Garrigues-Sainte-Eulalie, 12/05/15 Absent de mon domicile pendant quelques jours je n’ai pas pu bien suivre les événement au pays natal; j'ai réussi à dicter un message, j'espère qu'il a été diffusé; mon soutien à Candide AZANNAÏ dès sa réponse à Monsieur Thomas Boni Yayi était sans équivoque et je le maintiens; je me sens absolument solidaire du soulèvement du peuple : son devoir irrévocable est de s'insurger et de combattre le dictateur, qui, ayant du sang sur les mains et le visage, veut passer par-dessus l'immunité parlementaire en s'en prenant à Candide Azannaï qu'il avait provoqué et insulté. Je le répète: Monsieur Thomas Boni Yayi est atteint de paranoïa, une paranoïa généralisée; il faut l'arrêter, sinon, le pays sera à feu et à sang comme il le voulait et le semble le vouloir encore. Autre chose: je viens de lire la déclaration du général AMOUSSOU: ignoble! S'il représente l'Armée béninoise, l'Armée a atteint le sommet de l'indignation; il y a quelques années, le général François KOUYAMI a demandé à Monsieur Thomas Boni Yayi s'il voulait un coup d'Etat; j'ignore la réponse du criminel revenu au pourvoir par forfaiture; l'année dernière, un ancien ministre de Kérékou m'a écrit qu'il ne ne souhaitait pas le retour du pouvoir militaire. Que veut le général AMOUSSOU? J'en appelle solennellement au peuple à l'avoir à l'œil. Même au pied de la tombe, moi, Olympe KPOSSY-GBHÊLY-QUENUM je ne baisserai jamais les bras; le Cardinal Bernardin GANTIN me connaissait mieux que quiconque, il l'avait dit et il en sera ainsi. A bon entendeur…
Olympe BHÊLY-QUENUM
|
|
|
Commentaires