au ciel de joie !

GO Benin : News of Ghana

1. GHANA: Cell phones cut maternal deaths

Photo: Evans Mensah/IRIN

Internet and cell phone access has cut maternal deaths say officials

BONSAASO, 1 December 2009 (IRIN) - Cell phones have cut dramatically the number of women dying during childbirth in Amensie village in south-central Ghana, according to local health officials.
Health and aid workers say while other improvements in primary healthcare in Amensie - as part of the Millennium Villages project - have contributed to the drop, the availability of cell phones has been pivotal.
“When we did not have mobile telecommunication, women were dying,” district nurse Madam Lydia Owusu told IRIN. “It was horrifying to be pregnant here before this project came along…Mothers used to bleed to death while waiting in their homes, hoping a health worker would come to help them.”
“We have not recorded a single maternal death in Amensie village since 2006 when this project started,” she said.
Before cell phone and internet technology were introduced to Amensie, some 20 women died in childbirth each year, according to Owusu. In 2008 none did.
On average 560 women die during childbirth or from pregnancy complications per 100,000 live births in Ghana, according to the UN. 
Amensie resident Juliet Asante, 35, cradled her two-week-old son as she told IRIN: “My first child died during delivery. It was painful because I now know she had to die so that I can live.”
Asante’s mother supervised the delivery of the first child at home because the family could not reach the ambulance or the district’s only midwife, Asante said.

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Ghana, China Celebrate 50 Years Of Diplomatic Relations

Symbolizing the People's Republic of China's eagerness to win new friends in Africa, Mao Tse-Tung (right) extends the hand of friendship to Ghana's President Kwame Nkrumah at a July 28, 1962 meeting in Hangchow, China.
Originally uploaded by Pan-African News Wire File Photos

Ghana, China Celebrate 50 Years Of Diplomatic Relations
Date: 05-Jul-2010
Monday, July 5, marked exactly 50 years when Ghana and China established diplomatic relations.
A statement issued by the Ministry of Foreign Affairs and Regional Integration said in furtherance of their commitment to strengthening and deepening relations, the two countries released congratulatory messages for and on behalf of their Presidents and Foreign Ministers simultaneously in each other's capital

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Nou é ɖo han Tché mεn on : ou ce qu’il y a (de haine de soi) dans ma Chanson

“L’Être se produit comme multiple et comme scindé en même et autre. Il est société et, par là, il est temps.” 

Emmanuel Lévinas, Totalité et Infini, éd. Nijhoff, 1961

Le Dahoméen, qu’il faut distinguer du Béninois, par culture, a besoin d’avoir des ennemis ; et parmi eux un ennemi cardinal. Un Dahoméen sans ennemis – frère, relation, collègue, – n’est pas encore complet. C’est l’ennemi qui justifie sa valeur. Si vous avez une femme que personne ne convoite, comment-pouvez-vous être sûr de sa valeur érotique et esthétique ?

La Différence de Janvier Yahouédéhou

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:

Pour le même Y.

Il est intéressant de voir là où le peuple béninois a failli méthologiquement dans son intelligence politique aux alentours de 2006 lorsqu’il s’est agi d’élire un Président de la République. Ce point se trouve au lieu géométrique de la différence entre deux hommes ( “Docteurs” l’un et l’autre, du reste) comme Yayi Boni et Janvier Yahouédéhou.

Le peuple voit venir un homme nouveau, auréolé de l’image du gestionnaire, issu du sérail de la banque – BOAD – et qui sous le mot d’ordre du changement occupe le positionnement de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, comme s’il en avait naturellement les dispositions. Sans voir que le Banquier, s’il connaît les techniques de gestion, n’est pas forcément un bon gouvernant dans ce que le mot implique de vertu et d’éthique ; et que  la bonne gouvernance est moins une question de gestion que d’éthique de gestion.

Passe encore que le Béninois accepta d’être gouverné par un homme qui n’avait aucune expérience attestée de la politique ; mais qu’il eût fait confiance à un banquier, c’est-à-dire à un homme issu du chaudron occulte de la spéculation, du trucage et de la magouille pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption alors que jamais auparavant cet homme n’a fait parler de lui dans ce domaine, voilà qui est une erreur difficile à justifier ! En tout cas que seule ne justifie pas l’impatience compréhensible de tourner la page des années Kérékou. 

Et c’est toute la différence avec un Janvier Yahouédéhou. En effet, on peut faire confiance à Janvier Yahouédéhou pour la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance, parce que depuis des années cet homme combat le fléau avec bravoure, intransigeance, intelligence et ténacité. Tel n’est pas le cas de Yayi qui jusqu’à son élection en 2006, n’a jamais été connu dans ce domaine où il n’y a pas de génération spontanée.

Comment expliquer l’erreur du choix de Yayi Boni en 2006 par le Béninois dont le monde admire par ailleurs l’intelligence politique ? Comment expliquer que pour construire sa maison, le Béninois ait fait appel à un homme qui n’était pas architecte de métier et qu’il lui ait confié la gestion intégrale des dépenses alors que l’homme était réputé faux-monnayeur ? Sans doute en raison du consensus frauduleux qui entoure la représenta-tion du banquier. Et pourtant, pour le même Y. il suffisait d’un peu de bon sens pour voir la différence entre Janvier et Boni

Éloi Goutchili

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Dixit : Yahouédéhou, le Gbêhanzin de la Bonne Gouvernance

Je voudrais rassurer les uns et les autres que contrairement à tout ce qui se dit, Yahouédéou Janvier n’a pas de problème avec qui que ce soit. J’ai commencé par dire le 19 février 2009 à Bohicon, lors du congrès de  l’UNDP, que ce qui me lie à Yayi Boni, c’est la bonne gouvernance ; Lui-même a marché dans ce pays contre la corruption, la marche verte. En principe, ce n’est pas aujourd’hui qu’on serait en train de traîner pour laisser l’Assemblée nationale faire une commission d’enquête. Normalement, c’est le Chef de l’Etat qui devait anticiper et mettre en place une commission d’enquête depuis 7 mois)…Dixit Janvier Yahouédéhou

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SONIA H., Princesse du Tchink System

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La Haine de soi Dahoméenne en Chansons

1.

Titre : Yédjanouwé

Auteur : Petit Minguélito

Résumé : Les choses que tu possèdes, penses-u que ça leur fait plaisir…Ils écument de haine et t’attendent au tournant. Pourquoi toute cette haine ?

Et si Yayi Boni avait déjà Fraudé en 2006?

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:

Éthique et génération spontanée

Par ses agissements antidémocratiques, et son mé-pris profond de l'esprit du Renouveau, Yayi Boni prouve que son accession au pouvoir en 2006, malgré ses apparences et sa forme  démocratiques  n'était qu'une formalité. Et son score extraordinaire-ment élevé incite à se demander si son élection n’avait pas été obtenue à coup de fraude massive.  Rétrospectivement, et au vue de la fureur de fraude qui l’habite, poser cette question ne relève pas forcément d’une paranoïa combinatoire.  Sa fixation sur la réélection et ses multiples intrigues frauduleuses pour y parvenir laissent entrevoir que la culture de fraude n’est pas une simple culture de gouvernement mais une donnée préexis-tante qui a déterminé son accession au pouvoir. De ce point de vue, les fameux 75% de 2006 pourraient contenir une grande part de fraude qui, au regard de la médiocrité de sa gouvernan-ce, n'augure pas d'une certitude de la victoire si les choses de-vaient se passer en toute clarté démocratique. D'où toute cette fureur, cet emballement,  ce parti-pris inconsolable de la frau-de, qui de la corruption d'État à la Lépi trafiquée, en passant par les manipulations de toutes sortes s'étale au grand jour avec ses faits d'arme tous plus ignobles les uns que les autres. Dans la mesure où cette fureur frauduleuse et contraire à l’esprit de la Démocratie n'est pas née d'une génération spon-tanée, il serait naïf de la dater de l'exercice du pouvoir. Au contraire, il tombe sous le sens qu’elle remonte aux origines de l'accession au pouvoir d'un homme dont les manigances étaient d'autant plus insoupçonnables qu'il était inconnu du landerneau politique. L'incrédulité et l'euphorie étaient alors si générales que, même lorsqu'un homme comme Kérékou, pourtant bien placé pour le savoir, fit état des fraudes, nul n'y ajouta foi.

Dans ces conditions, la lutte pour ne pas se faire avoir une seconde fois promet d'être âpre. Elle suppose déjà de prendre en compte les conditions inaugurales de l'entrée en scène d'un homme dont l'incurie morale et le mépris de la démocratie vont de pair avec la fureur frauduleuse. Moralité, savoir qu’il n’y a pas de génération spontanée en moralité

Éloi Goutchili

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Le Béninois et Son Éthique Rédhibitoire

Faire les choses ensemble. Interagir socialement, pour le bien de tous, s’aimer ou à tout le moins ne pas avoir la haine pour devise ; telle est la condition éthique nécessaire de leur réussite. Et pourtant, le Béninois du Sud est adepte de tout le contraire ! Il ne manque pas de bonnes raisons pour excuser sa défiance, son mépris, et sa jalousie du semblable. Dans la mesure où cette disposition d’esprit négative, qui est ce qu’on appelle la haine de soi, est intériorisée par 2 Béninois sur 3, on n’a pas besoin d’être Prophète de malheur pour être sceptique quant au Devenir de notre race dans le concert des Nations.

Amida Bashô

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Afrique du sud 2010, Pays-Bas/Brésil : 2-1

Wesley Sneijder des Pays-Bas félicité après avoir marqué le deuxième but pour son équipe. La Hollande mène par 2-1face au Brésil.

Le Bénin entre Tourmente et Espoir

Si le Bénin parvient à se libérer de la tourmente instaurée par l’autocratisme suranné de Yayi Boni, alors sa Démocratie chèrement acquise, mise à rude épreuve, en sortira grandie. Mais si au contraire il devait succomber aux coups de boutoirs anticonstitutionnels dont il est l’objet au plus haut niveau de l’Etat, alors c’en est fini des nobles idéaux du Renouveau, de son aura démocratique, de son espoir de Paix et de Progrès

Amida Bashô

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Yayi Boni et le Socle de la Corruption.

Et la Morale dans Tout ça ?( publié le 29/11/2008)

Le but de Monsieur Yayi Boni, son intelligence et sa méthode est de créer une forteresse d’intérêts de classe qui le moment venu doit savoir se défendre pour persévérer dans son être. C’est de cette self-défense que dépend sa survie politique. Une survie qui passe avant la substance de sa promesse de changement, c’est-à-dire faire en sorte que l’injustice du vol de l'argent public  par quelques hommes (ou femmes) malintentionnés et bien postés prenne définitivement fin. Après tout c’était cela qu’on reprochait principalement à Monsieur Kérékou : d’avoir ruiné et laisser ruiner l’économie du pays par une mafia de malfrats égoïstes sans foi ni loi. Mais la méthode de Kérékou était contrebalancée. A la ruine de l’économie, mère de toutes les misères, Kérékou a opposé une certaine paix politique, qui a contribué à consolider le processus démocratique. La méthode de Yayi Boni a-t-elle aussi son principe d’équilibre ? Sans doute. Le banquier qui ne fait pas mystère de sa doctrine tient en horreur la ruine de l’économie. Ne serait-ce que pour justifier son expérience professionnelle. Yayi Boni a rétabli le fonctionnement économique normal, rien de transcendant mais juste ce qu’il faut. Ce faisant, il a optimisé le renflouement des caisses de l’Etat. Mais dans le même temps, avec un réalisme pour le moins déroutant, il procède à la défalcation automatique de sa propre part. Il s’auto-rétribue. Cette auto-rétribution se fait par dissipation rationalisée de ce qu’il a lui-même contribué à apporter dans les caisses de l’Etat. Partisane, la dissipation passe par une variété de canaux, de filières de corruption et de titre divers : amitié politique, renvoi d’ascenseur à des soutiens financiers de la première heure, régionalisme forcené, gaspillage populiste, dilapidation fantaisiste, faits du prince, bon plaisir, générosité farfelue, multitude de conseillers, train de vie dispendieux de l’état, gouvernement pléthorique, voyages présidentiels coûteux, etc.. Bref Monsieur Yayi Boni se sert sans façon dans la caisse qu’il a renflouée lui-même. Dans une certaine mesure, la différence essentielle avec la corruption sous Kérékou est d’ordre technique. Par exemple pour continuer à assurer des avantages à un Ministre que la réalité politique a contraint à sortir du gouvernement, on le case à la Présidence comme conseiller. Autrement dit, cette même somme qu’on volait sous Kérékou sans crier gare, est dissipée mais de façon officielle et rationnelle. S’il est rationnel de désigner où va l’argent est-ce faire preuve de bonne gouvernance que de lui trouver une destination artificieuse ? Avec Yayi Boni on nous donne à voir une certaine justification de la dissipation des deniers publics. Un aéroport peut coûter 7 Milliards sur le papier même si et surtout parce que l’on sait qu’une proportion non- négligeable de cette somme ira directement dans les poches d’amis et de clients politiques de tout bord. 9 Milliards peuvent être placés au chapitre des dépenses diverses ! Bon gré mal gré, c’est comme ça, rien à dire...et tout cela bouclé dans le budget voté ou non par les députés. En clair, la méthode Yayi Boni consiste à donner des têtes et des noms aux faits de corruption ; à leur donner une forme technique : tous les banquiers connaissent ces techniques éculées, et la crise financière que traverse le monde en ce moment le prouve si besoin est.

Changement 2 Chauffeur, ou Comment Oncle Adrien a Fini par Nous Conduire à Bon Port

2. Tonton Boni et la Merco

La voiture était une Mercedes Benz Classe S, des années 70 confortable et spacieuse. Acquise en deuxième met auprès d’un concessionnaire Français qui, ayant fait faillite, a dû plier bagage et rentrer en France ; elle était en bon état, et n’avait servi avant son achat que deux ans. De son vivant Grand-père ne l’utilisa qu’une année ; puis, après sa mort, durant une année Nestor, son chauffeur attitré la conduisit au compte de la famille pour des sorties spéciales ou de prestige. Mais Nestor, âme sensible, n’ayant pu se débarrasser du remords de la perte de son patron, et pour oublier son chagrin tenace, finit par s’en aller. Quelque temps après le départ de Nestor, une réunion familiale eut lieu où il fut fait appel à un bokonon pour savoir en quelles mains il convenait de laisser le volant de la voiture. Dans sa sagesse infinie, le fa conseilla de laisser la voiture au repos durant sept années consécutives. Aussi la voiture fut mise au garage et on l’oublia pendant sept années en dehors d’un contrôle annuel effectué par un mécanicien pour des raisons de maintenance. Pendant ces contrôles, le mécanicien faisait un tour en ville avec la voiture pour vérifier la bonne marche du moteur. C’était une occasion que je ne ratais pour rien au monde, histoire d’avoir le privilège d’être dans cette voiture symbole du souvenir de mon grand-père que j’aimais beaucoup… Après la vérification technique et dans la mesure où elle était satisfaisante, – ce qui était souvent le cas à quelques rares exceptions près – la voiture était remise au garage, comme une relique mortuaire qu’on retournait à son emplacement sacré après un houétanou.

L'Ordonnance de la Raison

Comment gouverner un pays attaché à la Démocratie  tout en étant minoritaire au Parlement ? Une ou deux choses à faire :

1. Avoir une presse sous contrat qui ne dit pas assez que vous êtes minoritaire, maintient là-dessus un flou artistique tarifé. Dans d’autres Démocraties, en France par exemple, quel tollé c'eût été qu’un Président fût minoritaire au parlement ! Au Bénin, la chose est un non-événement, pas plus importante qu’un mal de tête, passe inaperçue, dans la mesure où elle est réputée fluctuante. Ah, je suis minoritaire ? Eh bien, pas de panique, ça passera, à coup d’achat de conscience !