Réaction de F. Couao-zotti à Charly Hebdo. Depuis Paris, on se perd en conjectures sur l’hétéronomie d’un tel regard pour le Béninois. Il se donne volontiers à lire comme la bonne mauvaise conscience d’une France potassée à dessein. Cette subtile danse du ventre a-t-elle un usage caché... ? |
Trêve de délire, les amis ! Pourquoi prêter tant d'idées noires à un article qui, à mon avis, soulève une question pertinente ? Je crois qu'il faut avoir le courage de dire que le terrorisme ne doit pas être une excuse pour marcher sur la liberté d'exprimer ses convictions ! C'est ce que je lis dans cet article et rien d'autre ! Alors, balle à terre...!
Rédigé par : B.A. | 21 janvier 2015 à 11:46
Vous avez raison Monsieur Victor... Nos soi-disant écrivains africains ont une vocation de pute, juste pour grappiller quelques parchemins et euros chez les blancs, ils font croire à leurs semblables que c'est si naturel de se mêler des affaires intimes des autres sans observer une certaine distance pudique propre à leur identité ; ou comme si le fait de parler français donnait droit à coucher dans le lit de la France... Honte ! Le plus grave c'est qu'on doit mettre tant de temps pour démonter cette subtilité pathétique. Par exemple le titre de l'article est "Surenchère française" mais la surenchère subtile est du côté de l'auteur, car quand on regarde ce qu'il a écrit, à part montrer aux blancs qu'il sait parler leur langue et désigner le nom de leurs acteurs publics, être versé dans leur actualité médiatico-culturelle, à part quelques tentatives de donner des leçons de morale dont il se garde bien d'en tirer toutes les conséquences logiques, il n'y a rien de surenchère qui a été reproché aux Français dans son article. L'auteur s'est simplement payé d'esprit. Sa sensibilité d'écrivain s'est arrêtée là, à l'exclusion de toutes les autres questions que soulèvent la question de la liberté de presse, les deux-poids-et-deux-mesures, la position de nos dictateurs, qui sont Charly dehors et Staline dedans, etc... Pour moi mon cher Victor, il y a plus que cela... Je dirai même un peu de charognard dans cette pose subtile de l'auteur... Car celui qui du malheur des autres profite pour faire son numéro afin de se faire voir et de prendre date pour toute sorte de fantasmes pathétiquement néocoloniaux, alors qu'il y a des gens qui sont morts... tout ça a un côté rance...
Rédigé par : Prix Interallié | 21 janvier 2015 à 10:17
J'ai lu la réaction de ce journaliste écrivain publié sur NT. On se demande à qui il parle dans le texte. Il se montre érudit dans la connaissance et la désignation des personnages de la société médiadico-politique française, comme si ce luxe de détail devrait être signifiant pour le Béninois moyen. Ce serait pas mal qu'il fasse la même chose s'il parlait de la Russie ou du Japon ! Il y a comme une naturalisation de l'impudique immixtion dans l’existence intime des autres. Rançon de la société globale ? Le fait d'être francophone, qui déjà en soi est un scandale auquel il urge de mettre fin dès lors que cela rime avec abandon, mépris incapacité de nous exprimer dans nos propres langues, le fait miteux et calamiteux d'être francophone ne signifie pas qu'on est français. Donc pourquoi barbe-t-il le Béninois moyen de toutes ces précisions nominales ? On dirait qu'il parle plutôt aux gens du centre culturel français à Cotonou, ce qu'il appellent maintenant Fondation de France, à l'Ambassade de France à Cotonou, aux chasseurs de tête de la francophonie, à tous les donneurs de prix littéraires, à l'establishment littéraire parisien, à tous ses amis généreux donateurs de prix et manipulateurs de singes littéraires noirs, pour leur dire qu'il y a quelqu'un ici qui a envie et besoin d'être reconnu, parce qu'il parle bien leur langue. Ah, si tous ceux qui parlent bien leur langue devraient être reconnus, les Français n’auront pas de toute leur existence à satisfaire du beau monde ! Ce numéro d'aliénation est pitoyable jusque dans sa rance subtilité...
Rédigé par : Victor Hugo | 21 janvier 2015 à 06:37