CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE (CPFG) Tél : 98 33 29 88/ 90 91 41 97 COMMUNIQUE DE PRESSE
Réunie ce jour vendredi 11 Octobre 2013 en sa session hebdomadaire à Cotonou, la Coordination de la Convention Patriotique des Forces de Gauche (Bénin) a examiné la situation qui prévaut au plan international et particulièrement le sujet inscrit au sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement qui se tient à Addis-Abeba, les 11 et 12 octobre 2013. L’objet de ce sommet extraordinaire est de : « réexaminer ses relations avec la Cour Pénale Internationale (CPI) ». Face à un tel sujet brulant, la Coordination de la Convention Patriotique des Forces de Gauche rend publique la position que voici : 1°- Depuis sa fondation, la Convention Patriotique des Forces de Gauche a inscrit dans sa plate-forme programmatique, la lutte contre l’impunité dont bénéficient les dirigeants politiques béninois et africains et qui sert de lit à la persistance des crimes politiques et économiques au Bénin et sur le continent. 2°- Elle a toujours défendu comme position de principe que ce sont les peuples, victimes des crimes de sang et de génocide qui sont les seuls habilités à juger leurs criminels et non d’autres, a fortiori des institutions et personnes situées en dehors du continent. 3°- Depuis sa création, la Cour Pénale Internationale s’est révélé un instrument de type colonialiste dirigée essentiellement contre l’Afrique et ses Dirigeants dans un unilatéralisme inacceptable pour la conscience patriotique africaine. Ainsi comme l’a si bien déclaré le ministre éthiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus "Loin de promouvoir la justice et la réconciliation (...) la CPI s'est transformée en instrument politique", qui, depuis ses débuts en 2002, n'a inculpé et jugé que des Africains. L’envoi de nos dirigeants devant cette Cour s’assimile à des déportations des esclaves des temps modernes. 4°°- La Convention Patriotique des Forces de Gauche constate avec beaucoup d’amertume que le comportement de cette Cour a toujours consisté à humilier les peuples africains et leurs Dirigeants en poursuivant même des Dirigeants en exercice (comme le soudanais El Béchir) et allant jusqu’à traîner devant elle des Dirigeants en fonction tels les Président et Vice-président kenyans Uhuru Kenyatta et William Ruto, sans aucun égard pour les peuples dont ils bénéficient encore de la confiance. 5° Pendant ce temps, des dirigeants bien connus tels Georges W. BUSH qui, sur du mensonge avéré, a massacré le peuple irakien faisant plus de cent mille morts, ou Benyamin NETANYAHU qui, contre toutes les résolutions mêmes des Nations Unies, massacre le peuple palestinien de Gaza, pour ne citer que ceux-là, n’ont jamais été cités comme devant comparaître devant cette Cour. 6°- La Convention Patriotique des Forces de Gauche partage la juste colère des dirigeants de l’Union Africaine contre de tels comportements colonialistes, « racistes », de la CPI et s’associe à la volonté majoritaire des 34 Etats africains membres, de se retirer de cette Cour à laquelle se sont refusé d’ailleurs d’appartenir beaucoup de puissances telles les Etats-Unis, la Chine et Israël, etc. 7°- La Convention Patriotique des Forces de Gauche, trouve honteuses des déclarations des personnalités telles Desmond TUTU et Koffi ANNAM et demande aux dirigeants patriotes africains d’ignorer de telles considérations. 8°- Enfin la Convention Patriotique des Forces de Gauche exige la fin des poursuites de la CPI contre des dirigeants africains, le retour des personnalités africaines en procès actuellement et/ou détenues devant cette Cour dans leur pays d’origine pour y être jugés conformément à leurs lois. Fait à Cotonou le 11 Octobre 2013 Pour la Coordination de la Convention Patriotique des Forces de gauche Le Premier Porte-parole Jean Kokou ZOUNON |
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