Le fait que le Président des États-Unis ne soit qu’un prête-nom à un système oligarchique de systèmes de puissances et d’intérêts occultes, quoique bien compris, n’aura jamais été aussi bien illustré que sous la présidence bien lisse d’Obama.
Il est vrai qu’en démocratie, le pouvoir appartient formellement au peuple ; et celui-ci élit dans des conditions dont l’absolue liberté est sujette à caution un homme censé l’exercer en son nom. Mais la représentation du Président en Démocratie — et pas seulement du président démocrate — comme un homme tout-puissant et un magistrat plénipotentiaire qui décide des grandes orientations et opérations — économiques, politiques, diplomatiques et militaires — dont l’intelligence, la sensibilité, la volonté, le point de vue, mais aussi
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les caprices et le bon vouloir priment tout, impulsent tout et impriment sa marque sur tout, cette représentation personnaliste et individualiste du Président aux États-Unis, dans le meilleur des cas, n’est qu’une illusion joliment entretenue. Une illusion que le faciès d’Obama, en dépit et peut-être surtout en raison de son intelligence, éclaire d’une limpide lueur…
Prof. Cossi Bio Ossè
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La preuve, est-ce que Obama a une politique noire ? Est-ce qu'il a mis en oeuvre un minimum de politique en faveur des Noirs ? Non ! Et pourquoi ne l'a-t-il fait alors qu'il passe pour un Président Noir ?
Rédigé par : B.A. | 27 août 2013 à 09:26