Pourquoi le pays que je déteste le plus au monde devrait être celui où je suis né, où j’ai eu vingt ans, dont je parle les langues nationales ? Dans la mesure où ses paysages, ses cours d’eau et ses vallées n’ont rien d’original, ils ne sont pas la cause de mon écœurement. Peut-être que la réponse se trouve du côté de ses habitants : je connais leur esprit mesquin, leur mentalité tordue, leurs tares ataviques, leurs vices connus et moins connus que j'ai étudiés scrupuleusement ; et cette étude m'inspire la nausée… Amida Bashô |
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