L’Ambassadeur des Droit de l’Homme, William Nicholas Gomes, demande au Bénin d’abandonner toutes les accusations politiquement motivées contre Berthe Cakpossa
Lettre de William Gomes de Salem-News.com
(YORK, Royaume-Uni) – Dans une lettre, l’Ambassadeur des Droits de l’Homme William Nicholas Gomes, a demandé au premier ministre de la République du Bénin, Pascal Koupaki d’abandonner immédiatement toutes les accusations politiquement motivées contre Berthe Cakpossa.
Voici la lettre :
Monsieur le Premier ministre Koupaki Pascal, Je suis William Nicholas Gomes, Ambassadeur des droits de l'homme de l’agence américaine d’information Salem-News.com. En tant qu'Ambassadeur de droits de l'homme, je garde un œil attentif sur la situation des droits de l'homme au Bénin. Je comprends que le Bénin poursuit sa transition vers la démocratie. Le Droit à la liberté de parole et d'expression est étroitement lié à d'autres droits et très essentiel pour une véritable démocratie. Je suis vraiment préoccupé par la condamnation illégale de Berthe Cakpossa, directrice de Canal 3 TV. Le 16 Janvier, un juge à Cotonou a condamné Berthe Cakpossa à trois mois de prison, 500.000 francs CFA d’amende et à 1 F symbolique de dommage, selon les informations publiées par la presse. Son avocat a déclaré que son client a interjeté appel de la décision. De même, il a déclaré que des peines de prison de moins de six mois n'ont pas besoin d'incarcération immédiate au Bénin, et que l'appel avait suspendu l'exécution de la peine. Mme Berthe Cakpossa a été accusée en vertu du code pénal en relation avec la diffusion le 18 septembre d'une conférence de presse dans laquelle Monsieur Lionel Agbo, un ancien conseiller de Monsieur Yayi, avait accusé l'entourage du président de corruption. En vertu de la loi de 1997 sur la presse au Bénin, les journalistes sont considérés comme auteur des déclarations qu'ils rapportent, a déclaré l’avocat de Mme Cakpossa. Maître Lionel Agbo a été condamné à six mois de prison pour les mêmes chefs d'accusation. Le lendemain de la diffusion, Monsieur Yayi a déposé une plainte auprès du régulateur des médias contrôlé par l'Etat, la Haute Autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), dans laquelle il a nié les accusations et a accusé Canal 3 de porter atteinte à la cohésion nationale et de «troubles à l'ordre public», selon la presse. Le 20 Novembre, la HAAC a suspendu deux des programmes de la télévision Canal 3 La plainte de M. Yayi a conduit à l'affaire contre Cakpossa. Le Président Yayi a riposté contre une journaliste qui a transmis un message qu'il n'aimait pas, puis a fait pression sur les tribunaux pour imposer sa volonté. « Le message envoyé par M. Yayi est que son gouvernement ne tolère pas l’examen critique » a déclaré Mohamed Keita le coordonnateur du CPJ pour l’Afrique basé à New York. « Nous appelons la cour d'appel à casser ce verdict, qui est une tache sur l'image du Bénin en tant que nation libre, démocratique. » Mme Cakpossa a déclaré au CPJ qu'elle avait été impliquée dans un procès distinct basé sur une plainte connexe déposée par des collaborateurs de Monsieur Yayi en réponse à la diffusion de Septembre. Elle a dit qu'elle avait été acquittée des accusations de diffamation criminelle dans cette affaire. Son avocat a déclaré au CPJ qu'il a été surpris par la condamnation de Mme Cakpossa pour offense au président Yayi. De même a-t-il souligné que Mme Cakpossa avait été poursuivie dans deux procès distincts dans le cadre de la même émission, mais qu'elle n’avait été condamnée que dans le cas où le plaignant était le président.
Je tiens à vous rappeler que la liberté d'expression est intimement liée au débat politique et au concept de démocratie. La Justice du Bénin est l'un des secteurs les plus corrompus dans le pays. La corruption judiciaire existait avant que le président Thomas Boni Yayi n’arrive au pouvoir en 2006. C'est vraiment alarmant que votre gouvernement et le système judiciaire corrompus aient œuvré main dans la main et illégalement pour condamner Mme Berthe Cakpossa. La condamnation de la directrice de Canal 3 TV est très politiquement motivée et illégale. Le verdict porte gravement atteinte au droit à la liberté d'expression et à la liberté de la presse. Je vous demande instamment d'abandonner immédiatement toutes les accusations politiquement motivées contre Mme Berthe Cakpossa. William Nicholas Gomes Ambassadeur des droits de l’Homme Salem-News.com www.williamnichoalsgomes.com
traduction Binason Avèkes
|
|
|
Mais qui est celui là ?
Ambassadeur d'où ?
Je vais le giffler ce pecno
Rédigé par : Anti ambassadeur de mes deux | 18 avril 2013 à 22:53