Elle me dit :”Salut ! “ Son visage est blanc De cette blancheur seule Couleur qui trouve grâce Aux yeux de cette terre. Blanc de cette blancheur, en l’opposé Exacte de laquelle se tient ma noire sœur. Et je réponds dans un étang-là sans eau Aux rives escarpées et ludiques Certes, je n’avais pas le choix de jouer Ce désert-étant s’est mué en condition de vie. Je réponds et m’envahit avec force La vision hallucinante d’une présence Promiscuité incongrue, Que ma noirceur s’oppose à son blanc bec. J’ai envie de crier : Mais qu’est-ce que je fais là ?
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Qu’est-ce que je fais dans cet étang-là Face à cet abîme sans fond, tendu Devant ma conscience piégée Cette nuit de brouille et de brouillard ? … Je saisis mon cahier… J’aspire à sortir de ce brouillard, Oh oui, tout mon être, toute mon âme, Tout mon corps depuis si longtemps Immolés à la morne répétitivité de ce jeu Crie à l’heure de ma vérité… Akpan Bɛɖegla Pamphile |
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