Pas moins de 15 officiers supérieurs dont 10 généraux ont été jugés par une cour martiale et reconnus coupables de donner des informations et des munitions aux terroristes de Boko Haram. Dans un passé récent, l'Armée et le quartier général de la défense ont fait savoir que certains de leurs officiers et de leurs hommes font fuiter des informations officielles aux terroristes, et que certains d'entre eux ont été arrêtés et traduits devant des cours martiales dans la nord.
Selon une source de l’Armée, quatre officiers supérieurs auraient été reconnus coupables de félonie et de travailler pour les membres de Boko Haram. La source qui s’est abstenue de divulguer les noms de ces généraux a simplement dit que certains officiers supérieurs et des soldats d'une section particulière du pays sont profondément impliqués dans des actes de trahison. « Ils ont également été reconnus coupables de collaboration avec certains politiciens haut placés pour rendre le pays ingouvernable pour des raisons égoïstes. L’organisation de l’Armée est en plein chamboulement. Beaucoup de généraux vont partir. Certains seront traduits devant des cours martiales, d’autres seront mis à la retraite d’office » L'armée avait, le 19 septembre 2013, dit que sa Division 3 avait mis en place une cour martiale « pour juger les officiers et les soldats égarés. » Au cours d'une conférence de presse, le directeur des relations publiques de l’armée d’alors, le général de brigade Ibrahim Attahiru, avait déclaré que la nouvelle juridiction inculquerait la discipline et le professionnalisme aux troupes sur la base des directives de l'administration centrale de l'armée. La cour martiale présidée par le général Ebiobowei Awala avait été inaugurée le 22 Avril dans le cantonnement de Jos, et avait jugé neuf soldats pour diverses infractions allant de l'homicide involontaire à l’assassinat.
Mais rien n’indique que les généraux condamnés en liaison avec Boko Haram le furent devant la même Cour martiale.
Amené et Trad. par Binason Avèkes
|
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.