Wole Soyinka a haussé le ton sur la vague croissante de terrorisme qui sévit au Nigeria, en considérant que la lutte contre le terrorisme dépasse les capacités du gouvernement nigérian. Le Lauréat du Prix Nobel de littérature a fait cette déclaration hier soir mardi au cours d’une interview en direct avec Christiane Amanpour sur CNN. « La situation dépasse les capacités du gouvernement fédéral et doit être confrontée de façon internationale » a déclaré Wole Soyinka. Wole Soyinka, a estimé que le Nigeria n'a jamais anticipé la situation actuelle dans laquelle il se trouve, ajoutant que : « Nous sommes face à une monstruosité d’une nature jamais connue auparavant. » A propos du sort des 230 lycéennes aux mains de leurs ravisseurs, le groupe terroriste islamiste Boko Haram, Wole Soyinka a exprimé sa préoccupation sur l'état horrible dans lequel les jeunes filles seraient tenues, en disant redouter qu’elles ne soient vendues comme esclaves sexuelles. L’activiste infatigable a mis en garde le gouvernement nigérian contre « l'état actuel de bestialité dans le pays » et lui demande d’agir d'agir rapidement, en particulier pour la libération des lycéennes enlevées. « Le Problème est mondial, ce n'est pas un problème du seul Nigeria », a déclaré Soyinka.
Wole Soyinka a esquivé une question sur l'hostilité supposée de la première dame à l’égard de ceux qui critiquent le gouvernement de son mari, en disant simplement : « Je ne veux pas parler en public de cette femme qui se dit la First Lady. » Le Nobel de littérature qui a également critiqué le gouvernement, en particulier sur son attitude jusqu'ici sur le sauvetage des jeunes filles enlevées a demandé : «Pourquoi n’avons-nous pas le droit de voir les visages, l' humanité de ces jeunes filles qui ont été enlevées ? » Et de demander au gouvernement d'agir rapidement pour la libération des filles enlevées . «Le gouvernement du Nigeria n'est pas seulement dans le déni mental mais dans le déni de certaines mesures évidentes à prendre », a déclaré Wole, Soyinka.
amené et trad. par Binason Avèkes
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