Akonhoun, comme le nom l’indique en fon, la langue du Danhomè d'où il est originaire, signifie le rythme-torse. Il s’agit d’un rythme dont le principe est de n’utiliser d’autres instruments que le corps ( le torse, la poitrine, les mains et la voix humaine) C’est au départ un rythme libre et dépouillé, où la chanson en tant que rythme et récit a une place importante, surtout dans sa narrativité. Étant donné l’origine et la pratique princières de ce rythme qui se joue dans les palais royaux lors de cérémonies ou de commémorations, il est l’occasion de récits, de chansons de geste, de panégyriques, de dithyrambes ou de généalogies. La manière de danser faite de grâce, d’ondulation, mais aussi d'acrobatie et de force montre l’alliage de douceur et de bravoure qui caractérise la culture esthétique du Danhomè où la danse se veut à la fois joie, divertissement et expression vivante et sociale. Regardez plutôt... |
Dans cette exhibition, le zinli a pris le pas sur le akonhoun qui a été seulement un exercice d'entrée en matière |
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