Pourquoi de-ci de-là et à la limite de génocides, les Africains sont prompts à s'entredéchirer alors que, comme l'a enseigné Nelson Mandela, c'est précisément tout le contraire que nous devrions faire ? Peut-être que la frénésie belliqueuse est une étape obligée de la maturation des peuples. Après tout, il n’y a guère que quelques décennies que les Européens, peuples de référence, ont cessé de s'entredéchirer dans des conflits fratricides que leur ethnocentrisme invétéré a qualifiés de guerres mondiales… La différence toutefois entre l'Europe et l'Afrique est que personne, aucune nation ni continent extérieur à l'Europe ne l'aidait à s'entredéchirer. Son déchirement était endogène. Et les interventions
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extérieures lorsqu'elles existaient se manifestaient sous la forme de volontés d'éteindre l'incendie. Au contraire, dans le cas de l'Afrique, si les haines, les fiels et les rages sont africains, les stimuli, les consignes, les intérêts et surtout les armes viennent de l'extérieur. Le déchirement de l'Afrique, loin d'avoir des secouristes extérieurs est la source de la prospérité de puissances recéleuses extérieures à l'Afrique. Voilà pourquoi ces conflits sont récurrents, permanents, persistants et prospèrent sous nos tristes tropiques.
Amida Bashô
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