Déjà en octobre 2012 et sous le couvert d’une ONG dénommée « Service National de Développement du Bénin », des nostalgiques du passé, à l’occasion du 40ème anniversaire de la prise de pouvoir par Mathieu KEREKOU le 26 Octobre 1972, se sont lancés dans une campagne pour « immortaliser de son vivant » l’ex président dictateur Mathieu KEREKOU en tant que « figure emblématique de la démocratie africaine ». En réponse à cette énième tentative d’immortalisation du dictateur, la commission de rédaction près le comité central du Parti Communiste du Bénin (PCB) avait édité en Octobre 2012, un ouvrage intitulé : «CONTRE LES NEGATIONNISTES DES HORREURS DE LA MAL-GOUVERNANCE DE M. KEREKOU, MENTOR ET INSPIRATEUR DE BONI YAYI : CHRONIQUE DE LA VIE D’UN AUTOCRATE, Mathieu KEREKOU» tout comme celui de Goras GAGLOZOUN, Président du Parti Social Démocrate ‘’Le Bélier’’ (PSD-Bélier) intitulé « KEREKOU ET LA TRAHISON DES INTERETS DU PEUPLE BENINOIS » L’ODHP se propose de vous présenter à nouveau la "Chronique de la vie d’un dictateur : Mathieu Kérékou" en publiant pan par pan ses actes crapuleux encore inconnus de nombreux citoyens. LA PREMIERE PARTIE DE CETTE NOUVELLE CAMPAGNE CONTRE L’IMMORTALISATION DE MATHIEU KEREKOU SERA CONSACREE A SES CRIMES POLITIQUES ET CRIMES DE SANG DE 1972 A 1991. 1er pan : » (tiré de « contre les négationnistes des horreurs de la mal-gouvernance de M. Kérékou, mentor et inspirateur de Boni YAYI : chronique de la vie d’un autocrate, Mathieu Kérékou », Parti Communiste du Bénin, Editions la flamme, octobre 2012, pages 15 et 16). « LA MONOPOLISATION DU POUVOIR PAR L’ELIMINATION VIOLENTE DES PRINCIPAUX CO-INITIATEURS DU PUTSCH DU 26 OCTOBRE 1972. Le déroulement du putsch du 26 Octobre augurait des soubresauts connus par le régime et qui avaient tous pour objectifs la monopolisation du pouvoir aux mains de Kérékou. Il fallait éliminer ceux qui pourraient apparaître comme ses parrains à la conquête du pouvoir et qui pourraient nourrir des ambitions concurrentes. La période qui va du prononcé du discours-programme du 30 Novembre jusqu’au 17 Janvier 1977 fut l’une des plus violentes de l’histoire de notre pays et qui s’est soldée par l’élimination politique ou physique des rivaux de droite- ses pairs- et l’ascension d’une autocratie. Nous allons la subdiviser en sous périodes : 1°- Le fameux complot du colonel ALLEY de février 1973 et l’arrestation des protagonistes Y-a-t-il eu vraiment tentative de coup d’Etat par le groupe d’officiers autour du Colonel ALLEY ? L’on ne saurait le dire aujourd’hui. Mais l’on sait qu’il ne peut pas ne pas exister des motifs de mécontentements au sein de ses officiers supérieurs ayant à leur tête, le Chef d’Etat major Général de l’époque, le colonel ALLEY, évincé du pouvoir par les tenants du coup d’Etat du 26 octobre. D’une part. D’autre part, le Discours-programme tel retenu est comme un coup, une trahison de la FrançAfrique de la part d’un « officier français », Kérékou et de surcroît payé pour faire ce coup par l’impérialisme français. « La caractéristique fondamentale et la source première de l’arriération de notre pays est la domination étrangère ». Ainsi commence le Discours-programme. Avec cela, sous la pression des syndicats, des organisations de jeunes, l’UGEED, le FACEEN, des travailleurs – intervinrent les premières mesures d’étatisations comme celle de la CCDEE (aujourd’hui SBEE dès novembre 1972). Cela ne pouvait plaire aux réseaux colonialistes français. Et un coup tenté pour reprendre en mains les choses est fort probable. Pour le lieutenant-colonel Marcellin ADJANOHOUN alors lieutenant, commandant la 1ère compagnie des parachutistes de Ouidah, il n’y avait pas de doute, il y avait bel et bien tentative de coup d’Etat « auquel on voulait me mêler coûte que coûte pour me liquider »8. Pour le Général Kouyami, c’était une mascarade « qui avait consisté à accuser le colonel Alphonse ALLEY d’orchestrer un coup d’Etat… C’était une initiative du lieutenant Martin Dohou AZONHIHO et des « ligueurs »9 Vrai ou faux complot? Qu’importe. Cela a suscité des manifestations du Front Uni Démocratique (FUD) sous la conduite de Mito-Baba Florentin contre l’impérialisme français dont l’ambassade a été prise pour cible par les manifestants. Et pour Kérékou c’était l’occasion rêvée pour éliminer politiquement un supérieur gênant. Le colonel ALLEY fut condamné à vingt ans de prison ainsi que quelques-uns de ses alliés ; le Commandant Chabi Ibrahima arrêté dans la même affaire fut condamné à la même peine et décède de mauvais traitements à la Prison Civile de Cotonou en 1980. Pour le général KOUYAMI «c’était de la pure injustice »10. Rappelons que le colonel ALLEY, cet Officier supérieur tant admiré par le peuple béninois pour ses prouesses lors du conflit nigéro-béninois à propos de l’Ile de Lété, est mort dans la misère. » Le 2ème pan sera intitulé « l’affaire KOVACS ou affaire Janvier ASSOGBA » et sera publié le week-end prochain. Vos commentaires sont attendus sur notre page facebook « Organisation pour la Défense des Droits de l'Homme et des Peuples –Odhp- ». Cotonou, le 29 mai 2015 Le BEN/ODHP | | |
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