Une Femme en travail dans un village du Nigeria est soutenue par deux autres femmes qui la mènent vers la “maternité”
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La maternité est une bicoque dont les murs croulants sont en terre rouge et l’entrée béante ; à l’intérieur l’obscurité est aussi épaisse que celle du trou du cul des corrompus de ce faux géant africain |
Cahin-caha, la femme en travail est introduite dans la bicoque obscure où elle est censée délivrer. Mais que se passera-t-il ? La pauvre femme délivrera-elle ? L’enfant pourra-il naitre sans encombre, ou bien l’entrée dans cette bicoque ténébreuse figure-t-elle une descente aux enfers ? L’issue de cette délivrance sera-t-elle plus ou moins dramatique ? Rien n’est moins sûr…
Malheureusement, au Nigeria, le plus grand pays producteur africain de pétrole, où la corruption est reine, et où il ne se passe de jour où tel homme politique ou tel cadre de tout niveau ne détourne en toute impunité des millions de dollars, ainsi se passe la vie de la grande majorité des pauvres et miséreux laissés à l’abandon par une toute petite minorité opulente, insolente et bestiale. Lorsque récemment la Banque mondiale a révélé que 100 000 000 de Nigérians vivaient dans la misère, le Président Goodluck Jonathan, qui soit dit en passant fait actuellement son medical check-up dans un hôpital de Londres, est monté sur ses grands chevaux pour démentir avec forces arguments spécieux et farfelus, cette vérité qui comme ici ou ailleurs crève les yeux et le cœur : God save Nigeria ! |
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