Dans une réaction à la note récemment publiée sur Babilown, sous le titre “ Bénin : Vindicte Populaire et État de Droit “ le Doyen Olympe Bhêly Quenum, mémoire vivante et sensibilité humaine combative du Bénin et de l’Afrique, éclaire, élargit et précise le sujet. Réaction aussi brève que dense, qui montre la profondeur de l’éveil d’un vrai humaniste patriote :
“ Il y a ceux qui, les bras croisés, restent bouche cousue et ceux qui l'ouvrent trop; il y a aussi ceux qui disent : "ce n'est pas quotidien, c'est un cas isolé." Je répète ici ma réponse des années 1996 ou 1997. ORTB m'interrogeait en direct sur la corruption au Bénin et crois avoir déclaré sans nuance : "la corruption n'est pas unidimensionnelle; dans bien des cas, elle est d'abord verticale, ensuite, horizontale." On m' a demandé de m'expliquer et j'ai dit avec la fermeté qui me caractérise : "Demandez à Kérékou d'où vient la corruption ; initiée au sommet de l'Etat, elle est verticale ; la piétaille lui emboîte le pas et elle devient horizontale." Dans le cas de l'Etat de droit sous le régime de Monsieur Thomas
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Boni Yayi où la Constitution est violée, où l'on donne libre cour à l'inquisition dont un des corolaires est le fait du prince motivé par la haine et la vengeance à visage découvert, notamment dans la
foutaise baptisée "tentative d'empoisonnement, etc", que signifie Etat de droit au Bénin? Tuer quelqu'un, qu'il ait volé des poulets ou un bœuf, est un crime; la Loi doit punir très sévèrement les coupables. Quid de tel et tel cadavres politiques quand le régime a du sang sur les mains et qu'au sommet de l'Etat de droit on a déclaré sans ambages qu'on mettrait le pays à feu et à sang? Olympe BHÊLY-QUENUM. O.B-Q”
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