Il est parvenu à nos doctes oreilles que depuis quelque temps toutes sortes de tractations souterraines se mènent, des intrigues se développent autour de l'élection du président de l'Assemblée nationale. Ces tractations et intrigues donnant l'impression d'un événement dont l'importance est démesurée. Le haut commandement de la Pensée Politique tient à rappeler aux parties prenantes de ces tractations la juste mesure des choses. L'élection du président de l'Assemblée nationale ne signifie pas que c'est le président qui va constituer à lui seul la majorité définitive et permanente du Parlement, ou qui va voter les lois. Cette élection est seulement un moment où un groupe de députés exprime une majorité a minima sur le choix d'un homme qui va diriger l'Assemblée. Ce choix ne les engage en aucune manière à dépendre de lui ni lui d’eux dans la suite de leur mission. Il est seulement l'expression d'une affirmation d'orientation de valeur partagée à un moment donné, fût-il inaugural de leur législature. Il n'y a donc pas lieu d'en faire un enjeu politique suprême, au risque de sembler conférer au Président de l'Assemblée un pouvoir qu'il n'a pas et ne saurait avoir dans une démocratie où chaque élu se vaut et où chaque majorité se vaut. Garant de l’ordre de la pensée politique, le Haut Commandement de la Pensée Politique, en tant qu’émanation du Haut Commandement de la Pensée Intellectuelle, met en garde les députés fraîchement élus et leurs partis ou alliances contre tout débordement fébrile, toutes intrigues et dramatisation d’un événement somme toute banale de la vie démocratique. Le Haut Commandement de la Pensée Politique veillera à la juste pondération des actes et événements de la vie politique nationale et exhorte l’ensemble des parties prenantes à éviter le piège des consensus frauduleux. Docteur Candide Akotègblé Vice-recteur de l’Université de la Pensée Politique |
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