Cette affaire de mariage gay qu’on appelle pudiquement « mariage pour tous » en France est assez curieuse et inquiétante. C’est comme s’il y avait une minorité ( on espère du reste qu’à l’instar des zoophiles ils le sont) de nostalgiques qui exigent à cor et à cri le droit de se faire poinçonner leur ticket de métro ( et tant qu’à faire aux Lilas). On peut toujours le leur accorder, mais à quoi ça servirait, en dehors de l’exhibitionnisme pervers du droit de se faire poinçonner son ticket de métro ? En vérité, le monde est plus avancé que cela, et le poinçonnage n’a plus cours dans le métro parisien, comme le mariage est le passé d’une
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illusion éthique et sociale. Qu’une société qui a quelque espoir de survie et de projection sur l’avenir cristallise ses passions sur une institution moribonde comme le mariage, et que cette cristallisation soit le fait de ceux qui s’y disent les plus progressistes, est consternant et renversant, inquiétant même, plus inquiétant que l’exaspération à terme de la logique homosexuelle pour le genre humain…
Amida Bashô
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