Le Professeur Wole Soyinka a rappelé que l'activité de la redoutable secte Boko Haram est une guerre contre la nation, qui ne peut être arrêtée que par une approche non partisane. Monsieur Soyinka a expliqué que les meurtres incessants par le groupe terroriste ne devraient plus être considérés comme étant politiquement motivés, mais doivent être considérés comme une lutte contre toute la nation. Compte tenu de cela, selon Wole Soyinka, la meilleure façon de s'attaquer à la menace est de rechercher une approche non partisane pour résoudre le problème posé par la secte Boko Haram dans le pays. L’activiste des droits de l’homme et universitaire très respecté a fait cette affirmation lors d’un colloque organisé par le Centre de la culture noire et la compréhension internationale. Il a parlé sur le thème des « Impératifs fondamentaux de la cohabitation entre foi et laïcité » Monsieur Soyinka a expliqué que « ce qui se passe maintenant va au-delà de la politique. Je pense qu'il devrait y avoir une approche non partisane à ce problème. Trop d’atrocités ont été commises, programmées, et structurées en vue d’un objectif clair.
»Ce qui se passe n'est pas unique au Nigeria et je pense qu'il y a des histoires dont nous pouvons apprendre et adapter les solutions au cas nigérian en en faisant une analyse honnête et objective. Avec Boko haram, nous ne sommes pas dans une situation partisane. »Je l'ai dit il y a environ quatre ans avant David Mark et un gouverneur qu'il s'agit d'une situation de guerre . C'est une guerre interne, elle ne peut pas être qualifiée de guerre civile, mais ce pays est en guerre avec lui-même. Une situation de guerre est une situation non partisane. Ce n'est pas le moment de commencer à faire de la politique avec ce qui se trame sous nos yeux. Et on vient de le voir à Abuja. Nous ne pouvons pas continuer à vouloir guérir la lèpre avec du Mentholatum. Cela ne nous amènera à rien »
amené et trad. par Binason Avèkes
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