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Si hommage est rendu à ces grands hommes--politiques et/ou intellectuels africains--, il est mérité. On ne peut plus nous dire que cette classe est un désert. Mais la pensée est-elle vraiment valorisée dans le contexte africain ? Dans un monde qui, parce qu'il estime être au faîte du savoir, semble blasé des effets moteurs de la pensée, n'y a-t-il pas à l'œuvre une ruse consistant à décrédibiliser la pensée et son rôle révolutionnaire en faveur des peuples dominés, hier colonisés et aujourd'hui tournés en bourrique sans boussole ni monture dans un monde qui avance pourtant. N'y a-t-il pas un piège consistant à se dire : « à quoi bon penser, tout est déjà pensé ; ou d'autres sont chargés de penser à notre place » ?
L'Afrique en tant que continent ne croule certes pas sous le poids de sa classe intellectuelle et politique. Les Sankara, Soyinka ou Mandela ne sont pas légions. Et la faiblesse de l'activité philosophique en Afrique tient aussi à notre héritage symbolique. Peut-on penser avec les instruments symboliques de ceux contre qui il est urgent de penser ? J'ai toujours ressenti le gâchis de la pensée africaine dans les mille et une gouttes de voix individuelles dont les idées ne sont pas prises en compte, des voix qui résonnent et retombent à plat dans le désert de la pensée. Pour que l'Afrique s'en sorte, il faut que ces gouttes de pensée africaines s'unissent entre elles en des ruisseaux de pensées africaines qui à leur tour coulent vers des fleuves de pensées africaines, qui toutes, vigoureusement, se jettent dans un océan de pensées africaines. C'est à cette condition et à cette condition seulement que nous bâtirons les principes et valeurs autonomes de notre émergence auxquels vous faites référence et qui sont ici questionnés par Amida Bashô.
Rédigé par : BA | 28 août 2012 à 19:30
"Le besoin de jouir et la frénésie du bon plaisir des cadres et dirigeants de nos pays passent avant le souci de construire, sans parler de l’éthique du sacrifice pour une vie meilleure pour tous. Dès lors comment peut-on parler d’émancipation, de développement, sans parler même de l’émergence de l’Afrique dans un monde en marche ?" Amida Bashô
Que dire? Tout est bien observé et dit par lui (Amida Bashô). Une belle observation à la fois sociologique et philosophique de la vie publique et citoyenne dans presque toutes les proto-nations africaines. Quant aux attitudes et comportements de nos hommes et femmes publics, bon Dieu! La doctrine coloniale (les commander, les exploiter, jouir et se réjouir de leurs misères, les mépriser, les infantiliser,les déresponsabiliser, les banaliser, etc.)n'aurait pu mieux prospérer.
La plupart de nos intellectuels et politiciens voient le développement (promotion collective)en termes d'effets sans s’intéresser aux formules, aux principes, aux arcanes ou à l'esprit philosophique et historique de ce développement.
Que dire? Émotions à la fois pleureuses et rageuses pour les patriotes réels. Hommages à eux, à commencer par les anciens Dubois, Rosa Parks, Fanon, N'Krumah, Anta Diop, Césaire, Soyinka, Nyerere, Sankara, et tout(e)s les patriotes de cette lignée.
Rédigé par : Jean-Claude N. YABOURI | 28 août 2012 à 18:11