Les Béninois ont fait la Conférence Nationale Souveraine en 1990, et procédé à un changement pacifique de régime. Ce faisant ils ont étonné l’Afrique et le monde, et constitué un modèle. Mais tout le monde sait qu’il reste aux pays africains à franchir une étape décisive pour leur insertion dans le concert des nations en marche et autonomes. Cette étape passe par l’adéquation entre l’intérêt réel des peuples et la valeur de leur dirigeants, c’est-à-dire leur compétence, leur patriotisme, leur indépendance, leur moralité et leur éthique. Depuis que nous avons restauré la Démocratie au Bénin, cette valeur de nos dirigeants, dans sa plénitude reste sujette à caution. Pour la première fois une occasion s’offre à nous en la personne d’un homme connu de tous, qui ne descend pas de la cuisse de Jupiter, et qui a fait ses preuves toutes ses preuves : éthiques et pratiques. En politique – et ce n’est pas seulement propre à l’Afrique – la tendance des peuples à se voiler la face, ou à mettre la tête sous le sable à l’instar de l’autruche est bien connue. Mais le moment actuel est crucial, nous n’avons plus le temps de nous tromper nous-mêmes. Après la sombre période de Kérékou, caractérisée par le paternalisme, la corruption et la médiocrité, le Bénin qui espérait aller de l’avant avec Yayi Boni a vu pire. Le bilan est là sous nos yeux, miteux et calamiteux dans tous les domaines : de la gestion patrimoniale des biens de l’État, au régionalisme décomplexé en passant par la corruption, le gaspillage, les fraudes électorales et l’autocratie renforcée. Oui le Bénin se trouve à une jonction historique de son devenir. Soit il se laisse aller sur la pente honteuse, irrationnelle et stérile creusée par Yayi Boni et son régime FCBE, soit au contraire, fidèle à son tempérament, il saisit l’occasion historique de relever la face, et de montrer encore une fois au monde son génie, son originalité, et son dynamisme. Béninoise ma Sœur, Béninois mon Frère : en 2016, refusons la politique de l’autruche ; au contraire, avec intelligence et courage, faisons en sorte que l’intérêt du pays et sa gouvernance coïncident. Alors le Bénin, notre cher pays, sera vraiment sur la bonne voie et le monde entier nous regardera ! Tout cela est possible et a un nom : Janvier Yahouédéhou ! Toute posture politicienne mise à part, je pense sincèrement qu'il serait difficile à tout Béninois de prouver le contraire. Blaise Aplogan, Ecrivain, Sociologue, Paris art similaire 1 : Janvier Yahouédéhou ou les 10 Qualités du Président de la République art similaire 2 : Regard sur un candidat au-dessus de la mêlée |
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