L’Américain qui a été kidnappé au Bénin s’appelle K. Shawn Bischoff. Originaire de Fort Laudale en Floride, il est âgé de 45 ans. Il est pilote de profession et travaille pour la compagnie JetBlue.
L’appât auquel il a mordu sur internet, tournait autour d’une transaction commerciale d’or. L’Américain a été saisi par plusieurs hommes à son arrivée au Bénin le 22 mai, a indiqué la police, lesquels hommes ont «disparu» jusqu'à ce que l’Américain soit reconnu au poste frontalier du Togo et libéré huit jours plus tard. Ses quatre ravisseurs ont été arrêtés. Selon Monsieur Florent Djimassè, porte parole de la Police du Bénin, Bischoff a atterri à Lomé au Togo avant de traverser la frontière pour entrer au Bénin où il a été accueilli par un groupe d'hommes. Reuters a rapporté qu'un officiel du Ministère de l'Intérieur béninois a décrit les hommes comme des criminels que Bischoff aurait rencontrés sur Internet. Le groupe a traversé la frontière jusqu'au Bénin, où les « malfaiteurs et leurs hôtes se sont volatilisés», a déclaré Monsieur Djimassè. «L'enlèvement avait donc été commis sur notre sol a poursuivi Monsieur Djimassè, et les ravisseurs ont commencé à exiger une rançon aux parents de la victime sous la menace. » Le Directeur général de la police du Bénin ainsi que la gendarmerie nationale ont mis en place un centre de commandement. Les agents du FBI sont « rapidement descendus » sur Cotonou, a déclaré M. Djimassè, et les autorités ont « progressivement resserré l'étau autour des ravisseurs. » Apparemment pris de panique, les ravisseurs ont mis Bischoff dans un taxi pour le reconduire discrètement à Lomé. Mais heureusement, l’Américain a été reconnu à la frontière et libéré par la police sain et sauf. Ses quatre ravisseurs ont été arrêtés. « L'enquête est actuellement en cours, a indiqué le porte-parole de la police. Il peut être conclu que c'est clairement un cas de fraude réalisée avec soin par des individus sans foi ni loi dans le but de gagner de l'argent illégalement. » Dans sa déclaration, Monsieur Djimassè a blâmé les résidents du village de réclusion de l’américain qui n'ont pas dénoncé l'enlèvement, une attitude qui selon lui est préjudiciable à la bonne image du pays et qui pourrait effrayer les hommes d’affaires étrangers. « Un Yovo en otage dans un village pendant huit jours, cela ne peut passer inaperçu dans un village», a-t-il dit. « La crainte d’être enlevé en Afrique est un véritable handicap
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pour les investissements, et donc pour le développement. » a dit Monsieur Djimassè Plus d’un élément de cette affaire reste à élucider. La police a déclaré que les ravisseurs n'étaient pas des terroristes ou des pirates, mais n'a pas divulgué les détails du subterfuge qui a attiré Bischoff au Bénin. Le pilote n'a pas pu répondre à plusieurs messages laissés par les membres de sa famille
Aux Etats-Unis, au-delà de l'identification de M. Bischoff, le Département d'Etat suit l’affaire de près. « Nous continuons à travailler avec la police béninoise alors qu'ils continuent leur enquête », a déclaré un porte-parole de Washington, DC, citant « des considérations de confidentialité » il s’est toutefois refusé à tout autre commentaire. «Nous sommes tout simplement ravis que notre compatriote ait été libéré, » a-t-il dit. Allison Steinberg, un porte-parole de JetBlue, a déclaré que Monsieur Bischoff travaillait toujours pour la compagnie aérienne, sans pouvoir préciser depuis combien de temps. L’homme venait d’acheter un appartement au rez-de-chaussée d’un immeuble de trois étages au bord de la rivière au centre-ville de New Fort Lauderdale. Selon Richard Paquin, un homme d’entretien de l’immeuble, Monsieur Bischoff « semblait un vrai mec gentil, très sympathique ». Il y a quelques semaines, Monsieur Bischoff, parlant de son prochain voyage en Afrique aurait dit à Monsieur Paquin qu’il partait en vacances « à la recherche d'une ex-petite amie »…
Voilà que la bonne plaisanterie a mal tourné et a failli se terminer en cauchemar…
Binason Avèkes
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