Yayi Boni a dit en 2006 “ ça va changer ! “; et une fois élu, il a, du moins à travers ses gestes et gesticulations, sa propagande et son discours monolithique, placé son mandat sous le mot d’ordre du Changement. Changement contre ceux que sa propagande a tôt fait de qualifier de vieille classe. Or tout le monde sait maintenant qu’il n’y a pas eu de changement – sauf si on entend par là que ce qui était mauvais a empiré. Or donc, par les grandes mutations structurelles et organisationnelles qu’elle a connues, c’est la “vieille classe” qui, démentant sa vieillesse supposée, administre une belle leçon de Changement à Yayi Boni et à sa clique de farceurs velléitaires. Comme quoi, le changement adhère à l’antique sagesse de la connaissance : ceux qui crient au changement ne changent rien, ceux qui changent ne crient pas au changement…
Amida Bashô
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