On ne demande pas à Sarkozy d'être transcendant. Tout le monde sait peu ou prou que le président du « casse-toi pauvre con » n'a pas inventé la poudre. Il n'est ni agrégé de lettres comme Pompidou, ni lyrique comme le général De Gaulle encore moins homme de lettres et d'idées comme François Mitterrand. Mais tout de même, ce qui est abasourdissant chez Sarkozy--et il est à espérer que les Français s'en rendent compte et le sanctionnent définitivement--c'est le vide d'idées. Ce qui le conduit à reprendre sans autre forme de protocole les mêmes propositions et recettes d'il y a cinq ans comme s'il n'avait pas été aux affaires, ou que le temps n'avait pas bougé depuis 2007 ! Il va rameuter sa vieille clique, les Rama et autres Dati dans l’idée naïve que ce qui avait marché marchera encore… Et comme s'il n'avait pas été président de la république, avec une indignité coupable à peine tolérable pour un simple candidat aux élections, il brandit, invoque, |
convoque et évoque à tout bout de champ, sans cesse déclinée sur tous les tons, et tout le temps, et tous les temps, la thématique éculée et honteuse de l'immigration. Avec certes une subtile division du travail entre lui et son ministre de l'intérieur qui n'a pas froid aux yeux en ce XXIe siècle de prononcer des discours surannés d'une outrecuidante ignominie. Le manque d'idées qui conduit au manque de renouvèlement dans les idées n'est-ce pas là un aveu d'échec pour un président sortant qu'il tarde de faire sortir ?Les Français doivent sanctionner cette vacuité étourdissante en fin de vie présidentielle Aminou Balogoun |
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