Les violences de samedi 16 et dimanche 17 janvier à Jos, dans l’État du Plateau se sont soldées par près de 300 morts et des centaines de blessés. La violence sectaire à Jos, région mitoyenne où le Nord à prédominance musulmane est en contact avec le sud à majorité chrétienne, a fait plus de 1.000 morts en 2001. 700 personnes ont été tuées dans des flambées de violence sectaire en 2004. Situé dans la région centrale du Nigeria entre la majorité musulmane du Nord et le Sud à majorité chrétienne, l’État du Plateau abrite divers groupes ethniques chrétiens dans une coexistence tendue avec des musulmans haoussa
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Curieusement ce drame est passé complètement inaperçu dans la presse béninoise. Or ces violences au Nigeria ne sont pas anodines, aussi chroniques soient-elles. Elles peuvent servir de détonateur à des soubresauts politiques et militaires autrement plus graves et dont les effets pourront se sentir au Bénin. Le Nigeria ne nous intéresse donc-t-il que pour le kpayo et le fayawo ? La coprospérité, que du bonheur ?
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