Si on n’est pas en Démocratie Yayi Boni est Président, et il peut l’être à vie ! Mais si on est en Démocratie Yayi Boni cessera bientôt d’être Président. Ou il doit administrer la preuve absolue qu’il n’a pas truqué les élections et instrumentalisé les institutions constitutionnelles et électorales comme l’en accuse une écrasante majorité d’au moins 10 de ses 13 concurrents ! Pourquoi ? Parce que en 2006 il a été élu, et reconnu par son challenger d’alors qui n’a pas hésité à l’en féliciter. Mais ce n’est pas parce qu’il a possédé la Cour et a mis les militants de son parti ou ses apôtres dans les Institutions qui, au mépris de la raison et de la décence, n’ont eu qu’à faire sa volonté qu’il va dire ou faire croire qu’il est élu Président. Instrumentaliser, posséder les hommes qui sont à la tête des institutions pour leur faire faire et dire sa volonté n’est pas impossible dans nos démocraties scéniques et cyniques d’Afrique. Sans parler de la Côte d’Ivoire qui défraie toujours la chronique dans le sang et la violence, au Niger, le dictateur a fait la même chose qui a mal terminé. Tout le monde accepte qu’un Président dans nos démocraties africaines en trompe-l’œil peut parfaitement placer ses hommes à la Cour constitutionnelle et à la Commission électorale, qui vont servilement exécuter sa volonté ! La seule preuve de l’objectivité du processus électoral réside alors dans l'avis qu’en a la majorité de ceux qui y ont pris part. ; non seulement majorité dans les voix mais aussi en terme de nombres de candidats. Si la plupart des candidats estiment que le vote est truqué c’est qu’il est truqué ! Et celui qui a violenté le système parce que la loi lui donne des prérogatives dont il a violé et l’esprit et la lettre pour atteindre ses objectifs doit se raviser ! Les coups d’État ne sont pas uniquement militaires ; ils peuvent aussi être civils, constitutionnels et institutionnels ! Et ce n’est pas parce qu’ils sont civils, constitutionnelles et institutionnels qu’ils ne sont pas des coups d’État ; à ceci près qu’ils n’ont pas l’honnêteté de s’avouer comme tels. Le problème qui se pose au Bénin est clair ! Ou bien Yayi Boni et sa clique qui prennent le peuple pour plus stupide qu’il n’est se ravisent et font très vite machine arrière ; ou bien le peuple leur montre qu’il n’est pas stupide et que l’esprit de la Démocratie qu’il a instauré au Bénin depuis plus de 20 ans ne peut être ruiné, dénigré, méprisé, piétiné comme cela sans conséquence ! Parce qu’il y a des gens sourds à toute justice, à tout respect de la vérité, insensibles au respect du peuple, sourds à toute équité pour ne pas s’incliner devant la réalité de leur minorité objective ; des gens enfermés dans leur tour d’ivoire et qui pensent que la guerre, le viol des consciences, et le fait accompli sont des méthodes politiques comme d’autres, et alors, ils devront passer sur le peuple pour atteindre leur objectif ! Sinon, Yayi Boni doit faire la preuve de son honnêteté, et non pas réaliser un statu quo devant lequel il se plaît à placer ses adversaires, le peuple, et la communauté nationale et internationale. S’il n’a pas triché ; si les élections ont été justes et transparentes c’est à lui de le prouver. Sans passer par le biais des institutions établies qui se sont objectivement discrédités ! Car, il saute aux yeux que les élections ont été faussées ; et qu’il s’agit d’un véritable hold longuement prémédité. Le temps de cette préméditation est la preuve même de la certitude des tenants du pouvoir de ne pouvoir gagner des élections justes et transparente; de la certitude in fine de leur minorité, de leur rejet par le peuple.
Si le peuple Béninois se laisse faire parce qu’il a peur du combat. Si le peuple Béninois se laisse faire parce qu’il a peur de résister au viol dont il est victime, si le peuple se laisse faire parce qu’il a peur des difficultés, si le peuple béninois se laisse faire parce qu’il a peur de verser du sang pour sa liberté ; si le peuple béninois se laisse faire parce qu’il a peur du désordre, des contraintes et de la souffrance; si le peuple Béninois se laisser faire parce qu’il a peur des intimidations – toutes choses sur lesquelles les assassins de la Démocratie parient ; alors le peuple béninois s’expose demain à plus de combat, plus de viol, plus de difficultés, plus de sang versé pour une liberté désormais hypothétique, plus de désordre et plus de souffrance que ceux dont il a peur aujourd’hui. Le peuple aura sacrifié sur l’autel de la peur ce qui lui est le plus cher, la seule chose qui constitue sa richesse vu de l’extérieur ; il aura définitivement scellé son sort de peuple sans espérance de dignité et de liberté ; un peuple sans prospérité, et sans perspective d’avenir ! Un peuple à la merci de toutes les volontés de domination et d’aliénation ! Un peuple Indigne des Béhanzin, Guézo, Bio Guerra et Kaba ! C’est sur cela que parient les gens qui utilisent aujourd'hui ses ressources ( CENSAD, ICC SERVICES MACHINES AGRICOLES,) pour le piétiner, l’asservir et le priver d’avenir pour leur bon plaisir et celui de leur clan…
Mais le propos s’adresse à tous ! Nous sommes des êtres de conscience ! L’être humain est par sa conscience ! Et cette conscience ici seule peut décider. Fini le théâtre des institutions truquées ! Une question se pose à la conscience de la majorité des Béninois, et d’abord à la majorité des candidats à l’élections du 13 Mars :
Est-ce que oui ou non la majorité des Candidats pensent que l’élection qu’on leur a fait subir le 13 mars est transparente et juste ?
La Réponse est bien sûr NON ! Comme le pensent au moins 10 candidats sur les 14 !
Nous enfermerons-nous dans le jeu sciemment truqué d’institutions asservies, caporalisées, aliénées, qui ont abdiqué le sens profond de leur mission pour quelques poignées de Milliards d’un banquier immoral sans éthique ni respect de l’autre et qui pense que la fin justifie les moyens ?
NON MONSIEUR YAYI EN DÉMOCRATIE LA FIN NE JUSTIFIE PAS LES MOYENS… IL EST POSSIBLE QU’UN PRÉSIDENT ÉLU EN AFRIQUE UTILISE LES INSTITUTIONS POUR PRODUIRE UN SIMULACRE DE VICTOIRE ÉLECTORALE. DANS CE CAS, CE N’EST PAS PARCE QUE DES HOMMES QUI LUI SONT ASSERVIS DISENT QU’IL EST ÉLU QUE LE PEUPLE DOIT L’ACCEPTER. IL A UN DEVOIR DE CONSCIENCE SUPÉRIEURE QUI N’EST PAS CELLE DES APPARENCES TRUQUÉES. VOUS AVEZ LE DEVOIR DE PROUVER VOTRE VICTOIRE AU-DÉLA DES APPARENCES QUE CONTESTE PREUVE À L’APPUI LA MAJORITÉ DES CANDIDATS À L’ÉLECTION. DU 13 MARS 2011. VOTRE COLLUSION AVEC LES INSTITUTIONS HABILITÉES À ARBITRER LES ÉLECTIONS EST ÉTABLIE. DANS CE CAS NOUS SOMMES DANS UNE SITUATION DE COUP DE FORCE. ET FORCE ULTIME RESTERA À LA LOI ABSOLUE. NON PLUS SON APPLICATION A POSTERIORI PAR DES HOMMES QUI SONT L’ÉMANATION THÉÂTRALE DE VOTRE VOLONTÉ, DES HOMMES QUI ONT FAILLI À LEUR DEVOIR ÉTHIQUE DE CITOYEN. MAIS LA LOI A PRIORI TELLE QUE LE PEUPLE L'A VOULUE ET FORMULÉE DANS LA CONSTITUTION. NOTAMMENT À TRAVERS LES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 66 ALINÉEA 2 DE LA CONSTITUTION QUI PRESCRIT QUE TOUT BÉNINOIS A LE DROIT ET LE DEVOIR DE DÉSOIBÉIR ET DE S’ORGANISER POUR FAIRE ÉCHEC À L’AUTORITÉ ILLÉGITIME ET CE DROIT ET CE DEVOIR CONSTITUENT LE PLUS SACRÉ DES DROITS ET LE PLUS IMPÉRATIFS DES DEVOIRS.
Jusqu’ici, Yayi Boni a conduit les débats de façon délibérément irrationnelle et insensée. Maintenant dans l’intérêt de notre pays et du peuple la Raison doir reprendre ses droits usurpés. Elle seule doit commander. Et, dans le seul intérêt de notre pays, elle commande de poser des questions claires et rationnelle :
1 . Sommes nous en Démocratie oui ou non ?
La Réponse est OUI !
2. Est-il Possible que même en Démocratie le pouvoir fasse main basse sur les institutions et ourdisse un hold-up électoral savamment préparé ?
La Réponse est OUI !
3. Yayi Boni peut-il prouver oui ou non qu’il n’a pas truqué les élections de mars 2011 et instrumentalisé les Institutions ?
La Réponse appartient à Yayi, pour autant qu'il a encore un reste de conscience...
Faute de la donner, clairement et sans se cacher derrière un simulacre d’institutions qui ont perdu toute crédibilité aux yeux du peuple, YAYI BONI DOIT QUITTER LE POUVOIR DE GRÉ OU DE FORCE !
Émile Zolaciadji
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
Toute republication de cet article doit en mentionner et l’origine et l’auteur sous peine d’infraction
Et s'il ne fait de gré, je m'en charge personnellement. SERMENT d'un enfant du DANXOMÊ.
Kpê DATCHETON.
Là, nous ARRIVONS à la CONFRONTATION: OMBRES et LUMIERES.
Détruis avant que l'ennemi ne te détruise.
C'est une LOI primordiale. Celle de la VIE.
Celle de notre SURVIE.
Rédigé par : CHRISTIAN de SOUZA (Philoss) | 22 mars 2011 à 19:09