Avec les élections présidentielles qui se profilent en Côte d'Ivoire, le rôle de la CPI de complice de la Françafrique dans l'avènement et le soutien actif au régime d'indignité africaine absolue de Ouattara se révèle de plus en plus au grand jour. La manipulation à laquelle donne lieu, à longueur de temps, les procès de Laurent Gbagbo et de son épouse Simone en est le plus clair révélateur. D'un côté le procès de Gbagbo s'étire en longueur sans offrir la perspective d'une issue prochaine, de l'autre on assiste à un mini sketch pour demeuré, à l'occasion duquel, la CPI réclame de juger Simone Gbagbo tandis que Ouattara joue les fronts du refus et de la résistance à l'ordre prétendument exogène de la cour internationale. Le but de la manœuvre est pourtant très clair et ne trompe personne. Il s'agit—du côté de la Françafrique qui manipule tout ce beau monde, la CPI compris--de faire apparaître Ouattara comme un africain patriote épris de paix et de réconciliation et qui pousse le sens de la dignité africaine à exiger de laver le linge sale en famille. Tout le contraire de ce que représente pourtant cette incarnation de la honte africaine, modèle achevé du renégat racial, félon qui vend l'Afrique à ses violeurs historiques pour son bon plaisir de président de poche et ses intérêts politiques. Ouattara fier africain, digne résistant aux oukases de la CPI ? Que ne l'a-t-il démontré bien plus tôt dans ses démêlés avec Laurent Gbagbo qui conduisirent celui-ci dans les mains des blancs et de leur tribunal néocolonial ? Pourquoi dure en longueur le procès Gbagbo et son emprisonnement si ce n’est pour permettre à lui Ouattara de présider en rond la Côte d’Ivoire, sans anicroche ni revirement politique dans l’intérêt de la France et des Occidentaux ?
Akuta Bosede
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