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Moi je ne prendrai pas et je ne ferai pas prendre à quelqu'un la carte du RAMU, parce qu'il y a tous les indices d'une vaste escroquerie. De manière raisonnable, lorsqu'un gouvernement sait qu'il n'a aucune espérance de poursuivre, il ne prend pas des mesures aussi graves sans fondement juridique. Pourquoi prélève-t-on maintenant, à deux ans et demi de la fin de son mandat ? Et quand cela va mal tourner, où va-t-on rechercher les responsables pour corriger...(…) Il n'y a aucune solidité juridique, ni intellectuelle dans le RAMU. Il aurait fallu interroger le Parlement pour la Loi, interroger les différents centres universitaires, les spécialistes, associer la plupart des acteurs politiques à la structuration. Tous les préalables n'ont pas été accomplis, et cela constitue un autre handicap majeur. On ne s'est pas assuré de la disponibilité des médicaments, des médecins et autres, et pourtant on parle d'une assurance universelle...(…) ICC n'a pas d'autorisation légale, RAMU n'a pas d'autorisation légale. ICC a été porté par des personnes qui ont des liens avec le Président de la République, avec le gouvernement, RAMU est porté par le gouvernement lui-même…(…) Ce qui a changé entre ICC et le RAMU, c'est que cette fois-ci le Président de la République se met à côté du ministre de la Santé, mais se dépêche de préciser que c'est plutôt à elle, son projet…… Dixit Me Joseph Jogbénu
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Cette prise de position est grave, ce programme qui vise l'accès aux soins à toutes les couches sociales de notre pays est actuellement en cours dans plusieurs pays dont notamment le Ghana à côté pour ne pas citer toujours le Rwanda qui paraît loin du Bénin.
La structuration pourrait certes être améliorée, mais le programme est porté par les partenaires au développement de la Santé du Bénin.
Aidons et œuvrons tous ensemble pour que la couverture universelle en santé devienne une réalité au Bénin
Rédigé par : Dr Christophe Dossouvi, Consultant indépendant en Santé Publique | 23 octobre 2013 à 19:30