Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Le Tout et le Rien du Changement
Tout ce que Yayi Boni a fait soi-disant par et pour le changement est une véritable mascarade, un mépris notoire de l’intelligence et un abus de la crédulité du peuple. Aujourd’hui en 2011, à propos de ce machin qu’un banquier médiocre affublé du symbole du cauris a osé appeler changement, on peut poser la question de l’Abbé Sieyès à propos du tiers-état :
Qu’est-ce qui a changé avec Yayi ? – Rien !
Qu’est-ce qui doit changer après Yayi ? – Tout !
En effet, que l’on déplore le non-changement est déjà en soi fort regrettable, voire source de frustration, mais ce qui est consternant c’est le bilan que Monsieur Yayi a osé faire sur son action à la tête du pays cinq années durant. Ce bilan n’a même pas essayé, en un sursaut éthique final, en tant que moment de vérité et de conscience face à l’histoire, de se poser en contrepoint de la longue représentation théâtrale, reprise aggravée des mêmes travers du passé, des mêmes vices, des mêmes crimes et des même mépris et abandon du peuple à sa misère.
A cette représentation de mensonge et d’opportunisme générationnel, de désordre dans la gouvernance sur fond de corruption d’État et de tyrannie, a corrompu un bilan autistique, tissu de mensonges, de menteries, d’affirmations gratuites, une litanie d’autosatisfaction à finalité masturbatoire.
En définitive à un régime de non changement fondé sur l’agitation et le mensonge a correspondu un non-bilan, frappé au coin de la fantaisie et du mensonge. En dépit de l’ahurissement qu’il suscite, ce bilan de Monsieur Yayi a le mérite de la cohérence : point d’orgue du n’importe quoi !
Éloi Goutchili
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