Vaste problème ! Si j'en ai le temps, je dirai mon point de vue. Entré à l'Unesco en 1968, dans la division OPI (Office of public information), j'ai été le premier fonctionnaire africain en mission au Mali dans le cadre du projet "Alphabétisation fonctionnelle" afférent à l'enseignement de trois langues de ce pays, à savoir, bambara, peul et tamasheq. On me savait écrivain, ex prof de lettres classiques, journaliste et chroniqueur grammatique (cf Bingo, La Vie africaine). Le jour de mon installation ,à OPI, Jacques Guerif, chef de Division, m'a suggéré de faire état de mes ouvrages inédits. J'ai précisé dans une note officielle: Un Enfant d'Afrique, terminé en cours de lecture aux éditions Larousse. Ma mission au Mali dont des souvenirs personnels sont encore dans mes archives m'a d'autant plus passionné que j'y affrontais un des problèmes fondamentaux de deux chapitres de Un enfant d'Afrique. Le ministre Bakayogo ou Bagayogo avec qui j'ai eu de longues heures de conversation voulait que nous devenions des amis ! Un aspect de mon rapport de mission déplut à certaines huiles et carriéristes de l'Unesco, mais DG, René en fut satisfait; son appréciation de Un Enfant d'Afrique paru en 1970 en est la preuve formelle; le Bulletin Information Unesco consacra une page entière à sa présentation de cet ouvrage! Si depuis 1970 ou 1975 le projet Unesco pour l'enseignement des langues africaines (choix de deux ou trois langues flexibles par pays) en est encore au statu quo, à quand la réussite?
A suivre Olympe BHÊLY-QUENUM
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