Allons-nous accepter que ce soit la fiction qui gouverne notre destin, dans le présent et notre avenir ?
On a vu cette fiction à l'oeuvre avec les diktats sibyllins de la cour constitutionnelle dirigée par Robert Dossou ; on l'a vue avec les annonces scandaleuses du Président de la CENA M. Joseph Gnonlonfoun. Enfin on l'a vue avec l'outrecuidance et la violence symbolique de ce qu'on a appelé le K.-O. lors des élections présidentielles de mars 2011.
Mais comment diable pouvons-nous subir sans broncher le fait accompli des oukases, des arrangements, et de la violence symbolique ? Comment accepterons-nous d'enfiler la camisole de force de la politique-fiction, et de la représentation-spectacle ?
À qui solder le fossé béant entre l'ordre fictionnel des ludions du système capitaliste et la vérité de la volonté du peuple ?
Sommes-nous si stupides, si soumis et si misérables, si efféminés, si fatalistes et si malléables que nous laisserions la poutre plantée dans nos yeux pour nous laisser distraire par la paille d'une paix en trompe-l'œil ?
Armida Bashô
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Ô que je comprends ton indignation.
Vivement que vienne le Temps, pour Conduire cette RACAILLE à la FOSSE.
Rédigé par : CHRISTIAN de SOUZA (Philosis) | 20 avril 2011 à 16:34