Trois mois de prison ferme : c’est la peine que peut vous valoir, au Bénin, la couverture d’une conférence de presse mettant en cause le chef de l’Etat. L’omniprésence de Boni Yayi dans le traitement de ce dossier est anormale. Elle semble indiquer un règlement de comptes et avoir eu une influence directe sur la sanction énoncée (…) Le fait que l’organe de régulation des médias manque d’indépendance, que la justice sévisse contre la presse, et que des journalistes puissent être condamnés à de la prison dans l’exercice de leur profession est préjudiciable à l’image du Bénin. RSF est d’autant plus préoccupée que, sans de tels incidents, le pays pourrait figurer parmi les Etats africains les plus performants en matière de liberté de la presse. Aujourd’hui, il en est loin … Dixit RSF |
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