Le jour que Yayi Boni a décidé de façon autoritaire de mépriser approche. Le jour qui l’a obsédé durant 1825 jours arrive. Le jour qui a motivé tous ses faits et méfaits. Le jour sur l’autel duquel il a sacrifié l’espérance de tout un peuple, ce jour est sur le point de se lever. Le jour pour lequel il se précipitait, le jour pour lequel il improvisait, le jour pour lequel il gouvernait à vue, le jour pour lequel il cafouillait ; le jour pour lequel il faisait du régionalisme sans complexe ; le jour pour lequel il encourageait la corruption d’État à grande échelle, les ICCS, CENSAD et autres MACHINES AGRICOLES ; le jour pour lequel il instrumentalisait les Institutions de la République en complicité abjecte avec la COUR DOSSOU, COUR DES MIRACLES ET DES OPPORTUNISTES ; le jour pour lequel il caporalisait les rois, les salariait sans états d’âme ; le jour pour lequel il fomentait allègrement la confusion de l’Eglise et de l’État, ce jour approche à grands pas et Monsieur Yayi a obligation de le respecter. Car ce jour objet d’obsession signe son manque de sagesse, jour de honte où l’obscur retournera à son obscurité
Ahandessi Berlioz
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