Le Président de la Conférence épiscopale catholique, Monseigneur Osei Bonsu, a attribué la recrudescence de la corruption dans le pays au manque d'intégrité chez les personnes occupant des postes de responsabilité. Selon lui, la nation livrera un combat perdu d’avance contre la corruption si on ne fait pas attention à la nomination ou à l'élection de personnes intègres aux postes de responsabilité. Monseigneur Osei Bonsu a fait ces remarques lundi lors du lancement d'une campagne nationale anti-corruption par le Centre pour la Liberté et l’Intégrité en collaboration avec des enquêteurs privés de l’ONG TIGER EYE à Accra. Dans son discours, le Révérend Osei Bonsu, a déploré ce qu'il a décrit comme le népotisme croissant et les commissions occultes dans le paysage politique. Le procureur général et ministre de la Justice, Marietta Brew Appiah Oppong qui représentait le président de la république, a déclaré que le Ghana n'a pas encore perdu la bataille contre la corruption telle qu’il est prédit dans certains milieux.
|
|
Quant à lui, le juge Francis Emile Short, un ancien membre de la Commission des droits de l'homme et de la justice administrative, a déclaré que le niveau de pauvreté dans les pays africains tels que le Ghana est continuellement aggravé en raison de la corruption. S'exprimant lors du lancement, le juge Francis Emile Short a déclaré que les Africains ont embrassé maintenant la corruption comme une norme plutôt que comme quelque chose qui est inacceptable.
Amené et Trad. par Binason Avèkes
|
Mais c'est ce désir de réélection, tout au moins dans ce qu'il a d’excessif, que le prélat considère comme un vice d'intégrité.
Rédigé par : B.A. | 01 mai 2013 à 21:46
Dans mon commentaire précédent je nommais "Agbadja" (danse du sud Ouest). Sorry
Rédigé par : Thomas Coffi | 01 mai 2013 à 16:59
L'on comprend ce point de vue d'un spirituel. Si nommer des hommes intègres est déjà un prérequis, cela ne suffit pas cependant car une fois dans le système soit ils acceptent de se laisser phagocyter soit ils sont rejetés, détruits sans ménagement. Je me souviens de ce condisciple qui une fois intégré dans une société publique au Bénin après ses études en Europe a reçu des injonctions claires: Constatant des pratiques de corruption et faisant des observations à ce sujet aux auteurs, il s'est vu répondre: "Patron vous revenez d'Europe, là-bas vous dansez au son de la valse, ici nous dansons au son du "Adjagba (musique des départements MOno/Couffo), commence vite à te mettre aux pas du Adjagba).
A celui qui refuse de se mettre au pas, on lui fait observer que si lui seul fait la cuisine à eux tous, ils arriveront à le manger et on lui pose la question de savoir que s'ils s'associaient tous pour lui faire la cuisine à lui seul, est-ce qu'il serait capable d'en venir à bout ? menace à peine voilée que tout nouveau venu doit prendre en compte. Nommer des hommes intègres oui, mais le problème est plus systématique et reste entier...Je continue de croire que Yayi Boni avait conscience de sa mission en 2006 mais que le système lui a dicté sa loi implacable en surfant sur son désir de réelection...
Rédigé par : Thomas Coffi | 01 mai 2013 à 16:55