Dans le Monde, on pouvait lire : « Le Gouvernement de Gambie a annoncé mercredi 2 Octobre au soir le retrait de ce pays du Commonwealth (…)sans fournir d’explication » Mais plus loin, à propos de l’événement, le journal dit : « Le gouvernement se retire du Commonwealth en tant que membre et décide que la Gambie ne sera jamais membre d'une institution néo-coloniale, et ne fera jamais partie d'une institution qui représente un prolongement du colonialisme" Quand on y réfléchit bien, on sent qu’il y a quelque chose de douteux dans cette façon de présenter l’affaire, et on a l'esprit taraudé par une sourde contradition qui n'ose pas s'apparaître comme telle. Mais dans les commentaires libres des Internautes, comme il arrive souvent de trouver des réactions pertinentes qui vous soulagent de vos interrogation muettes, il y a un commentateur qui dit : « " sans fournir d'explications" ?? et c'est quoi alors : "Le gouvernement se retire du Commonwealth en tant que membre et décide que la Gambie ne sera jamais membre d'une institution néocoloniale, et ne fera jamais partie d'une institution qui représente un prolongement du colonialisme" » ! Eh oui, en toute logique comment pourrait-on être plus clair en l’occurrence dans les raisons qui ont motivé le retrait de ce pays de |
l’organisation dite Commonwealth ? Ou bien le journaliste pensait-il à une explication plus sérieuse ? plus hypocrite ? Plus diplomatique ? Pense-t-il que le néocolonialisme est une seconde nature que les Africains doivent accepter sans la questionner, et que pour justifier leur choix politique ou diplomatique, il ne saurait constituer une raison valable ? Tout cela a un relent du mépris… Yahya Jammeh à l’instar des Robert Mugabe, des Mouammar Kadhafi, et autres Laurent Gbagbo n’est pas un saint, mais quelle absurdité pour nous que ce soit ces quelques rares dirigeants africains que les Blancs n’aiment pas, plutôt qu’eux ceux nombreux qu’ils encensent ou dont ils encouragent l’existence ruineuse pour notre race, que l’histoire désignera comme les héros et les gardiens de notre dignité… Afouda Barthélémy |
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