Le grand malheur de la vie sociopolitique sous nos tropiques postcoloniaux, c'est qu'il n'y a ni État, ni culture d'État encore moins de philosophe d'État. Et le plus affligeant dans tout ça c'est l'ambiance parodique dans laquelle se meuvent les acteurs de la vie sociopolitique--les politiques bien sûr mais aussi les corps intermédiaires, les journalistes, les personnages pseudo intellectuels, tous ces avocats qui se gargarisent de rectitudes abstraites sans consistance--par rapport à cette réalité lorsqu'ils profèrent des discours creux, basés sur la régularité objective et l'existence effective de la philosophie d'État, s'indignent |
qu’étant donné certaines conditions initiales, leurs conséquences normales pussent faire défaut. Indignation aveugle, puérile et bornée qui oscille entre dénégation pathétique de la réalité et l'aliénation servile de ces magiciens imbéciles et naïfs qui, sans avoir jamais mis un lapin dans un chapeau s'acharnent à en vouloir tirer les oreilles… Amida Bashô |
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