Lors des dernières élections présidentielles en France, ce qui est apparu décisif pour le peuple c'est le désir de tourner la page Sarkozy coûte que coûte. Et en cela, les élections étaient plus placées sous le signe du rejet de Nicolas Sarkozy que d'une adhésion franche et massive à la personne de François Hollande. Là-dessus tout le monde est d'accord, même si la communication de François Hollande a fait la différence en mettant l'accent et les mots sur le désir d'une présidence normale. Mais supposons qu'au lieu qu'il en soit ainsi, il y ait une puissance supérieure à la France qui intervient et, en fonction de ses intérêts, impose la réélection de Nicolas Sarkozy par toutes sortes de moyens : financiers, politiques et frauduleux. Le peuple français subirait alors une amère frus-
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tration. Il se sentirait dépossédé de sa voix et perdrait du même coup courage en son action politique. Il serait déstabilisé jusque dans son existence. Or en Afrique plus précisément au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Togo ou ailleurs c'est ce que la France prend un malin plaisir à faire impunément et dans l'indifférence générale. Faire aux autres ce que l'on n’aurait pas souhaité qu'on vous fît, y a t-il pire définition de l’immoralité a priori ?
Amida Bashô
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