« Dans un passé très lointain, au temps où les lézards étaient rares, les six villages – Unuachala, Umunneora, Umuagu, Umuezeani, Umuogwugwu et Umuisiuzo – vivaient séparés, et chacun adorait son propre dieu. Puis avec le temps, les soldats recrutés par Abam s’attaquaient à eux, au milieu de la nuit, mettaient le feu aux maisons et réduisaient hommes, femmes et enfants en esclavage. Les choses allaient si mal pour les six villages que leurs chefs se sont réunis pour leur salut. Ils engagèrent une équipe de prêtres religieux à qui ils demandèrent d’ériger un dieu pour leur protection commune. Cette divinité fut nommée Ulu par les six chefs de village. La moitié de son pouvoir a été ensevelie à l’endroit occupé aujourd’hui par le marché et l'autre moitié a été jetée dans le courant d’un ruisseau qui allait devenir la rivière Mili Ulu. Les six villages prirent alors le nom de Umuaro, et le prêtre de Ulu, devint leur Prêtre en chef. Depuis ce moment, ils ne furent plus vaincu par aucun ennemi.»
Traduit de « Arrow of God » de Chinua Achebe
In the very distant past, when lizards were still few and far between, the six villages – Unuachala, Umunneora, Umuagu, Umuezeani, Umuogwugwu and Umuisiuzo – lived as different peoples, and each worshipped its own deity. Then the hired soldiers of Abam used to strike in the dead of night, set fire to the house and carry men, women and children into slavery. Things were so bad for the six villages that their leaders came together to save themselves. The hired a strong team of medicine-men to install a deity for them. This deity whiche the fathers of the six villages made was called Ulu. Half of the medicine was buried at a place which became Nkwo market and the other half thrown in the stream which became Mili Ulu. The six villages then took the name of Umuaro, and the priest of Ulu became their chief Priest. From that day, they were never again beaten by any enemy. |
Remplacez ces six villages ibo en “Umu” par Abomey, Dassa, Allada, Hogbonou, Lokossa, Kétou et vous comprendrez mutatis mutandis le sens profond de la démarche politique de l’UN !
Binason Avèkes
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Et je ne peux que l'exposer de cette manière pour le moment. Pour continuer, pointe la souris sur mon nom. Elle te conduira sur une page. Il faudrait choisir le lien google car, plus sécurisant pour me joindre. Un frère très proche de toi connaît mon visage pour m'avoir côtoyé à Djimê (Palais) en décembre 2006. "La chose du Couvent reste au couvent". Soyez rassurés.
Maintenant que le Caïman a fait le tour de son marigot, il ne permettra à aucun prédateur quel qu’il soit de s’y hasarder. C’est ma PAROLE d’Homme. Et je n’en ai qu’une.
Merci et à bientôt, Mon Grand-Frère.
Philosis
Rédigé par : CHRISTIAN de SOUZA (Philosis) | 01 mars 2011 à 13:58
C'est une proposition positive et de bonne volonté. Mais en politique les gens sont-ils toujours animés d'intention positive et de bonne volonté...? Rien n'est moins sûr, mais le Bénin s'en sortira, kpê mahu ton !
Rédigé par : BA | 27 février 2011 à 14:17
BONJOUR,
Et pour en remettre une BONNE COUCHE EPAISSE à ta VISION, laisse-moi POUSSER loin cette PERCEPTION.
Thomas Yayi Boni (l’esprit Machiavel réincarné) pensait être seul en ce bas monde détenir les clefs de la porte de l’esprit-saint Salvateur ?
Et bien, il se trompe, s’est trompé et se laisse ENLACER dans ses propres pièges débiles.
Tous les Candidats doivent s’ériger en « Collégial Constitutionnel » et Nommer quelqu’un d’autre Président pour assumer l’intérim. Toute Décision qu’il prendra devra être soumise au préalable au collégial qui doit approuver au moins au3/4. Ce serait une vraie démocratie. Plus de carte blanche à laisser à un seul individu pour prendre des décisions au nom du peuple.
Cordialement
Philosis
Rédigé par : CHRISTIAN de SOUZA (Philosis) | 26 février 2011 à 23:10