Dans son discours à la réunion de haut niveau sur le terrorisme du Conseil de Sécurité des Nations unies, le président Goodluck Jonathan a dans un premier temps brossé un tableau général de l'État et des objectifs du terrorisme dans le monde. Dans ce tableau succinct, le Président a, à côté des djihadistes de l'État islamiste, placé les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb, le groupe Al Shabaab de la Somalie, et bien entendu, la secte armée Boko Haram qui sème la terreur au Nigéria. Après cette mise en regard, le président Jonathan en vient aux exactions de Boko Haram au Nigéria, à ce qu'elles en ont coûté à son pays, et aux initiatives prises par son gouvernement pour éradiquer le mal et pallier à ses conséquences humaines et sociales. « Monsieur le Président, le Nigeria connaît trop bien les effets destructeurs des activités terroristes. Au cours des cinq dernières années, nous avons été et sommes encore confrontés aux menaces posées par Boko Haram à la paix et à la stabilité principalement dans la partie Nord-Est de notre pays. Les coûts sont élevés: plus de 13.000 personnes ont été tuées, des communautés entières rasées et des centaines de personnes enlevées, le plus important étant l'enlèvement aveugle de nos filles innocentes du lycée de Chibok dans le nord-est du Nigeria. » Le Président di Nigeria a exhorté la communauté internationale à plus de réponses innovantes à la menace du terrorisme, en particulier face aux activités croissantes des ligues de combattants étrangers. Le président du Nigéria a attiré l'attention de la communauté internationale sur la nécessité de tracer les sources de financement du terrorisme international. Dans le cas du groupe Boko Haram, il a précisé que l'essentiel de son financement venait de l’tait extérieur.
Enfin M. Jonathan a plaidé pour que les états qui sont en ligne de front de la menace terroriste reçoivent un soutien adéquate de la communauté internationale
Binason Avèkes
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