Abandonnés par leurs élites.
Soumis à des dirigeants imposés par les colonisateurs d'avant qui reviennent en force avec les mêmes méthodes et la même volonté de domination, la subtilité en plus et le complexe en moins.
Abandonnés par l'ONU dont les dirigeants et fonctionnaires internationaux, en commensalité étroite avec les criminels et exploiteurs du continent, profitent de son malheur pour s'enrichir sur son dos dans des contrats aussi juteux que crapuleux.
Abandonnés par les peuples des autres continents plus ou moins éloignés qui ont au mieux d’autres chats à fouetter, ou au pire ont intégré dans leur perception de l'Afrique la normalité du sort pluriséculaire qui est le sien, comme victime naturelle des violences, dominations, et exploitations des puissants du monde
Abandonné par le Président Américain soi-disant d'origine Africaine, dont la naïveté le condamne à rester à la surface des choses, et à l'identification biographique aux protagonistes des conflits...
Abandonnés par les soi-disant Union Africaine et autres CEDEAO, ou organisations régionales qui, la servilité chevillée au corps, se font volontiers les outils de la domination de l'Afrique.
Abandonnés par les O.N.G. et autres organisations humanitaires dont l'humanisme opportuniste des acteurs et fonctionnaires cachent mal leur bonne volonté carriériste et leurs fantasmes arrivistes.
Quelle déréliction ! N'est-il pas temps que l'Afrique se prenne elle-même en main et ne se laisse plus distraire ou berner par ses faux secouristes qui sont autant de complices de ceux qui la dominent ?
Ahandessi Berlioz
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