Tableau schématique des Décisions de la Cour Holo dans leur Rapport Éventuel avec l’Objectif du 3ème Mandat
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La Cour Dossou a brillé par son zèle et sa soumission aux désirs du chef de l’état, à ses rêves et sa volonté. D’une manière soutenue et avec un cynisme moralement et intellectuellement affligeant, elle s’est illustrée dans des décisions élucubrées, infalsifiables comme le dirait K. Popper, pour baliser le chemin politique de Monsieur Yayi. Cette soumission-servilité a culminé au viol du 11 mars 2011 connu sous le nom de holdup électoral au terme duquel Monsieur Yayi a ravi le pouvoir sans vraiment avoir mérité le suffrage de la grande majorité des citoyens volés de leurs votes. La Cour Dossou installée et stipendiée à cet effet a entériné le holdup électoral. Et comme cela se fait dans certaines séries télévisées, sa mission accomplie, elle a été remerciée.( L'homme, comme l'a dit l'écrivain Céline, étant toujours pressé de se venger du bien qu'on lui a fait...) Et un autre personnage jusque-là dans l’ombre, Monsieur Holo, a été mis en selle. Le rêve ou le désir actuels de Monsieur Yayi n’est plus l’obsession de la réélection pour laquelle Robert Dossou a travaillé, mais comment faire pour faire passer dans les faits, ce qui se passe dans d’autres pays francophones notamment, à savoir le changement de République consécutif à une révision téléologique de la constitution, et le droit de virginité électorale qu’il donne au président sortant de se représenter aux prochaines élections. Telle est donc la mission que Yayi Boni entend confier à la nouvelle Cour constitutionnelle, vu que la culture de coup d’état permanent qu’il instaure au Bénin depuis son avènement en quoi consiste sa conception du pouvoir, n’est pas celle du coup d’état militaire, mais du coup d’état institutionnel, qui se réalise par l’inféodation et l’instrumentalisation des institutions clé de la République au premier rang desquelles se trouve la Cour Constitutionnelle. Il s’agit de voler, de tromper, voire de violer la loi dans son esprit, la démocratie dans son fondement tout en préservant les apparences, en satisfaisant aux formes. Pour autant, et en respect du principe juridique qui veut que tout individu soupçonné soit présumé innocent, il faut éviter de jeter la pierre à Monsieur Holo avant de l’avoir vu à l’œuvre. C’est pour donner une visibilité et une mesurabilité immédiate à ses actes, qui pourront guider chacun sur les intentions non-avouées qui les animent que nous proposons ce tableau schématique des décisions de la cour constitutionnelle dirigée par M Holo dans leur rapport avec l’objectif du 3ème mandat. Ce tableau sera complété au fur et à mesure des décisions à venir. Comme indicateur visuel, si l’hypothèse de la servilité-soumission de la Cour Holo et de son président à Yayi devait se vérifier, nous verrons que le nombre de décisions favorables au chef de l’état, et parmi elles le nombre de décisions liées à l’objectif du 3ème mandat formerait une courbe croissante au fur et à mesure que se préciseront les échéances électorales. Dans cette hypothèse, on peut même considérer que les décisions non favorables n’auront été rendues que pour faire diversion, endormir les esprits ou enlever une épine du pied d’un pouvoir passé maître dans l’art de tout acheter sur son passage, y compris ce qui, moralement, ne devrait pas l’être. 1. Tableau des membres de la Cour Holo
2. Tableau schématique des Décisions de la Cour Holo
Binason Avèkes |
A l'instar de ce qui s'était passé sous la cour dossou, le système d’instrumentalisation mis en place se fiche complètement de ce que les décisions prises en faveur du pouvoir soient contestables ou non. L'essentiel c'est qu'ils pondent une décision qui serait d’ailleurs capable de justifier une chose et son contraire. Souvenez-vous la parti Yayi avait promis de donner les preuves de son passage devant la Cour suprême ; mais au bout d'un certain temps, incapable de fournir cette preuve, ils ont changé leur fusil d'épaule et envoyé la cour constitutionnelle en première ligne pour dire que le passage devant la cour suprême n'était pas nécessaire. La cour holo est en train de faire ce pourquoi ses membres et surtout son président sont désignés et payés... le reste comme les explications de Prince Serge Agbodjan ici, n'est que glose de juriste, qui aurait eu du sens dans un système qui n'est pas de supercherie...[http://www.actubenin.com/?Cour-Constitutionnelle-La-decision ]
Rédigé par : B.A. | 18 septembre 2013 à 14:47
On ne le dira jamais assez bien que les preuves en existent depuis l'antiquité grecque : tant que sans peur même de la Mort le peuple ne sera pas rué massivement dans la rue, les dictateurs, leurs acolytes et les renégats régneront dans la Cité.
Internet permet aux Béninois qui subissent l'oppression de Monsieur Thomas Boni Yayi de s'exprimer, mais les réseaux sociaux ne suffisent pas.
Masse et Puissance, c'est mieux ; le dictateur qui a déclaré qu'il mettrait le pays à feu et à sang ferait-il tirer sur des milliers de Béninois sans objets contondants manifestant dans les rues? L'armée, la gendarmerie et la police n'obtempéreront pas : leur devoir est de protéger le peuple et non de commettre des crimes
Rédigé par : OBQ. | 16 septembre 2013 à 19:30