Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Guerre à l’Usurpateur !
Contrairement à la ruse de ceux qui ont choisi de violer les règles de la démocratie, ou embauché dès l'aurore le refrain soporifique de la paix, il n'y a pas de paix sans démocratie.
La paix n'est pas supérieure à la démocratie ; elle en est la conséquence, pas la condition. Que faire du despote qui, foulant aux pieds les règles de la démocratie, organise un simulacre d'élection pour conserver le pouvoir ?
Ah ! Puisqu'il refuse de partir ; puisqu'il refuse moyennant une mise en scène, acceptons ces simagrées, cachons-nous derrière le rideau de la paix pour le laisser enfiler ses faux costumes de dirigeant élu ! Élu par qui, déjà ? Par lui-même, sous couvert du peuple ! N'opposez surtout pas de résistance à son théâtre et à son usurpation grotesque du pouvoir. Car lui et le ramassis de ses partisans, la venimeuse engeance de ses ludions risquent de mettre le pays à feu et à sang. Laissez-les faire au nom de la paix, de la paix supérieure à tout, même à la Démocratie. Le temps passera, pensez-vous, sur les événements, la compromission, et la démocratie un peu bousculée, un peu égratignée retrouvera ses couleurs et ses droits ! Quel droit ? Quelles couleurs ? Le droit de faire les funérailles de la démocratie ; la couleur lugubre du deuil ! Car la minoration de la Paix par la Démocratie signifie mort de la Démocratie et rien d'autre. Et la démocratie n'est pas l'instrument d'un homme, un outil au service de ses fantasmes, de son immoralité. La démocratie est la condition même de la paix. Ceux qui dès l'aurore savent déjà que le problème de la paix se posera et l'invoquent comme un refrain magique, le mettent au-dessus de tout, en font un épouvantail sacré, ceux-là sont complices du tyran et de l'usurpateur ; leur homélie soporifique et passablement inductrice ne vise qu'à désarmer les consciences, pour achever d'assassiner la démocratie après l'avoir poignardée dans le dos. Ceux qui violent les règles de la démocratie, foulent aux pieds la volonté du peuple et qu'aucun appel à la raison n'arrête dans leur crime et visées abjectes, ceux-là sont mal placés pour parler de paix : ils n’ont pas droit dans sa Cité. Au contraire, ils doivent être écrasés par la fureur du peuple, guerroyés jusqu'à ce que la Démocratie recouvre ses Droits !
Éloi Goutchili
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