En Afrique et au Bénin, lorsque la vie va de pair avec la lutte pour promouvoir la médiocrité et faire échec à la qualité, et que toutes les pores du corps social transpirent le vice de cette inversion stérile, comment voulez-vous aller de l’avant, sortir de la misère, vivre dignes et libres ?
Plus de 100 jours donc que Janvier Yahouédéhou attend une réponse à l’interpellation du gouvernement sur l’affaire d’acquisition de matériel agricole par la PPMA ! 100 jours de silence radio, 100 jours de mépris, 70 jours de déni du droit, 70 jours de non-respect de la Constitution. Au fait pour Yayi Boni, le respect de la Constitution c’est quoi ? Quand il fait appel à Maître Dossou et à sa Cour servile pour casser des initiatives de l’opposition qui l’embarrassent ? Ou est-ce lorsqu’en dépit de tout bon sens, il jette en prison tel citoyen dont l’image grandissante est source d’angoisse pour son rêve de se poser comme le seul gestionnaire du Bénin ? Soi dit en passant, pour un chantre de la gouvernance partagée où est le partage dans tout ça ?
Goodluck Jonathan lors de la cérémonie de prestation de serment le 6 mai 2010 à Abuja
ABUJA (AFP) - Le chef d'Etat par intérim Goodluck Jonathan a prêté serment jeudi à la présidence à Abuja, devenant le cinquième président civil du Nigeria, après la mort la veille d'Umaru Yar'Adua.
Yar'Adua est décédé d'une longue maladie liée à des problèmes cardiaques à l'âge de 58 ans après avoir disparu de la scène publique durant plus de cinq mois. Il a été enterré jeudi dans sa ville natale de Katsina, dans le nord.
Vêtu d'un costume traditionnel bleu marine et coiffé de son habituel chapeau à rebords en feutre noir, M. Jonathan, 52 ans, a juré de servir son pays devant le président de la Cour Suprême, Aloysius Katsina-Alu.
La cérémonie s'est tenue au palais présidentiel en présence du gouvernement qu'il a récemment remanié, des responsables du parlement, de son Parti démocratique du peuple (PDP), de l'armée et du corps diplomatique.
Dans un court discours, le nouveau président a affirmé "son total engagement envers la bonne gouvernance, la réforme électorale et la lutte contre la corruption qui sera poursuivie avec une plus grande vigueur" dans le pays le plus peuplé d'Afrique, avec 150 millions d'habitants.
Il dispose d'environ un an avant les prochaines élections générales de 2011 pour faire ses preuves: il s'agit notamment d'assurer un scrutin libre et équitable, alors que les élections de 2007, qui avaient propulsé Yar'Adua au pouvoir, avaient été vivement critiquées. …
Le jeune voleur de légitimité, prince héritier du trône de la soi-disant République, mais en réalité Monarchie Françafricaine du Togo, Faure Eyadema, fils de son père, a prêté serment, encadré par un quarteron de pairs et pères en usurpation électorale et comédiens du théâtre démocratique tropicalisé. Il y avait d’abord le triplet des pays limitrophes, plus le grand Cousin françafricain à la dérive, autocratie autochtone, la Côte d’Ivoire. La question qui se pose au sujet de cette tourbe infecte de farceurs de haut vol, acolytes d’une diplomatie de pacotille qui honnissent l’Afrique, se moquent de son peuple et de son avenir placé bien plus bas que leur bon plaisir rance, c’est celle-ci : « À partir de quel degré de trucage des élections ces masturbateurs diplomatiques venus légitimer la mascarade de leur pair en brigandage électoral se seraient-ils contentés d’une représentation par leur sous-secrétaire au Ministère des Affaires Etrangères »?
Lagos — After battling ill-health for about six months, President Umaru Musa Yar'Adua died last night at the Aso Rock Presidential Villa, Abuja.
His remains will be flown to his hometown, Katsina, Katsina State early this morning for burial at 2pm. The 58-year-old Yar'Adua had been battling acute pericaditis, an inflammation of the membrane around the heart, since November last year for which he received treatment at the King Faisal Specialist Hospital and Research Centre in Jeddah, Saudi Arabia.
Presidential Spokesman Olusegun Adeniyi said Yar'Adua died around 9 pm and would be buried today in Katsina. Adeniyi said Yar'Adua's wife Turai was at his side when he died but did not say the cause of his death. Acting President Goodluck Jonathan and his wife, Patience, were said to have called at the Presidential Villa around 11. 30 pm to condole the First Family….
La raison pour laquelle les choses ont empiré sous Yayi Boni alors qu’il a promis de les améliorer, c’est qu’il avait sous-estimé Kérékou et surestimé le docteur en économie qu’il prétendait être. Il se disait que si les choses avaient foiré sous Kérékou, c’était parce que Kérékou était Kérékou, et pas un docteur en économie. Yayi Boni n’avait nullement l’intention d’arrêter la corruption, mais il croyait pouvoir la rendre invisible,
La Sixième Édition de la Fête des Peuples a eu lieu les 12 et 13 janvier 2007 à Cotonou. La fête des Peuples est organisée sous l’égide de l’Institut International de Recherche et de Formation (INIREF) que dirige Monsieur Pascal Fantodji. Elle met en jeu ici, en même temps que la culture, les représentants de ceux que la rhétorique fortement idéologisée de l’institution appelle les nationalités, parmi lesquels se trouvent « les intellectuels traditionnels », à savoir les Devins, les Guérisseurs, les Sages et autres Savants etc., et à leur tête se tiennent en équilibre les « Rois. » Ce discours très structuré ne fait pas mystère de son engagement politique. La représentation collective qu’elle charrie a la mérite d’une continuité historique et s’appuie à l’évidence sur de puissants vecteurs de liens sociaux ; mais la démarche a ses limites dans la mesure où d’une part la conscience collective d’une nation n’est pas la juxtaposition de la conscience de ses nationalités ; d’autre part, la pluralité culturelle qui se donne à voir sous un jour coloré et pittoresque n'est pas forcément politique au sens idéologique du terme, même si elle constitue un défi à l’ordre de la réalité.
Aussi, laissant délibérément de côté le terrain de la politique, rien n’empêche de vibrer au rythme immédiat de la culture. C’est ce que nous vous invitons à faire à travers le passage en revue des moments forts de cet événement d’une richesse et d’une originalité exceptionnelles.
En effet, la « Fête des Peuples est une grande manifestation culturelle qui puise sa vitalité à la source, dans les variétés caractéristiques des traditions et cultures du Bénin » Cette année, elle présente en live : · une BENEDICTION DU ROYAUME de TADO; · les danses spécifiques des Cours Royales : - « HOUNGAN » de Houawé ; - « HOUNGAN » de Djimè (Allada) ; · des spécificités musicales et chorégraphiques de certaines nationalités et Régions du Bénin telles que : - « GUELEDE » de Kétou ; - « MAHOUN » d'Aklampae Xoki ; - « ZANDRO » du Mono ; - « SATO » et << BOGAN >> d’Agonlin ; - « AVIVI » d'Ayou ; - « TCHINA » de Porto-Novo ; - « MAMMY » de Cocotomey ; - « HOUNGANGBO » d'Adjarra ; - « BATA » de Pobè
Dans ce chapitre, nous assistons à la cérémonie de Bénédiction de la Fête des Peuples qui va commencer. La Bénédiction passe par des mots, des gestes, des actes. Elle met en jeu une double interaction entre les vivants et les Ancêtres et entre les vivants et leur intermédiaire. Les mots sont d’abord des vœux propitiatoires prononcés debout donc en interaction avec l’auditoire. Puis les gestes sont ceux de la libation, offrande de l’élément liquide, ici une liqueur versée directement au sol, donc aux Ancêtres. La propriété de l’une d’être absorbée par l’autre est le signe de l’acheminement de l’offrande et des vœux. Désaltérer, donner à boire c’est entrer en communication, et la porte d’entrée est la terre-Mère. La troisième partie c’est l’interrogation, elle se fait par consultation des ancêtres à l’aide de morceaux de noix de kola fendue et/ou avec des cauris. Puis enfin la quatrième et dernière partie est celle de l’offrande en retour, de la communion. Le maître de céans, Monsieur Pascal Fantodji, reçoit des mains des bénisseurs les bouts de kola qu’il doit partager avec ses hôtes en signe de communion, d’unité et d’espérance. Et dans cette espérance, consolidée, la fête peut alors commencer !
À l’approche des élections, le gouvernement et l’opposition à travers ses représentants les plus attitrés rivalisent d’ardeur pour être dans les bonnes grâces des expatriés, hommes d’affaires, capitalistes, sociétés, organisations internationales, diplomates etc. Tout cela sous le patronage perfide de la France et de son réseau françafricain. Tel a été à l’Elysée, tel n’y a pas encore été ; tel y a rencontré le chef du cabinet d’un sous-secrétaire etc. ! Et nos hommes politiques, toute couleur confondue, s’en donnent à cœur joie de se bousculer au portillon de ce théâtre honteux de reptation, comme s’ils eussent subi l’ablation de la glande de la dignité, ou perdu la mémoire de ce qu’on été et demeurent dans notre histoire, entre 400 ans d’esclavage et 100 ans de colonialisme, ces Blancs de triste mémoire.
DE Forum de Discussion sur ton Site, tu n’Abriteras pas
Les sites béninois de journaux, portails ou des Journaux en ligne qui tiennent forum ne sont pas légion : on peut les compter aisément avec l’index et/ou le majeur d’une main.. Ou bien ce sont des sites de journaux ouvertement de l’opposition. Exemple 24 Heures. Ou bien ce sont des sites de Journaux généralistes mais de sensibilité proche de l’opposition, quoique intellectuellement modérés et ouverts. Exemple Nouvelle
Quand on voit la manière brutale et autoritaire, condescendante et méprisante dont Yayi Boni répudie ses Ministres, on est étonné de la peur qui le hante depuis son élection d’être à son tour répudié par le peuple, éconduit par l’opposition. Quel prix donner à la moralité d’un homme qui passe son temps à faire à autrui, ce qu’il ne veut pas qu’on lui fasse bien qu’il le mérite ? Ô Kant, sauvez-nous !
Durkheim remarque que le crime est un phénomène social général : il s'observe dans toutes les sociétés de tous les types, même si la criminalité change de forme. Le phénomène présente dès lors tous les symptômes de la normalité, puisqu'il apparaît comme étroitement lié aux conditions de toute vie collective. Ainsi, il en conclut que non seulement ce phénomène est inévitable, mais aussi « un facteur de la santé publique ». Pour étayer son affirmation, Durkheim étudie ensuite, les raisons qui expliquent la normalité du crime….
Pour autant qu’on veuille dépasser le Régionalisme, on doit méthodiquement reconnaître sa réalité, quitte à accompagner l’évolution positive de ses modalités. Par conséquent, il est plus sage et honnête de reconnaître le premier tour comme le moment irrationnel où la normalité coutumière du désir de voter pour le candidat naturel de sa région prend le pas sur les hautes considérations nationales. Le second tour étant le moment rationnel des transactions et négociations à caractère national. Ne pas reconnaître cette division méthodologique du temps électoral, feindre de la mépriser et lancer des accusations de régionalisme à l’emporte-pièce c’est manquer de vision, ou faire preuve de myopie délibérée dans le meilleur des cas ; ou pire vouloir mystifier son monde par construction de consensus frauduleux à des fins politiciennes
Le Régionalisme est-ce lorsque le Sud, ayant toujours porté au pouvoir un Président du Nord avec enthousiasme et alacrité, décide une fois de sa vie de voter pour soi ? Ou est-ce lorsque le Nord, n’ayant jamais de sa vie voté que pour soi, ne soit disposé, pas plus aujourd’hui que demain, à porter au pouvoir un Président du Sud ?
HOMMAGE AU CAMARADE PASCAL FANTODJI LE 24 AVRIL 2010 A PARIS
Le 5 avril 2010, Pascal FANTODJI, le fondateur du Parti Communiste du Dahomey (PCD) aujourd’hui (PCB) s’est éteint des suites d’une courte maladie. Si pour nous autres membres du Parti, nous venons de perdre le meilleur d’entre-nous, les peuples du Bénin et d’Afrique viennent de perdre un de leur digne fils et le prolétariat international un de ses éminents représentants. Pascal FANTODJI cumulait en lui, le patriotisme le plus ardent et
Au Bénin, il y a les Adja/Ayo, majorité du pays, et il y a le "Peuple". L’UN est une réalité qui relève de l’opposition et l’autre est la fiction politique de Yayi Boni. 2011 se jouera donc entre la majorité du pays et le "peuple", la réalité et la fiction. Equation absurde, source potentielle de déflagration…
Yayi Boni est sur un boulevard dégagé, il fait du jogging, encadré par ses gardes en armes. Bien que le boulevard fût protégé contre toute intrusion inopportune, de ses yeux perçants, Yayi Boni voit au loin un autre coureur, un homme-sandwich qui porte sur son dos un petit tableau noir. Comme l’intrus est très loin, Yayi Boni le scrute au moyen de ses jumelles. Il voit que l’intrus a l’air bien bâti et sûr de lui ; sur le tableau accroché à son dos est écrite l’équation suivante : « Y+1 = 56 + Y »
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