Quand on sait que les affaires de corruption des hommes politiques et des hauts cadres politisés dont on nous rebat les oreilles ne constituent qu'une goutte d'eau dans l'océan de la corruption d'État réelle --ce dont on a pu avoir vent, souvent par convention médiatique ou politique --, on imagine le jeu de dupes que constitue en soi la représentation sociale ou médiatique de la corruption. Par exemple, le fait qu’au Bénin, sous Yayi, on rabatte la corruption sur quelques cas connus comme : ICCS, Affaire Machines Agricoles, CENSAD, Siège Assemblée Nationale, etc. n'est qu'une diversion confortable pour le système et une sous-représentation de la réalité, la dérivée d’une fonction occulte. Les cas exposés au public n’étant que la part sacrifiée d’un vaste corps du crime caché, la partie émergée d'un iceberg de pratiques délictuelles et/ou criminelles sur lequel sont fondées la motivation essentielle et les gains occultes des hommes politiques. Amida Bashô |
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