À voir les agissements des élites africaines qui ne sont pas si différents que ça de ceux de leurs aînés des siècles passés, il saute aux yeux que l'Afrique et ses dirigeants sont beaucoup plus responsables du sort de notre continent que ne le sous-entend l'histoire du bouc émissaire occidental blanc qui nous a été distillée subtilement jusqu'à présent. Certes, la colonisation à aliéné l'esprit, tordu les mentalités, conditionné et transformé l'homme africain ; mais cette propension à donner dans la haine de soi, à se diviser puis à se vendre au premier venu qui caractérise l’Africain et qui constitue le paradigme de notre infériorité relative ainsi que le schéma de notre spectacle au monde, cette propension que les Blancs n’ont eu qu’à dompter n'est pas nouvelle. C'est elle qui a scellé le sort de l'Afrique dès l'aube de notre rencontre avec les gens venus du Nord, qu'ils soient Arabes ou Européens, chrétiens ou musulmans. Et cette propension qui a la vie dure et qui se transmet de génération en génération est une tare essentiellement endogène et dans laquelle l'influence de l'extérieur – notamment celle des Blancs qui nous dominent et nous explotent actuellement – est très secondaire.
Amida Bashô
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Si beaucoup de dirigeants sont conscients, c'est déjà une bonne chose. Maintenant, il faut passer à l'acte, et à l'action... Il y a plusieurs décennies que la solution première a été énoncée : ... AFRICA MUST UNITE. Maintenant, l'unité est une urgence, un impératif !
Rédigé par : BA | 15 avril 2011 à 16:34
JUSTE ANALYSE, mais amère à digérer pour certains Esprits qui VOIENT dans l'ENSEMBLE de ce Processus, mais parfois hélas, n'ont aucun moyen (Politique) dans leur PRISE de CONSCIENCE de pouvoir changer quoi que ce soit. Et comme nul n’est prophète chez soi, ils sont systématiquement écartés du Pouvoir, ou rentrent dans les rangs des profiteurs éhontés en Politique. En faisant parfois le forcing pour « changer l’état des lieux », c’est la prison ou souvent la MORT qui départage mafieusement. Le cas m’est arrivé 1993, avec Nic. SOGLO. Si j’avais côtoyé ce Pouvoir, Kérékou, ne serait JAMAIS revenu au Pouvoir.
Ainsi vont simplement les choses politiques de notre Continent.
A quand une Volonté réelle de CHANGER cet état des Choses ? Beaucoup de dirigeants sont CONSCIENTS.
Rédigé par : CHRISTIAN de SOUZA (Philosis) | 15 avril 2011 à 13:28