Yayi Boni n’était pas de ceux qui ont œuvré pour le Renouveau Démocratique au Bénin. Nul ne sait qui et où il était alors. Il n’était pas non plus de ceux qui ont rédigé la constitution : sa concavité humaine, juridique, éthique et axiologique, est loin de l’y prédisposer. Malgré et peut-être en raison de ces deux écueils, l’Intrus est parvenu à abolir toutes les espérances collectives fondées sur l’un et ridiculisé la consistance logique et le bien fondé politique de l’autre. Même s’il faudra arrêter le mouvement de son bras criminel et crapuleux, pour qu’il ne soit pas dit qu’en plein 21ème siècle au moment où dans le nord de notre continent des peuples se soulèvent pour dire non à la dictature et à l’arbitraire, un ramassis d’hommes sans foi ni loi ont profané les valeurs de tout un peuple, et foulé au pied ce qu’il estimait avoir de plus cher, même si ce retour de bâton pour laver l’opprobre jeté sur tout un peuple est nécessaire, il reste que le système démocratique, qui vient de mourir sous les coups mortels de Yayi et de sa bande de flibustiers politiques a été victime de ses propres failles…
Amida Bashô
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