L’une des raisons pour lesquelles Goodluck Jonathan fait durer le phénomène Boko Haram c’est pour noyer l’inévitable orage de la violence postélectorale prochaine dans le long hivernage de la violence terroriste auquel les Nigérians et l’opinion internationale sont déjà habitués. Car Goodluck Jonathan sait qu’il doit gagner cette élection et que sa victoire -- honnête ou frauduleuse -- suscitera des émeutes terribles dans le nord du pays. Mais comme ce même nord était déjà sous un climat permanent de violence dû à Boko haram, eh bien l’explosion de la violence postélectorale, comme ses raisons réelles, passera inaperçue à l’intérieur, et surtout à l’extérieur du pays ! Elle ne sera qu’une goutte d’eau dans l’océan de la violence endémique qui secoue le pays depuis des années, et que Jonathan, fort curieusement, a été incapable de juguler un tant soit peut. Aminou Balogun |
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