ABUS SEXUELS : 16 CASQUES BLEUS BENINOIS INTERDITS
New York, Etats-Unis (PANA) - Jeudi l'ONU a interdit 16 Casques bleus du Bénin de servir dans les opérations de maintien de la paix, suite à leur implication dans des abus sexuels en Côte d'Ivoire.
Le Porte-parole Adjoint de l'ONU Eduardo del Buey a dit aux journalistes au siège de l'ONU à New York qu'en Janvier 2011, le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) a présenté son rapport sur les résultats de l'enquête conjointe sur l'incident.
Il a déclaré que le Département des Nations Unies pour l'appui aux missions (DAM) a examiné les conclusions et les recommandations contenues dans le rapport du BSCI et, en avril 2011, et a demandé aux autorités béninoises de prendre des mesures disciplinaires contre six soldats identifiés.
Del Buey a indiqué que l'ONU a également recommandé que des mesures disciplinaires soient prises contre 10 anciens commandants et officiers supérieurs successifs pour leur échec à maintenir un environnement qui empêche l'exploitation et les abus sexuels.
Il a également dit que le DAM a en outre informé les autorités béninoises que tous les individus identifiés ont été rapatriés pour des raisons disciplinaires et seraient également interdits de participer à l'avenir à des opérations de maintien de la paix
Le porte-parole n'a toutefois pas confirmé si les autorités béninoises ont suivi les recommandations de l'ONU.
Le rapport d’incident a été publié par Wikileaks, citant un câble de l'ambassade américaine publié en Janvier 2010.
Selon le câble, un sondage aléatoire de 10 filles mineures à Toulepleu, une ville de l'ouest de la Côte d'Ivoire, par l’ONG britannique Save The Children en 2009 a constaté qu'elles auraient été soumises à des actes sexuels par des Casques bleus Béninois de façon régulière en échange de nourriture.
ABIDJAN, Côte d’Ivoire - Des casques bleus de l'ONU déployés dans l'ouest de la Côte d'Ivoire ont attiré des filles mineures en leur promettant de la nourriture en échange de relations sexuelles, selon un document diplomatique américain révélé par WikiLeaks.
Le câble diplomatique, rédigé en janvier 2010, se concentre sur les casques bleus béninois stationnés dans la ville de Toulepleu, une région qui s'est retrouvée au centre du long conflit en Côte d'Ivoire.
Une consultation menée auprès de dix jeunes filles de la ville, choisies au hasard par l'organisation Save the Children en 2009, a révélé que huit d'entre elles avaient exécuté un acte sexuel pour des casques bleus béninois sur une base régulière afin de subvenir à leurs besoins essentiels.
Dans le document, le diplomate américain écrit que huit des dix jeunes filles ont eu des relations sexuelles régulièrement avec des soldats béninois pour obtenir de la nourriture ou un toit.
Jeudi, un porte-parole des Nations unies, Michel Bonnardeaux, a confirmé qu'en avril dernier, 16 soldats béninois avaient été rapatriés dans leur pays et exclus des rangs des casques bleus de l'ONU après une enquête d'un an.
M. Bonnardeaux, qui s'exprimait par téléphone de New York, a affirmé qu'il s'agissait d'un problème de commandement et de contrôle. Sur les 16 militaires renvoyés au Bénin, 10 étaient des commandants et les autres étaient de simples soldats.
Selon M. Bonnardeaux, les commandants «ont échoué à maintenir un environnement qui empêche l'exploitation sexuelle et les abus».
L'inconduite sexuelle de casques bleus a déjà été rapportée dans d'autres pays, notamment au Congo, au Cambodge et en Haïti, de même que dans un autre incident survenu en Côte d'Ivoire, qui impliquait des soldats marocains.
En 2007, un bataillon de 730 casques bleus originaires du Maroc s'était fait demander de suspendre ses activités à Bouaké, dans le nord de la Côte d'Ivoire, après que l'ONU eut reçu des informations sur des abus sexuels impliquant des filles de la ville.
Un rapport publié un an plus tard par Save the Children a identifié la Côte d'Ivoire comme l'un des pays où ont lieu des marchandages entre des casques bleus et de jeunes filles. Les casques bleus ont échangé de la nourriture et des téléphones cellulaires contre des relations sexuelles, affirmait le rapport.
C'est la première fois qu'un contingent béninois est mentionné en lien avec l'exploitation sexuelle des jeunes filles en Côte d'Ivoire.
Le document récemment publié par WikiLeaks montre aussi que l'exploitation s'est poursuivie au moins jusqu'à la fin de 2009, citant un responsable de Save the Children qui s'est adressé à l'ambassade américaine à ce sujet en janvier 2010. Ce responsable a affirmé que «l'exploitation sexuelle et les problèmes d'abus parmi le personnel (de l'ONU) sont beaucoup plus répandus que ce qui est communément admis».
Wikileaks-Côte-d’Ivoire: Pour avoir de quoi se nourrir, des filles mineures ont été contraintes de coucher avec des Casques Bleus…
Des informations émanant d’un câble diplomatique de l’ambassade américaine à Abidjan accusent les Casques Bleus stationnées en Côte-d’Ivoire d’avoir régulièrement forcé des filles mineures à des relations sexuelles en échange de nourriture. Le câble qui date de janvier 2010 pointe un doigt accusateur le contingent béninois en particulier
Mardi dernier, le porte-parole des Nations Unies à Abidjan Michel Bonnardeaux aurait confirmé les faits qui selon lui “ en Avril dernier, 16 membres du contingent Béninois avait été rapatriés au Bénin et la décision avait été prise d’ex
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Quelle honte
Rédigé par : wgactu | 06 septembre 2011 à 21:30