Selon le site SaharaReporters les autorités camerounaises auraient payé à la secte Boko Haram au moins $ 400 000 en rançon pour obtenir la libération d’un paquet d’otages dont Madame Françoise Agnès Moukouri, l'épouse du vice-Premier ministre Amadou Ali.
Les insurgés de Boko Haram avaient enlevé madame Amadou Ali en Juillet dans la ville de Kolofata. Les insurgés avaient également saisi le chef de district de la ville et 10 travailleurs chinois. Les discussions pour leur libération ont abouti à un accord il y a trois jours, annonce le site SaharaReporters. Selon des sources bien informées, indique le site, les termes du règlement de la négociation qui a conduit à la libération de Mme Ali et plusieurs autres otages, comprenaient le paiement d'une somme d'argent non dévoilée par le gouvernement chinois. Boko Haram a dès lors libéré les 10 travailleurs chinois retenus en otage depuis leur enlèvement en mai. En outre, le gouvernement camerounais aurait accepté de libérer quatre commandants du groupe islamiste emprisonnés au Cameroun. Le plus troublant de l'affaire est que les militants de Boko Haram ont demandé et reçu une offre importante d'armes et de munitions, y compris une garantie par le Cameroun que les armes bénéficierait d’un passage assuré aux combattants insurgés. Selon la même source le président Idris Derby du Tchad a joué un rôle clé dans les négociations en raison de sa proximité avec certains commandants de Boko Haram. En dépit des démentis qui ont accompagné l’annonce quelques jours plus tôt de la libération des otages, la présidence camerounaise a déclaré aujourd'hui que 27 otages, dont Mme Ali, 10 travailleurs chinois, et le chef de district de Kolofata avaient été libérés. Le groupe islamiste fait des ravages dans la zone nord-est du Nigeria et fait des incursions occasionnelles vers le Cameroun voisin.
Binason Avèkes
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